GE - Une photo par jour
hhhhhhhhhhhhhSELECT o.*, m.titre_f AS module_titre , m.choix_themes AS module_choix_themes , m.id_module AS auteur_id_adresse , m.id_module AS auteur_id_adresse , m.titre_f AS auteur_titre , m.url_texte_f AS auteur_reference_rec_repertoire FROM netop_global_objet AS o INNER JOIN netop_global_module AS m ON o.objet_auteur_code = m.code_auteur WHERE 1=1 AND objet_auteur_code = 'upj_maxjacot' AND objet_date = '2008-11-04' numero=868
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machine temporelle

… american dream …

Mon joyeux fiston a la verve optimiste. 

Mais je me demande: sont-ce là de bonnes bases pour une piété filiale exemplaire ? 

Faudrait-il que je lui prêtasse d'inconvenantes et sournoises pensées ? 

 

Un médecin militaire de Guantanamo, fréquemment interviewé à la télévision pour énoncer la vérité aux foules, y verrait instantanément toutes les bases d'un terrorisme certain et exigerait que l'on prenne des mesures radicales. Et en cela il aurait été immédiatement soutenu, jusqu'à il y a encore quelques semaines, par tous les politiciens européens, socialistes, écologistes, de droite, de gauche, universitaires diseurs de vérités, technocrates et technophiles… 

 

Mais aujourd'hui, après que nous ayons connu l'instant sournois où une crise , disons financière, allait lancer ses flèches empoisonnées de repentir mensonger et où chacun se mettrait à affirmer tout soudain exactement le contraire de ce qu'il proclamait comme vérité absolue cinq minutes plus tôt et depuis 25 ans, le problème est: comment ne prendre aucune mesure tout en prétendant, à grand renfort de presse, avoir pris conscience d'un problème ! 

 

Nous avions connu le tsunami, plus gigantesque consommation de bonne conscience sociale de l'histoire de l'humanité, qui procura à chacun, pour quelques billets de 10 francs, un bien-être valable au moins dix ans: retour sur investissement digne des plus grands délires financiers.  

 

Aujourd'hui, nous allons vivre un tsunami de bonne conscience politique. Surtout si un certain Bon Noir vient redonner à la Blanche Maison un teint plus adapté aux circonstances du grand deuil financier. 

 

Probablement que demain nous pourrons agiter joyeusement de gentils petits drapeaux stars and stripes… Enfin ! … et attendre, disons, deux ou trois semaines de deuil financier, pour les bonnes manières, avant de reprendre goût à la vie, à l'argent, à l'adrénaline, aux challenges, aux mega-pixels, à google-earth, aux baisses d'impôts… et oublier gaiement que notre mode de vie jette la mort en délicieuses étincelles commerciales comme un bouquet final d'artifice des fêtes de Genève.  

 

Une perfection technologique, V-R-A-I-M-E-N-T !

[Max Jacot]

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