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HARI ÔM INDIA - 11 - Un des nombreux laissés-pour-compte de la société indienne

LES ETATS DE L'INDE FERMENT LEURS FRONTIÈRES 

 

Ce matin le manager de l'hôtel Gev Ganga m'informe que je ne pourrai pas partir dimanche pour Dharamsala car les frontières de l'Himachal Pradesh sont fermées. Les voyageurs ne peuvent plus circuler et sont confinés dans leur hôtel jusqu'à nouvel ordre. 

 

Il y a deux jours on affichait déjà devant nos chambres le message suivant : 

 

« En raison de l'épidémie de Coronavirus. Selon les instructions du Gouvernement, le client ainsi que le personnel sont priés de porter un masque, du désinfectant pour les mains et d'éviter de passer du temps dans la foule pour leur sécurité. » 

 

Ici pas de panique, les commerçants et les restaurateurs rigolent quand ils nous disent que tout sera fermé ces prochains jours. Ça a l'air de les amuser. Ça m'a fait penser à l'année dernière quand il y a eu le tremblement terre, l'hôtel vibrait, les clients paniquaient et le manager nous rassurait l'air jovial « No problem, no problem ». Le côté positif de l'histoire, c'est qu'il y a de moins en moins de monde sur les bords du Gange, et surtout moins de véhicules klaxonnant à longueur de journée et ça c'est un luxe. Car les chants des klaxons continuels deviennent insupportables et vous abrutissent votre séjour. D'ailleurs, le « klaxon indien » mériterait d'être enregistré au patrimoine immatériel de l'UNESCO. 

 

Maintenant, étant bloqué à Rishikesh, je dois tout revoir mes plans de voyage. Les nouvelles concernant l'ouverture des frontières sont floues. J'aviserai à temps voulu, il faut vivre au présent. Et puis je pense à mes compatriotes européens qui vivent une situation bien pire que la mienne.

[Jean-Louis Claude]

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