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			Série sur les mains des travailleurs de l'Ardèche. Exposant au Salon de la photo. Art présent. Viviers.
 
			
			
			
			
			
			
			
		 
			Quand la foudre s'abat sur la pelouse 
La métaphore des naïfs agonise 
Les gens du sous-sol 
Imbibés de l'odeur des pauvres
Fidèles à la complainte des rats
Rincés des mauvais temps
Ils descendent et tentent de forcer l'oubli
Inondés
Trahis par les pierres sans âge
Ils rejoignent la fête clandestine
Plongés dans l'obscurité 
Les indociles se vautrent dans l'épaisseur des vides
Déclinent l'invitation conforme
Libre d'être léger
Je flotte à l'idée de percevoir juste 
Quand les mondes se bousculent
L'imprégnation des corps fétides 
Affecte le consensus 
Un mépris sous les nuages se consume  
On cavale à vouloir s'y extirper
Dans le visqueux d'une abondance
Les aristos se déchainent 
Il est encore temps de se goinfrer
A l'abris du choc frontal
Tension d'un jeu de dupe
Compte à rebours sur Téhéran
Suit la lumière verte  
Les reflets du lac te le rendront
Les quartiers se brisent 
Asphyxié de la diplomatie du commun
Nourris-toi du plein 
Oublier la consistance légère 
Quand l'air ne porte plus les oiseaux 
On boit la boisson noire 
On déracine le voyage 
Pour voir la substance colorée 
Les capitaines sans destination 
Ils gardent le cap dans l'attraction de tes silences
Puisqu'ils ne volaient plus 
Les poissons se sont tus
Ils connaissaient l'imposture 
Alors ils ont coulé
Comme des cailloux qui ne flottaient plus
Retenus par le fond 
Accrochés sous la surface 
En attendant l'inversion des pôles 
Ils sont restés immobiles et patients 
Un peu comme des étoiles trop lumineuses
Sur les axes documentés
Dans le sédiment des renoncements
Les poissons d'argent s'arrachent à l'océan
Leurs écailles métalliques vibrent à l'unisson
A couvert sous les feuilles abandonnées 
Ils s'accusent d'être des chiens maigres
Alors les carcasses sans valeur
S'immunisent et prolongent le temps 
Un petit répit avant les hostilités annoncés
L'épaisseur de la nuit supporte l'éclairage pertinent
Je redécouvre les attentes d'un sauvage 
Sur le tapis de rose
Les cafards de Téhéran se mettent à voler
Sans les boucliers qui se lèvent
Les consensus se volatilisent
La brume humide des regards méfiants
Irrite la peau des plus sensibles
Arrachés 
Codifiés
Effacés
Tous égaux sous les étoiles 
Et pourtant 
Le vide
A demain
 
			Je suis intrigué par cette photo parue sur You Tube la semaine passée concernant les incidents de Portland où manifestants pacifiques ont été gazés par les agents de l'ICE. Lors du visionnage de ce reportage je suis tombé sur  ce mec qui prenait des photos des manifestants avec un gilet de l'ICE et une croix suisse sur une poche de sa veste. Il était posté sur le toit du quartier général de l'ICE à Portland. 
Est-ce un photographe d'un journal suisse ?
Qui est ce type ?
Qu'est-ce qu'il fout sur le toit du quartier générale de l'ICE ?
Pourquoi porte-t-il un gilet de l'ICE et une croix suisse ?
Est-ce que des Suisses sont en train de merdouiller avec ces nazillons ?
Est-ce que quelqu'un sur uneparjour.org à une réponse ?
 
			
			
			
			
			
			
			
		 
			
			