GE
Je m'arrête pour prendre la photo de ces chevaux camarguais. Une voiture s'arrête et un homme m'interpelle :
- Vous allez loin ?
- ????
-Vous allez loin avé la moto ?
- Oui, je quitte la région
- Faite attention, il y a un contrôle de police à l'entrée du village, ils sont avé les jumelles.
- Merci pour le renseignement. Bonne journée.
Ce brave monsieur, m'a peut-être évité une contravention car effectivement 2 km plus loin, il y avait 2 voitures et 3 motards de la police nationale, mais je n'ai pas été ennuyé, car je roulais à 60 km à l'heure sur une route limitée à 70....
Sara la noire (Sara e Kali en langue romani) est une sainte vénérée par la communauté des Gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue. Une légende fait d'elle la servante des Maries honorées en Provence. Une autre légende la tient pour une païenne de haute naissance, convertie à la religion chrétienne.
Sara viendrait de Haute-Égypte épouse répudiée d'un roi s'appelant Hérode et serait la servante noire de Marie Salomé et Marie Jacobé ; après la Crucifixion de Jésus, à la mort de Marie, Marie-Salomé, Marie Jacobé et Marie Madeleine auraient dérivé sur une barque vers la côte provençale, au lieu-dit Oppidum-Râ, ou Notre-Dame-de-Ratis (Râ devenant Ratis, ou barque); le nom passant à Notre-Dame-de-la-Mer, puis aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 1838.
La plus ancienne mention connue du site date du 4ème siècle de notre ère. Elle est due au géographe et poète Avienus. Evoquant plusieurs peuplades de la région, il mentionne un oppidum « priscum Ra oppidum » signifiant « l'ancienne forteresse Ra ». Avienus y voyait le nom d'un site consacré à Râ, le DIEU DU SOLEIL et père de tous les dieux égyptiens.
Deux cent ans plus tard, en 513, le pape Symmaque fait de Césaire, l'évêque d'Arles, c'est-à-dire son représentant en Gaule, ce qui lui donne le droit de porter le pallium, lui qui évangélise les campagnes encore fortement imprégnées de cultes païens ou romains en transformant d'anciens lieux cultuels en édifices chrétiens.
À la même époque se développe le culte marial. Dans la foulée, Césaire fonde un monastère de femmes sur le site, ce qui constitue un argument en faveur de la présence d'un temple païen beaucoup plus ancien en ces lieux. On ne dispose pas de la date exacte de la naissance de cette nouvelle appellation, mais l'on sait que saint Césaire d'Arles a légué par testament, à sa mort en 542, Sancta Maria de Ratis à son monastère. C'est ainsi que le village devint Saintes Maries de la Barque (ou Saintes Maries de Ratis), parfois aussi Notre-Dame de la Barque ou Notre-Dame de Ratis.
Substitution des cultes : Le nom de Ra fut conservé par les premiers chrétiens : ils fondèrent l'église Notre-Dames-des-Ratis. D'après la tradition, les trois saintes, Marie-Salomé, Marie-Jacobé, Marie-Madeleine, seraient venue ici, de la Terre Sainte en compagnie de leur servante Sara. Le nouveau culte des trois Maries s'implanta aisément ; il recouvrait le culte local des trois Mères préchrétiennes, antique culte rendu aux trois Matres, divinités celtiques de la fécondité.
Reliques et tziganes : En 1448, sous l'impulsion du Roi René, furent inventées les reliques des saintes. Le pèlerinage devint considérable. De Sara, les tziganes firent leur patronne dès leur apparition en Provence. Leur tradition prétend que Sara n'est pas venue en Palestine et qu'elle demeurait sur les bords du Rhône avec sa tribu. Dans l'église des Saintes-Maries, elle n'a droit qu'à la crypte. Une tradition juive évoque le rôle de la patronne des tziganes en rattachant son existence à la doctrine d'Isaac l'Aveugle : Sara y désigne « la résidence en exil » et porte le nom de « veuve déchue ».
Terrasse panoramique de l'Eglise forteresse des Saintes Maries
Au pied de la Tour, la billetterie tenue par une dame que je soupçonne d'être une brave gitane :
- C'est 4 Euros l'entrée et vous pouvez si vous le voulez ajouter une petite piécette pour la caissière !
C'est si gentiment demandé qu'on ne peut refuser la piécette.
La maison forte de Reignac n'est pas seulement un puissant repaire accroché à flanc de falaise, mais le centre d'un domaine où le seigneur des lieux vit entouré de sa famille et de ses gens de maison. Il exerce son pouvoir et juge sur ses terres les délits mineurs. Le droit de haute et basse justice était exercé par le seigneur de la cité troglodytique de La Roque-Saint-Christophe. Jaquemet de Reignac en sera le seigneur le plus cruel.
Les fortifications sont suffisantes pour résister aux coups de main de bandes de brigands, pillards, preneurs d'otages, écorcheurs, mais ne sauraient tenir tête longtemps à une véritable armée, bien que l'attaque ne puisse être que frontale, de plus sa situation si particulière en hauteur et abritée sous falaise lui assure avec ses douze bouches à feu, sa bretèche et ses assommoirs, une puissance de tir redoutable.
Jaquemet de Reignac aurait une grande part d'ombre, on le surnomme « bouc de Reignac » en raison de sa cruauté. Eugène Le Roy dans son « Jacquou le Croquant » y fait allusion. Le lieu est réputé hanté et attire l'attention des médias ou des enquêteurs du paranormal.
Etrangement silencieuse, cette femme que les autres évangélistes présentent comme une femme passionnée, troublante, excessive en ses gestes, entière en sa contemplation. Si elle ne parle pas, en revanche elle déborde de larmes, de parfums, de caresses, tout son corps est houle et flamme et frisson.
Il demeure que ce silence nous interroge. Tout lecteur attentif et intuitif des évangiles officiels se voit obligé de se poser la question : Si cette femme considérable se tait, est-ce parce qu'elle a trop à dire ? Parce que ses propos voire son enseignement paraissent insupportables aux apôtres masculins et qu'ils choquent les usages contemporains ? Ainsi, on aurait veillé dès la rédaction des évangiles à minutieusement expurger toute parole rebelle, toute voix non conforme...
Cette Marie-Madeleine devient muette en même temps que pécheresse : c'est le sort qui accable, bien avant elle, Myriam la s?ur de Moïse devenue soudainement lépreuse pour avoir élevée la voix. Les siècles passent, les hommes continuent de se dire les seuls interprètes de Dieu et les femmes qui osent prétendre à une quelconque connaissance spirituelle sont aussitôt châtiées ou bâillonnées, considérées comme folles ou bien sorcières.
Ainsi, Saint-Just fut probablement un grand site religieux où les populations très diverses se retrouvaient pour une célébration du culte du soleil. Le lieu qui se présente comme une crête naturelle orienté est/ouest, constitue un site privilégié pour les observations astronomiques du soleil.
Bien que ce ne soient pas les Celtes mais leurs prédécesseurs sur ces territoires d'Armorique qui aient élevé les mégalithes, il est certain néanmoins, que les druides utilisaient les pierres sacrées. Il n'est d'ailleurs aucunement assuré que l'institution du druidisme naquit chez les Celtes, Gaulois et Bretons ; ils ont fort bien pu l'hériter des constructeurs de dolmens et les prêtres n'auraient fait que perpétuer, à l'époque gauloise, des pratiques connues depuis deux ou trois mille ans.
Il s'agit d'un dolmen à galerie d'une longueur totale de 19.50 m. de long, 6 m. de large et 4 m. de haut. Huit dalles, pesant 40 tonnes chacune recouvrent le dolmen ; au total quarante-deux pierres entrent dans la construction du monument. Or, le schiste rouge dont elles sont formées n'a pu être extrait à moins de 4 kilomètres du site. Pour les archéos-historos-méli-mélos, il est difficile d'imaginer comment furent transportées ces pierres sur une telle distance des masses aussi considérables. (Ils devraient peut-être enlever leurs ?illères et apprendre comment les pierres des pyramides d'Egypte ont été transportées, technique qui provient des fonds des âges et qui se trouve aujourd'hui au fond des océans, ils auraient une solution, car comme Stonehenge le processus est le même. Mais pour ces érudits cela défi leur entendement. Ce que la science ne comprend pas, elle le dénigre).
La tradition veut que ce soit les fées qui s'en chargèrent. Quoiqu'il en soit, le dolmen servait encore naguère aux jeunes gens et aux jeunes filles de la région pour interroger la destinée. Les amoureux s'y rendaient ensemble à la nouvelle lune pour savoir s'ils se marieraient ou non. Chacun devait faire le tour du monument, le garçon par la droite et la fille par la gauche, en comptant le nombre de pierres du dolmen. Lorsqu'ils avaient terminé, ils confrontaient leurs résultats : une différence de deux était tolérée, mais un écart plus grand semblait de très mauvais augure.
Essé est traversé d'ouest en est par un très ancien chemin existant dès le Néolithique ; ce chemin protohistorique, fut dénommé par la suite chemin des Saulnier, le long duquel on recense de nombreux mégalithes, dont le plus célèbre est ce dolmen de la « la Roche-aux-Fées ».
Ce sanctuaire n'est pas un hasard. La science magique des bâtisseurs de mégalithiques semble avoir comporté tout spécialement, la connaissance précises des lois qui régissent la circulation des courants magnétiques invisibles au sein de l'écorce terrestre : partout où l'un de ces courants rencontre un courant hydraulique se dresse un menhir ; là où un courant tellurique se ramifie en deux ou trois branches se dresse un dolmen.
Tout laisse entendre que les Druides, héritiers de ces anciens secrets, avaient su s'en rendre maîtres. Mais ça ! C'est une autre histoire...
Vers 1420, le prédicateur Jean de Gerson s'appuie probablement sur une légende pour évoquer une ancienne grotte occupée par des druides carnutes cent ans avant notre ère, grotte dédiée à « la Vierge devant enfanter » (légende d'une statue de déesse mère qui aurait servi de sanctuaire aux premiers chrétiens, à l'époque romaine, la statue portant l'inscription Virgini pariturae.)
Il faut être clair ! Quand je parle ou parlerai de religion du Christ je sous-entends la religion solaire universelle qui anime toutes les petites religions dans le monde. Cette religion sera la même pour tous en dehors de tous les dogmes religieux et scientifiques, comme le soleil éclaire le monde entier en toute liberté et simplicité. Il éclaire aussi bien les bons que les méchants, les croyants et non-croyants, les bénis oui-oui comme les bénis non-non....
La chapelle Notre-Dame du Chêne fut construite par le curé Saulgeot en 1746 après la découverte dans un tronc de chêne d'une statue de la vierge. Cette chapelle est située dans la forêt vers le sommet de la butte de Châteauneuf. Malheureusement cette statue a disparu de sa niche.
Depuis la fin du 19ème siècle les bâtiments de l'abbaye de Cluny accueillent une école d'ingénieurs : l'école d'Arts et Métiers. Elle partage aujourd'hui le site avec le Centre des monuments nationaux, chargé de son ouverture au public.
L'homme a mis le Soleil en exil, et il s'est tourné vers l'obscurité. La Bible est devenue un opium, une sorte de sédatif spirituel, au profit des marchands de religions... et du tourisme en quête de Lumière.
- Pardon Monsieur, je me suis un peu perdu, la route pour Cluny ?
- Vous prenez la prochaine route à droite, vous roulez 5 km jusqu'au Supermarché Carrefour, là vous tournez à gauche et vous arrivez au rond-point où vous avez le panneau qui vous indique Cluny.
- Merci pour vos renseignements, bonne journée !