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Après avoir repoussé l'armée de Soliman le magnifique un peu par miracle, avec l'aide de Dieu, bien sûr, mais aussi surtout grâce à un esprit combatif inoxydable, voilà Vienne évangélisée (500 ans plus tard) par un homme seul, un américain, qui ne parle pas l'allemand. Alors il peint sa foi, lui donne de la couleur avec une simplicité, un dépouillement qui est largement aux antipodes du style Rococo triomphant de la ville qu'il veut convertir.
Pisse-t-il dans un violon ? Le christ, sa mère, particulièrement, sont célébrés à tous les coins de rues. Partout la grandeur de l'église et du pouvoir se donnent la main dans le marbre.
Que cache cette passion de la peinture ?
[Francis Traunig]