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En cette période de grand raout footballistique, où quelques milliardaires incultes en culottes courtes font rêver les masses idolâtres, il y aurait beaucoup à dire sur la validité de ce bonheur par le fric et il en devient salvateur de découvrir des analyses de ce type : "le sport n'est pas un innocent ensemble de ?pratiques physiques?, un anodin système de ?jeux?, un ?espace de distinctions? ou une éducation du corps, mais une agence intégrée et intégriste du capitalisme mondialisé. Le sport apparaît alors sous son vrai visage : un appareil d'hégémonie multiforme dont la fonction essentielle est de distiller l'idéologie dominante comme le foie secrète la bile. Le sport est non seulement une politique de diversion sociale, de canalisation émotionnelle des masses, mais plus fondamentalement encore une coercition anthropologique majeure qui renforce et légitime l'idéologie productiviste et le principe de rendement de la société capitaliste. Le sport est ainsi une injonction autoritaire au dépassement de soi et des autres, la mise en ?uvre institutionnelle de cette contrainte sans cesse énoncée au surpassement, un despotisme sans tyrans, une servitude volontaire qui génère de vastes troupeaux par-delà le monde sans oppression voyante. Le sport, c'est l'opium du peuple."
Le drame et la reconstruction?
La tombe de Louis Ferdinand Céline à Meudon. Sa veuve, Lucie Destouches, est encore en vie et le graveur sur pierre a maladroitement anticipé sa disparition en la situant au siècle dernier? Ça ne doit pas plaire au maître, pour qui le voyage au bout de la nuit ne fait que commencer?
La vie en jaune ou la vie en bleu ?
Le mur est aveugle, mais il a des oreilles?
la nature est en cage et les barreaux épousent le bleu du ciel pour mieux la berner?
Naissance d'une étoile?
L'éternité au lit avec madame, et en public de surcroît, c'est un peu exagéré?
L'assassin au beau cul nu courait enterrer sa victime sans se rendre compte qu'il était surveillé par trois flics en embuscade?
Depuis mon plus jeune âge, je suis passé plus de cent fois devant cette statue sans jamais y porter attention. En la photographiant cet après-midi, je me suis rendu compte que la scène représente le diable, aux oreilles pointus, en train de corrompre une belle bergère et de l'entraîner dans le pêché?
Cela pourra vous surprendre, mais j'aime beaucoup cette image. J'y trouve une harmonie certaine, entre cette courbe pointillée qui part mourir dans le virage, coupée par cet épais passage transversal qui rejoint une porte dérobée? Et surtout, je retiens la lumière des néons qui agresse impitoyablement les peintures du sol? Tout est à sa place et j'ai trouvé ce tableau si parfait que je me suis arrêté à l'endroit réglementaire. Pour une pause photo, bien évidemment?
Enfin un moyen de transport aérien peu gourmand en kérosène pour une escapade au pays des Mille et Une Nuits?
Elle a les dents du bonheur et s'affiche dans tout Paris. En effet, elle semble très attachée à cette ville?
J'étais chez des amis, lorsque je vis ce surprenant tableau au sol qui m'a laissé perplexe? Alors que je demandais à mes hôtes pourquoi cette oeuvre se trouvait-elle ainsi à terre, la maîtresse de maison me répondit qu'elle ne savait pas dans quelle pièce la pendre. Je suggérais de la placer au-dessus du lit conjugal pour limiter la portée de cette maxime qui se voulait certainement universelle, mais cela ne fit rire personne. Ces déçus n'avaient aucun humour et ma propre déception fut évidemment totale?
Peu de pas à faire aujourd'hui, pour ma photo quotidienne. Il m'a suffit d'ouvrir la fenêtre. Je l'ai vite refermé?
Fasciné, j'ai attendu un long moment avant de prendre ce cliché, espérant que le coeur se forme pour une image rare. Hélas, les vents furent contraires, comme c'est bien souvent le cas en amour?
La vie est rude pour nos grands aînés en ville. Le magasin où remplir le cabas semble bien éloigné, d'autant que le passage piéton n'est pas absent de tout danger. ?La vieillesse est un naufrage?, disait le général de Gaulle, qui pourtant ne faisait pas ses courses lui-même et avait peu souvent l'occasion de traverser les avenues au péril de sa vie?
Vous allez me dire que c'est encore une histoire de cornes et que je deviens monomaniaque? Détrompez-vous, il s'agit simplement de la belle histoire d'un retour à la nature en cours d'accomplissement ?
Les fascistes habillés en danseuses sont partis. Enfin, un peu de douceur dans ce monde de brutes?
Le peon est un torero subalterne aux ordres du matador. Celui-ci semble manchot, mais ce n'est qu'une impression?
S'il existe un paradis pour les taureaux, le ciel s'est ouvert largement pour celui-ci. Sa bravoure lui a valu une triomphante vuelta posthume à laquelle peu d'animaux sont conviés. Il s'appelait Dudito et l'homme s'appelle toujours Castella?
Ce bout de cape rose est un leurre obsédant?
Étrange fusion entre torero et taureau. À qui appartient la corne ?
Et, comme toujours, lorsque les belles se dévoilent le mâle n'est jamais très loin?
Ce matin, une nouvelle nymphe a fait son apparition dans le petit bois de mes délices?
Quand les platanes se dénudent, la beauté sort du bois?
Il suffirait d'un souffle pour que l'astre pissenlit n'explose comme une supernova?
Un bon repas, ça donne des ailes?
Résidence de vacances pour joyeux suicidaires?
Attention à ne pas se tromper de monture?
La falaise a des yeux et contemple la mer?