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			Geneviève, Alsacienne, 91 ans et son petit chien qui vivent à Douarnenez
 
			L'homme sans couleur a vécu d'un récit d'illusion
Dans la matrice des cochons sourdingues 
Les corps intouchables sont indulgents
L'imprudence d'un tourisme naturel
Fragilisé par les masses voraces 
Où les visiteurs affamés sont indignes
Dans l'attachement permanant de leur oubli
Ils se seront convaincus de leur arrogance 
Devant cette armée de mufles ignorants et volontaires
Les paysages se racontent 
Complices du décalage
Dévisageant le mythe annoncé et la réalité du désastre 
En attendant de réparer
Le pèlerin dégouline sous le soleil
On déchiffre la rumeur dans la finesse des frontières
A l'écoute des bruits de couloir
Sous l'uniforme sans couleur 
L'ennui de ce qui meurt 
Malgré les regards indiscrets
Rien ne va plus 
Les jeux sont faits
Cela défit l'entendement au point de générer du doute dans ce qui parait limpide 
Panne de carburant dans un futur ordinaire...
Low signal
Presque inaudible 
Sur écoute de la forêt qui pousse
En alerte des voyages en surplomb
Je cultive le privilège de ne pas m'adapter 
Je claironne l'exclusion tacite des mots cruels
Ou la légèreté de s'oublier 
Dans une nuit sans lune qui réconforte
A l'épreuve des lumières condensées
Le poisson navigue dans l'aliénation des symboles 
Rattrapé par les carnassiers cruels 
Vêtu d'un excès de fatigue
Il rejoint le troupeau des scarabées bâtisseurs
Habitant de la mer qui refoule la parole indiscrète 
En évitant la catastrophe des promesses 
Les sauvages craintifs sont aujourd'hui à l'abris 
J'opte à la contemplation des lucioles 
Malgré la rareté 
Le poulpe a sauvé la noce
Manifeste d'une occupation saine
Appétence au futur proche
Comme si les pachydermes se contentaient de médiocre 
Ou de carburant d'un instinct ordinaire 
Je m'ennui aussi dans l'effort de convaincre 
La chute renonce aux héros
Dans l'isolement des chemins qui se méritent
La solitude des assemblés qu'on espérée
S'est soldé d'une inutile folie 
Cela tombe bien
Car elle est essentielle 
Autant l'inutile 
Que la folie de vivre 
Je vous souhaite un bon dimanche
Vivre dans le temps passé 
C'est comme vivre avec les cadavres
Essuyer des étés qui se fondent dans des hivers desséchés
Cela permet de libérer l'espace disponible 
Espace libre pour s'assurer que les hirondelles iront bien à Kaboul
 
			
			
			
			
			
			
			
		 
			
			
			
			
			
			 
			
			
			
			
			
			
			
		 
			
			 
			Accuser le Hamas de terrorisme c'est comme monter un grand procès contre le petit singe qui aurait filé un coup d'ongle dans la fourrure du Tigre en train de le dévorer.
Et le Tigre plein d'arrogance au procès du petit singe menace tous les juges et toute l'assistance de gentils Zèbres et d'Oies bien grasses prêtes à la boucherie, il les prend à témoins de l'horrible petite tache dans son beau pelage royal.
Et les juges Ratons laveurs assez effrayés insistent en affirmant que les singes, surtout très jeunes, sont les plus dangereux animaux de la création.
Au point même de se demander comment Dieu, sauf votre respect Seigneur, a bien pu créer une race aussi horrible.
Le verdict sera-t-il donc la décision d'exiler toutes les races de singes sur une île déserte ? ou en Jordanie ? Et de tuer tous ceux qui ne seront pas volontaires pour cet exil définitif ?
Et les beaux animaux du désert qui ont élu il y a quelque temps le Hamas comme leur gouvernement ne sont évidemment pas admis dans la salle du procès.
Ainsi donc, les Ratons-laveurs, les Tigres et les Zèbres sages se réjouissent du vote à l'unanimité qui condamne le petit singe pourtant déjà dévoré et qui tente de se justifier depuis le ventre du Tigre. Tandis que l'orchestre de la Philharmonie de Berlin interprète merveilleusement la sublime première symphonie de Mahler et empêche ainsi joyeusement l'assistance de percevoir la minuscule voix...
 
			
			
			
			