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La semaine uneparjour... 16 août 2025
- productions uneparjour
si j'étais une femme je voudrais apprendre à manier une de ces machines qui sait détruire les maisons, les murs, les interdits, les enfermement
bien sûr que jamais je n'accepterais d'aller détruire à Gaza pour une armée de colons meurtriers et génocidaires. et même, dans un régime moins pire, jamais je ne détruirais sous les ordres d'un pouvoir.
on simplifie trop les choses, les femmes se sont trop rangées du côté du mignon et du gentil. beaucoup de destruction sont positives et même importantes. comme quand tu déménages et que tu jettes beaucoup d'objet qui t'ont encombré la vie.
finalement participer à une destruction ou participer à une bonté, c'est la même chose, la destruction est souvent positive, la bonté est souvent un mensonge et un masque.
mais tu dois savoir pourquoi et pour qui tu travailles ! avant toute chose ! avant tout choix !
nous qui avons vécu sur les couches de cadavres laissés par les colons nos ancêtres, nous avons toujours mis des jolis mots sur les pires ordures, et nous sommes de véritables artistes pour mettre des mots atroces sur nos victimes qui tentent faiblement de se défendre. comme si tu accusais le petit singe d'avoir filé un coup de griffe dans le pelage du tigre qui le dévore !
pour les maisons, le négatif profond c'est cette folie de liquider tout ce qui est ancien pour toujours faire encore plus de neuf, toujours plus de luxe, toujours plus d'imbécilité ! mais il y a des fois où la destruction est le début de quelque chose de solide et de beau. si tu as éliminé complètement les financiers, les faiseurs de guerre et profiteurs de guerre et autres salopards !
si j'étais une femme , j'apprendrais à détruire pour donner naissance à la vie, mais jamais pour soumettre un corps pour en faire un esclave ! Ni un corps, ni un objet, ni un animal, ni une pensée ni un désir !
Praline Sanglante
Je mords dans la brioche aux pralines roses. Plusieurs morses. Et jette un oeil au résultat.
C'est assez sanglant. Aussi sec ça dévie à travers mon stock d'images mentales.
Pas besoin d'aller chercher bien loin, oh non.
Les yeux pralines, vides, me regardent comme les enfants morts. Comme tant d'autres palestiniens massacrés qui me regardent chaque jour, jaillissant de l'écran...
Mais une autre image bien plus brutale s'empare de moi: je vois les regards hilares de toutes sortes d'israéliens, soldats, politiciens, colons assassins, petites stars du show bizz chantant ou dansant la mort des palestiniens, citoyens, enfants signant des bombes avec leurs vœux de mort pour les enfants animaux...
Et dans les palais occidentaux des pouvoirs, quel pied ! des enfants gazaouis déchiquetés, des morceaux de corps jetés partout par les bombes américaines et européennes. Bien sûr c'est la plus belle jouissance des putains de blancs occidentaux... Ils ne croyaient plus avoir d'aussi belles jouissances depuis les bonnes vieilles colonies qui leur ont tant plu !
Peut-être bien que ça leur fais cadeau de ce surplus de jouissance sexuelle et bourgeoise: si nous sommes à l'abri d'à peu près tout, ce n'est que parce que nous sommes simplement supérieurs, moralement, techniquement et financièrement. Et ce supplément d'orgasme, il ne peut devenir stable et constant que par différence avec ces corps d'animaux humains que nous voyons maintenant chaque jour dans le même état que ma brioche praline...
Vraiment mieux que Netflix !
Et nous, nous bouffons des brioches, tandis qu'eux ils ramassent chaque jour de la charpie humaine. Organisée par nous...
Exposition-installation de Louis Guillaume, rochelais formé par le circuit officiel de l'art contemporain.
Il faut indiquer clairement aux touristes ce qu'ils peuvent faire; cela éviterait des polémiques inutiles. Une piste cyclable à peine indiquée peut entrainer bien des désagréments pour des piétons étourdis.
Cercle mystérieux sur le port ; en fait la trace d'une sculpture de Dan Graham qui a été démontée.
je suis en colère depuis ma toute petite enfance contre ceux qui écrasent les autres, écrasent surtout ceux qui sont sans pouvoir. contre ces écraseurs qui en plus sont la plupart du temps admirés par les médias et par les gogos.
[PLUS BLANC QUE BLANC]
Curieux de la rive
Curieux de l'avancée
Peut-être poussé pas le cri
En défiant la profondeur des remous
Ouvre les yeux et regarde le noir
()
je crois fermement que la colère est bonne. ceux qui parlent d'un air calme et souriant et ne s'énervent jamais, ils sont je crois les plus dangereux, criminels véritables ou potentiels.
[PLUS BLANC QUE BLANC]
la colère est nécessaire, mais elle n'est pas suffisante. j'ai lentement appris que l'acte qui me transformait le plus était de trouver le courage de me regarder dans le miroir et de m'insulter durement
[PLUS BLANC QUE BLANC]
///
A la source des eaux
La rivière tenace de ces hivers cumulés
Sur la couronne
Rugueux de sa texture en mémoire
Du fond des sédiments qui protègent
Je désature le présent
...
[]
« tu es un salopard, tu fais partie de la race blanche maudite, et tu profites de tous les crimes des meneurs politiques que tu critiques ! »
[PLUS BLANC QUE BLANC]
cette dureté avec soi-même n'implique pas du tout ni une sorte de dépression, ni un mépris pour soi-même. au contraire, il y a une joie profonde à avoir osé dire la vérité.
[PLUS BLANC QUE BLANC]
je critique , mais je ne sais pas parler assez bien, peut-être avec moins de colère, pour commencer de convaincre ceux qui sont satisfaits d'eux-mêmes.
[PLUS BLANC QUE BLANC]
éLectRisé
L'homme qui penche
Vertu des égarés
Inadapté du monde
Aliénés d'aujourd'hui
Ils écoutent attentifs du silence
Les biscornus, les différents ceux qui dérangent
Ces phares silencieux
Cartographie l'arborescence
Prophétie du minus
Ces affreux azimutés
Visionnaires du monde invisible
Fissurent le réel pour guider les curieux
Humus vibrant
Connexion intégrale
...
seUL au miLieu du déSerT
C'est un voyage
Un pèlerinage sans escale
Récit de l'itinérance d'un vagabond
Chercheur de l'inestimable trésor
Sanctuaire à ciel ouvert
Offrande aux illuminés du mystique
Ces découvreurs d'itinéraires dissimulés
Interceptant les signaux cosmiques
Seul au milieu du désert
Assoiffé car desséché par l'ignorance
Libérateur du présage providentiel
L'oracle des entrailles du monde
Hurle son innocence
Le voyageur fantôme n'est pas un fragment d'univers
Il est l'univers
Reconsidérer le monde
Dilution du singulier au profit du commun
Guérisseur de steppe désertique
Le festin nu peut commencer
....
tRance
Chasseur de silence
Mimétisme clandestin
Bataillon d'avant-garde
Vibrant d'une pulsation organique
Asymétrie d'un langage
Mesurant l'épaisseur du vide
Comme des filtres à décibels
Ces pantins désarticulés
Ondulent
Dans une trance mystique
Ils se libèrent jusqu'à perdre le contrôle
En s'acquittant d'une réalité ennuyeuse
Ils envisagent, l'espace d'un instant
Une matrice complaisante à leurs désires
Réveil parfois difficile
D'un retour du réel
Tempête d'endorphine
Dans des corps surmenés
Repos des guerriers
...
nauFrage
Naufragés du monde
Embarcation de papier
Égarés dans ces cités sans passion
Vivants qui bataillent
Exilés sans tête dans un futur tourmenté
Des corps voutés, craintifs
Supportant le poids des songes
Irradiés par la lumière
C'est la germination des têtes
Vaillants comme des poupées de cire
Naufragés perdus devenus pirates
Pillage mental de cargaison mystique
Envoutés par les mots des sages
A nouveau libre dans leur monde infini
Aux commandes de leurs vaisseaux imaginaires
Capitaines de leurs utopies
Allégresse éternelle
...
Dès à présent quittant le refuge
Déclassifiant ce qui paraissait inattendu
Aujourd'hui je retrouve mes ancêtres accaparés
Agité des turbulentes compromissions
Je vis à moitié pour prolonger le temps
Dans la contemplation de l'alchimie
L'accomplissement ignorant la servitude
L'arbitrage illusoire du réel emprisonne mon âme
J'abolie l'esprit d'imitation pour m'extraire du multiple
Je m'anime dans les plis
