GE
Elle pourrait s'appeler Tadzia et faire chavirer la gondole. A Venise ou ailleurs
Post-it chiants dans les toilettes de Lucien, petite faim grand vins, ou l'inverse je ne sais plus.
Je lui parle de la beauté du nombre d'or. Cet unique rapport entre deux longueurs et telles que le rapport de la somme des deux longueurs (a+b) sur la plus grande (a) soit égal à celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b). Placer son sujet à la section d'or pour pouvoir lire la photo de gauche à droite, avec une ligne de fuite sur la droite.
Mais je suis égyptienne... ça marche aussi votre théorie ?
La photo qui marche toute seule vers la boite, bonheur du photographe
À toutes celles et tous ceux qui se sont battus et ont, trop souvent, même donné leur vie pour la liberté.
MERCI !
Curieusement, il n'y a pas de cèdre en Amérique du Nord bien que nous les nommions ainsi. Assurément, ils sont de la même famille mais en fait ce sont des thuyas blancs au Québec. En Colombie britanique, on trouve du cèdre rouge.
Zoé a bien mangé, elle est repue. Elle en a la larme à l'oeil.
je sais pas très bien ce que ce mot valise de beauté laide veut dire
mais il me semble que la beauté laide me plaît
[pour une esthétique prolétaire]
-Un accident inverse le cours de la circulation et ce sont deux flots de camions, de voitures et de motos qui se retrouvent nez à nez, provoquant une gigantesque constipation autoroutière et un infernal concert de klaxons. Un chauffeur de bus garé sur le bas côté refuse d'avancer, la police intervient l'arrache à son véhicule et le frappe à coups de bâtons. Plus loin, c'est armés de carabines que les forces de l'ordre dirigent les voitures, au pas, dans la nasse du péage.
-Les magnifiques chutes de Thirupathy sont déclarées zone interdite au plastique. Ce qui n'empêche pas des mômes de balancer leurs bouteilles d'eau vides du haut des falaises.
Une rondouillarde Indienne m'aborde à l'entrée du temple de Tirunvannamalai avec un baquet plein de nourriture emballée dans des feuilles de bananier. « C'est pour les pauvres, là, ils ont faim, achetez leur à manger, c'est pas cher, il faut aider... ».
Plus loin dans le temple, un occidental à barbichette, la quarantaine bien entamée, fait le lotus entouré d'une dizaine de ferventes, occidentales elles aussi, et pousse un Mmmmmh interminable repris en chÅ“ur par ses admiratrices. Elles se présentent ensuite une à une devant lui et il les marque au front d'une poudre blanche avec un sourire à décapsuler la foi.
Un aveugle me voit passer près de lui avec mon appareil photo et m'interpelle :
-You can take picture if you give me money.
Il m'a senti, et j'achète mon ahurissement.
La rue comme un fleuve de couleurs sonores.
J'essayais de voir ce qu'on ne pouvait voir. Et le paysage éclata de rire lorsque je lui confiais mon secret.
Imaginez !
Il y a la plage, des centaines de barques de pêcheurs, des filets turquoises noyés dans le sable, des sandales noires, bleues, vertes, délavées, des noix de cocos éventrées, des bouteilles, des tuyaux, des sacs de ciments, un casque de moto, des cahutes recouvertes d'affiches publicitaires en lambeaux, des enfants qui jouent, un rat qui pourrit. il y a la mer qui prend les déchets et les rejette, le vent qui fait trembloter du plastique, des hommes accroupis qui chient, un chien crevé qui gonfle, des corneilles qui fouillent les déchets, et ces deux coquettes qui me courent après pour que je les photographie.
Un peu plus loin.
Il y a des cubes de verre immenses appelés Heaven Tower, Raja Palace, ou Golden Globe, certains couronnés d'héliports. Il y a les résidences des ministres, vastes comme des jardins publics, collées les unes aux autres. Il y a la Jesus Call Tower en marbre noir qui ressemble à une banque. Il y a cet égout à ciel ouvert, immense, huileux et noir, qui a des flatulences. Il y a des femmes superbes, sur des affiches grandes comme des immeubles, qui nous sourient.
Il y a l'Inde, assise sur un volcan.
Une invraisemblable odeur d'herbe coupée, au cÅ“ur de Colombo, fait frétiller mes naseaux, coupe mon galop, et me ravi. M'aborde alors, profitant de ma béatitude, un homme élégant qui cale son sourire sur le mien. Il est visiblement Sri-Lankais, et se présente en allemand comme étant dans la finance, habitant l'Allemagne, de retour au pays pour de courtes vacances.
-Schön.. Ja... und ... etc...
Puis il me demande, tout à coup grave, si j'ai été dans cet endroit fantastique où une fois par année, le 13 et le 14 novembre justement, il y a de fabuleux discounts sur les produits les plus variés, sans rentrer dans les détails.
-Quoi, vous n'avez pas encore été aux Sales ? Allez-y, schnell...
Un tuk-tuk justement passe par là, il le alpague, me pousse dedans moi et ma curiosité, et dit au chauffeur : SALES !
Après un quart d'heure de route, un peu en périphérie, on me dépose devant la boutique clinquante d'un vendeur de pierres semi-précieuses. On m'attendait visiblement. Me reçoit avec égard, me pousse une chaise sous le cul pendant que j'applaudis intérieurement pour la qualité de la prestation du rabatteur. Je mets alors le paquet, décide d'acheter pour plusieurs centaines de dollars de cailloux - très beaux d'ailleurs - et au moment de payer me barre, et me marre en voyant le vendeur déconfit.
J'adore le Sri-Lanka !
Gare de Colombo.
L'homme, fringué comme un amiral, pavane ses galons sur le quai. Certains l'interrogent, avec une inquiète déférence, en dépliant des papiers, d'autres suivent du regard ce que pointe son index. Il a l'autorité d'un policier au milieu d'un carrefour fréquenté.
Soudain le train s'ébroue, hésite, hoquette et s'arrache au quai. Au pas d'abord, en faisant claquer les wagons. Apparaît alors une femme, qui fait signe au train de revenir. Et continue de courir en gesticulant avec une admirable obstination.
(...)
Nature luxuriante qui déborde, engloutit les constructions des hommes, s'insinue sous le ballaste, se penche en vagues immenses au-dessus du train.
En route pour le Forte di Bard, expo de Bert Stern, Marilyn last sitting...
Pas vu l'expo, les ascenseurs mettant un temps fou à atteindre le sommet du Fort...
Le compte postal de l'Association Une par jour vient d'être ouvert!!!
Et il est tout tout petit...
Strolling home through the center of Amsterdam after having dinner at La Place.
Watching 'Silent City' at Ketelhuis Cinema with a young man eating nachos right in front of us.
All he does is serving wine and sausages, which is why this place is called 'worst'.
My friend Robbert is a positive news journalist. Today we spoke about starting a new business. At a pub with beer and vlammetjes (little flames), a snack.
Today was the last day of her schoolcareer. She had worked as a teacher for forty years. "I neglected my friends", she told me. They gave her a piece of art and a party to end. I enjoyed the buffet and wine a lot.