216.73.216.218--0.0.0.216GE
Insulaire de sa pensée
Amoureux de ce que fait la mer
Éclairé de la science des vents
Il ne s'en remet pas
Quand le temps ne sait plus
Les après du monde ravages les envies
A vouloir effacer le temps
Dans le mépris des horloges
On savoure le présent
Si le temps efface les silences douloureux
Laver les traces d'une impasse
L'épreuve des ombres validées
Le combat des propositions
S'imposent aux passagers
Trop souvent clandestin
Impossible à séduire
Les larmes ont creusé les visages
Soumis à la charge des découvertes
Les sourires trompeurs
Ont ravagés la vallée
Trop sèche pour les écouter
Se déplacer dans le silence
C'est comme nager dans le vide
Défier la gravité
C'est sentir l'émoi du ciel
Sans attachement à la saison
Alors quand tu cherches le prétexte à la diversion
On s'efface pour mieux comprendre
L'entropie du désordre
Dans le relief d'un corps dénudé
A la merci du motel des inconnus
Paralyse le vagabond
Sourd de l'égarement délétère
Tache indélébile de mots falaises
Mots trop abrupts
Poison désinvolte
Mots en exode
Qui viennent s'oublier
Pour sauver le déshonneur
Pour sauver les miettes
Que reste-t-il de l'intime
Quand les vagabonds refusent
Les passages migratoires
