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Rencontres de la photo. Chabeuil. Devant une photo de Hans Sylvester.
Un temps de nuit échappant à l'ordinaire
Privilège d'une inquiétude récompensé d'un moment suspendu
J'allège la pesanteur nocturne qui se plaît à aggraver l'instant
Blessé de la lourdeur des silences noir qui s'accrochent à la symbolique sauvage
Les propos demeurent tenaces et l'invisible signifiant
Tentant de faire taire la raison amnésique de son histoire
Je prétends discréditer allègrement les hypothèses falsifiées d'une réalité fictive
Lever les doutes fomentés d'un esprit qui dérive en nocturne
Dans l'attente paisible d'un réveil imminent
Entraver le flux et renouer l'évidence
Rassuré de l'imagerie
Le protocole suspendu
Les anges seraient repartis
Ainsi dépourvu d'adhérence
Les usages contaminés justifiant la fuite loquace
On s'auto mutile dans le respect des écarts
Conforme au réel attendu
Sur les conseils de l'incertitude
Le narratif regrettable inhibe toute vertu à l'inattendu
Les engagements non vraisemblables au service du capital
Sont la dégénérescence accomplie du diktat
Quand la volonté autoritaire ne sert que la violence et la haine
Les intérêts à défendre mobilisent les corps sensibles
Fondus dans des masques à la façade ravagés
Les infectés seront isolés de la conscience éclairée
Les corps penchés alors seront maîtres
Le désir est le pilier
Le moteur des compétences
Coquille fragile
Fragment d'argile
Vivre pour inspirer
Je m'extrais de l'illusion de la matière
Malgré l'insignifiance de l'acte
Désir de faire sans capituler
Soyons inspirant dans une friction nécessaire
Hors du balisage commun
Dans la trahison des certitudes caduques
Je ne fais que me lasser des troupes sereines qui hantent mon présent
Dévasté de la soumission des hommes à genoux
On se maintien hors de l'étrange
La pensé qui propage
Solaire comme un désert en surchauffe
Elle infuse dans les corps irradiés
Mimétisme en polychromie
Tache d'huile sur les âmes assoiffées
Intégriste de l'injustice
Perdu dans les mots qui négligent
Des mots qui disculpent
Des mots qui insonorisent les bruits du monde
Les discours atténuent le trait
Ils amputent la sensation
Ils rognent le réel
Comprime l'ignoble dans la résignation
Vibrons fort
Soyons moins blanc....
Dépouillé des détails d'un temps trop court
Abrupte d'une déconvenue
Persécuté par les abus de langage
On déplore la discordance d'un engagement humaniste
Les interprétations qui démolissent le limpide proposé
Nous extrayent du réel
Sans habilitation au sensible
Il se démarque sans recul
Préservé des affects dissonants
Dans la froide neutralité de ses sombres démons
Le sanctuaire est situé dans un très ancien lieu de culte sous une falaise, appelé « Monte Fautenio ». Le gros rocher était vénéré par les cultes païens, qui l'avait identifié comme un lieu de forte énergie et d'utilité rituelle.
Chaque année, les pèlerins se rendent au sanctuaire pour rendre hommage au saint Besso. La fête plonge ses racines dans des rites anciens d'un culte millénaire. La tradition s'est transformée au fil du temps, se fondant aujourd'hui en dévotion d'un saint chrétien.
Le culte de saint Grat est aujourd'hui totalement perdu et son histoire a été quelque peu oubliée. Pourtant les Savoyards vouaient un culte fervent et bien établi à ce saint. Autrefois, il ne se passait pas un mois, dans les pays de Savoie, sans qu'une procession, une messe, une invocation à ce saint ne soit faite, en vue de prier contre les insectes et animaux nuisibles aux cultures et plus particulièrement contre les hannetons, les sauterelles et les rats.
Selon un légendaire totalement fantaisiste rédigé au XIIIe siècle, il aurait découvert en Palestine la tête de saint Jean Baptiste dans un puits, après que Salomé l'a fait décapiter.