GE - Une photo par jour
hhhhhhhhhhhhhSELECT o.*, m.titre_f AS module_titre , m.choix_themes AS module_choix_themes , m.id_module AS auteur_id_adresse , m.id_module AS auteur_id_adresse , m.titre_f AS auteur_titre , m.url_texte_f AS auteur_reference_rec_repertoire FROM netop_global_objet AS o INNER JOIN netop_global_module AS m ON o.objet_auteur_code = m.code_auteur WHERE 1=1 AND objet_auteur_code = 'upj_jlclaude' AND objet_date = '2024-03-22' numero=5388
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machine temporelle

INDIA 2024 -10- Graveur de lettres sur le Kora, le chemin que l'on fait à pied autour du temple et de la résidence du Dalai Lama en psalmodiant « Om mani padme om ».

Il y a eu cet après-midi à Mac Leod Ganj un gros orage. L'électricité a été coupée plusieurs fois, impossible d'accéder à Internet, de chauffer son thé, de prendre un bain chaud, de payer avec sa carte de crédit, de regarder le dernier épisode des « Feux de l'amour », bref d'accéder au tout électrique. Ayant 3 heures d'autonomie dans mon ordinateur et travaillant devant une grande fenêtre, ça ne m'a pas dérangé, au contraire j'aime quand les éléments se déchaînent aux pieds des Himalaya. 

 

Une grande panne de courant le 14 juillet 1977 a plongé New York dans l'obscurité pendant toute la nuit. Ce furent douze heures de panique, avec tous les désordres inimaginables dans la chaleur humide de l'été américain. Les pompiers étaient débordés. La police encore davantage : on a surpris deux mille pillards en flagrant délit. Les prisons se saturaient. Dans les quartiers populaires du Bronx, de Brooklyn, les boutiques étaient saccagées, dévalisées, certaines rues jonchées de débris de vitrines. Naturellement des milliers de gens, peut-être beaucoup plus, enfermés dans les ascenseurs, attendaient l'éventuelle venue des pompiers que généralement on ne pouvait avertir. Et ce qui est peut-être pire, les climatiseurs s'étaient arrêtés, par les 32° de la nuit humide. Tout fut paralysé : plus aucun feu de croisement, donc des embouteillages monstres, le métro stoppé, parfois bloqué sous les tunnels entre les stations, l'aéroport Kennedy interdit aux avions qu'il fallait détourner.  

 

J'avoue ressentir une jouissance malsaine à attendre les futures pannes de courant et des réseaux « sociaux » et voir comment nos zombies et esclaves du digital et de l'Intelligence Artificiel vont réagir.

[Jean-Louis Claude]

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