Coronavirus pandemic affects Romania.
Watercolor and ink on Hahnemuhle paper 24x32 cm, 2020.
certains jours il ne voit rien dans sa ville pas de corps pas de bruit juste des choses et de l'espace ... de l'ouvert pour les corps
tout est encore à faire il faut tout commencer même si tu ne sais pas comment
les Etats Unis d'Amérique ne peuvent supporter que quelqu'un se lève, monte sur sa chaise et dise la vérité
(Julian Assange, Chelsea Manning, et tous les autres...)
la juge Vanesssa Baraitser, au tribunal de Belmarsh à Londres, ne fait plus un travail de juge - elle exécute simplement des consignes au service des Etats-Unis d'Amérique
(procès Assange à Londres)
les nouveaux trains respectent la distance de sécurité, ils ne vont nulle part
Confinement 19 : ce que je perçois chaque soir depuis chez moi, des tours illuminées en bleu, en soutien à tous ceux qui soignent.
Confinement 22 : jeux interdits , cela me rappelle un film célèbre de l'après-guerre!
HARI ÔM INDIA - 25 - En attendant l'heure du repas (2)
A HINDU MORNING
Jamais un Hindou n'entre de but en blanc et sans préparation dans le Gange : ce serait un sacrilège. Il s'asseye sur le bord de la rivière, puise dans ses mains un peu d'eau, et prie ainsi :
« Quelle que soit la couleur, ou ta qualité, puis ton eau être aussi sainte, aussi chargée de bénédictions que les sept fleuves sacrés. Ã’ Mère, permets que je me plonge en toi ! »
Alors que l'hindou commence ses ablutions voici que le soleil se lève lentement derrière la colline, et là, un étrange cérémonial débute. Les animaux salut l'arrivée de l'astre solaire. Le soleil est leur Dieu. Aussi, dès que paraît le Maître du Jour, les aigles se mettent à tournoyer dans le ciel de l'Orient ; les singes s'immobilisent, silencieux au sommet des arbres ; les écureuils eux-mêmes interrompent leur éternelle chasse aux noix et restent tout tranquille sur leur branche jusqu'à ce que la venue de la lumière soit chose accomplie.
Le sentiment religieux est aussi nécessaire à l'homme qu'à ses frères cadets les animaux, ces âmes privées de la parole, mais dont le silence est plus éloquent que les discours humains
Ayant de l'eau jusqu'au torse, le dévot hindou, joint ses deux mains et se met à prier face au soleil. Les prières en Indes ont une autre signification que chez les Occidentaux. Si vous quémandez sans cesse quelque chose, votre prière demeurera sans force. Mais si vous implorez Dieu, en temps de crise grave, non pas pour vous seul, mais pour le reste du monde, votre prière, faite dans un esprit de sacrifice, recevra sans le moindre doute une réponse du grand Soi divin.
Il faut garder à l'esprit selon les dires des Maîtres de Sagesse que toutes les vérités religieuses essentielles se sont communiquées d'homme à homme par le véhicule du silence.
HARI ÔM INDIA - 26 - Always look on the bright side of life
SUISSE : UN ESPOIR
Le gouvernement suisse donne de l'espoir pour sa population dans la crise du Covid-19, les poursuites devraient reprendre dès le 20 avril. Quel grand espoir pour tous ces suisses qui auront du mal de payer leurs factures, surtout leur assurance-maladie, suite à ce confinent forcé et qui joyeusement vont pour une grande partie se retrouver au poursuite et donc une nouvelle fois dans la mouise. Le Conseil fédéral ne veut pas suspendre les poursuites plus longtemps, car les autorités ont peur que les gens délaissent leurs factures. C'est celaaaaa ! C'est vraiment important de voir que les Têtes d'œufs du Conseil fédéral se soucient des particuliers et des indépendants et qu'ils se tracassent pour leurs factures impayés, fautes de moyen, dû à cette crise du Covid-19. Déjà qu'au début de la crise, les charognards des assurances-maladies, communiquaient qu'il y aura certainement une augmentation des assurances car le coronavirus allait faire exploser les coûts de la santé. On a vraiment tout pour se réjouir de l'après coronavirus.
Pendant qu'on y est, pourquoi le Ministre de l'agriculture, Pasmalin n'inviterait pas les suisses à venir aider les paysans à répandre du glyphosate dans leurs champs afin de sauver notre agriculture, où alors pourquoi le Conseil fédéral ne demande pas à Exit d'accélérer les suicides chez les vieux afin de limiter les effets du Covid-19. Toutes ces mesures seraient bénéfiques pour notre économie.
« La politique c'est le bac à sable des plus grands financiers mondiaux » (Frank Zappa)
HARI ÔM INDIA - 27 - Pèlerins en route sur les lieux saints de l'hindouisme
AYURVEDA (science de la vie)
L'ayurvéda, est une médecine traditionnelle indienne qui a le bon sens de rechercher les causes de la maladie avant même de proposer une thérapie avec des plantes, basée sur une existence réglée (nourriture, respiration, sommeil, sexe) et des massages pour libérer les circuits énergétiques du corps.
Pourquoi sommes-nous malades ?
Le malade est responsable de la maladie qui prend sa source dans un déséquilibre de sa force vitale.
S'y nous voulons guérir, nous devons trouver les moyens de remettre les circuits en fonction. Mélancolie, tristesse, colère, choc émotionnel, etc. causent une panne, aubaine de la maladie. Il s'agit de rouvrir les chakra obstrués, et que les flux naturels fassent leur travail. Dans certain cas, un mot, un sourire, une caresse peuvent guérir.
C'est un peu le contraire de notre médecine traditionnel qui utilisent la thérapie médicamenteuse (médica menteuse) qui soigne les symptômes sans aller aux causes.
« La Voie du Ciel
Ôte au riche donne au pauvre
La Voie de l'homme au contraire
Ôte au pauvre donne au riche
Lao-Tseu
HARI ÔM INDIA -28 - « Hari Ôm Baba ! Chapati ! Chapati ! Money ! Money !
GO ! GO ! CORONA
Hier soir, mon manager est venu me dire qu'à 21h00 il fallait que j'éteigne toutes les lumières de ma chambre. Je n'ai pas bien compris pourquoi il me demandait de couper la lumière à cette heure-là. J'étais en train de regarder un film quand soudain j'ai entendu des cris et des hurlements suivis de crépitements de feux d'artifice. Je suis sorti de ma chambre et j'ai vu toutes les maisons de Laxman Jhula illuminées de milles feux de bougies et de lampes traditionnelles. Les gens criaient « Long live India, our motherland » ou « Go ! Go ! Corona ». Petit moment de folie pour tous ces gens qui après 16 jours de confinement se défoulaient en attendant la fin du couvre-feu le 14 avril.
La scène qui déroulait sous mes yeux me rappelait la grande fête des lumières hindoues de Diwali, qui célèbre la victoire du bien contre le mal et qui se tient à l'automne.
Un mot d'ordre avait été lancé par le Premier ministre Narendra Modi, qui a appelé ses concitoyens confinés à activer des sources de lumière dimanche à 21H00 locales à leurs fenêtres ou sur le pas de de la porte, pendant neuf minutes dans les principales villes indiennes contre «les ténèbres du coronavirus», qui a forcé ce pays de 1,3 milliards d'habitants à se confiner.
L'Inde a officiellement largement échappé à la pandémie qui se déchaîne dans le monde, avec seulement 3.500 cas recensés, dont 83 décès, selon les derniers chiffres officiels. Mais selon les experts, ces chiffres sont vraisemblablement sous-estimés en raison d'un faible dépistage.
HARI ÔM INDIA - 29 - Youtube : « JANTA CURFEW À RISHIKESH » et « GO ! GO ! CORONA Lights for Mother India » - 2 petites vidéos sur mon confinement à Rishikesh (fait avec les moyens du bord)
CONFINEMENT MÉDITATIF (2)
Depuis la nuit des temps des hommes ayant acquis une certaine connaissance ne cessent de nous avertir sur les déviances de notre humanité. Ils ne nous jugent pas, contrairement à nos religions décadentes, ils veulent seulement nous indiquer le Chemin que l'humanité devrait emprunter pour sortir de l'ignorance. C'est simple, et en contrepartie ils ne demandent rien car le Chemin spirituel ne se monnaye pas.
Lorsque la spiritualité et la moralité n'existent pratiquement plus dans une partie du monde, ses habitants ne peuvent être ramenés à leurs bases spirituelles que par un grand choc ou une série de petits chocs. Ces évènements devraient en principe pousser la conscience des gens à se tourner vers l'essentiel, retrouver les vérités profondes, renouer avec leur divinité intérieure, ce qui leur éviterait de descendre plus profondément dans le piège et l'éclat trompeur des faussetés extérieures et de l'illusion des sens.
Mais en général, les bonnes résolutions prisent pendant les épreuves de la vie ne durent pas longtemps, il suffit de se souvenir de Tchernobyl, du 11 septembre 2001, de Fukushima, de la crise des subprimes en 2008, de toutes ces guerres régionales qui entraînent des exodes massifs, etc.
Pourquoi les hommes et les femmes ne veulent pas changer, ne veulent pas essayer une autre forme de vie, moins stressante, moins matérialiste, une vie plus simple, libérée des fantômes du passé, une vie construite sur la base d'une nouvelle compréhension de la coopération et de la connaissance ? Pourquoi les hommes et les femmes évitent-ils tout ce qui leur est inconnu ? Parce qu'ils ont peur de cette inconnue, parce qu'à l'école on leur a dit : « Faites comme tout le monde », car qui sort du moule dérange la foule. Les manipulateurs de notre humanité, les politiques, les religieux, les banquiers, les patrons d'industries, n'aiment pas les gens qui pensent par eux-mêmes, ils n'aiment pas les gens qui s'arrêtent pour réfléchir, pour méditer, toutes cette sale race d'ordures dirigeantes n'aiment pas les gens qui cherchent la liberté, l'égalité et la fraternité.
HARI ÔM INDIA - 30 - Ruelle vide de Ram Jhula
RISHIKESH
Entourée de petites montagnes, la ville de Rishikesh est située à la confluence de la rivière Chandrabhaga et du Gange. La tradition dit que c'est à Rishikesh que Vishnu aurait vaincu le démon Madhu.
La Bhagavata Purana affirme que pendant la création, les démons Madhu et Kaitabha auraient volé les Vedas de Brahma et les auraient déposés profondément dans les eaux de l'océan primitif. Vishnu les tua et récupéra les Vedas. Les corps de Madhu et Kaitabha se sont désintégrés en 2 fois 6, soit douze morceaux (deux têtes, deux torses, quatre bras et quatre pattes). Ceux-ci sont considérés comme représentant les douze plaques sismiques de la Terre. (Il faut se lever tôt pour comprendre la Bhagavata)
Cet endroit est donc un lieu sacré de l'Hindouisme et c'est une des raisons que les pèlerins se pressent dans cette ville car on considère que la méditation à Rishikesh conduit à l'accomplissement du salut. Mais c'est à partir de 1968 que cette ville est devenue célèbre grâce au Beatles qui y sont venus chercher la paix. Depuis, un grand nombre d'ashrams ont vu le jour et reçoivent chaque année des dizaines de milliers de personnes venues apprendre la méditation transcendantale, le yoga, la médecine ayurvédique et l'art de se faire avoir par de petits gourous de pacotilles plus intéressés à vos dollars qu'à votre salut.
C'est l'endroit idéal pour se ressourcer, pour se reposer, enfin je devrais plutôt dire, c'était l'endroit idéal, car aujourd'hui les bords du Ganges sont devenus très bruyants, les embouteillages sont monstrueux, la conduite des scooters sont à la limite du supportable et les klaxons sont le bruit de fond que vous entendez à longueur de journée. Bonjour la méditation, si vous recherchez le Nirvana, ici vous avez plus de chance d'atteindre un gros mal de tête et des acouphènes pour le reste de votre existence.
C'est pourquoi, le confinement que je suis en train de vivre est une grande chance, car j'ai retrouvé le Rishikesh des année 90. Calme, tranquille, avec très peu de monde, sans les marchands du temple, je ne pouvais rêver mieux. Je ne me lasse pas, entre 7h00 et 10h00, de parcourir de long en large les chemins, les ruelles, les ashrams, les rives du Gange et d'aller écouter les bruits de la jungle. Un vrai bonheur.
HARI ÔM INDIA - 31 - Ne fait pas partie de notre système de consommation
VIE QUOTIENNE DE L'INDIEN
Aujourd'hui, je n'ai pas grande inspiration, le ciel est chargé de nuages, il fait lourd et mon heure de yoga a été très pénible. Dans cet instant de paresse, j'ai donc choisi un texte de Lanza del Vasto tiré de son livre « Vinôbâ ou le nouveau pèlerinage »
Tousser, roter et péter
Ajoutons encore qu'ils ne se manifestent pas seulement par la langue ; ils savent mettre à se laver les dents (à quoi ils passent plusieurs heures par jour) autant d'emphase qu'à une allocution passionnée. Et quand ils se raclent la gorge avant de cracher on dirait qu'ils jouent à faire le lion. Dans une compagnie de plus de dix personnes ce rugissement ne cesse jamais, car ils se relayent pour l'entretenir.
Jamais en toussant on oublie de pousser des sanglots et des râles comme si on allait rendre, voire peut-être rendre l'âme.
Les petits mystères de la digestion sont divulgués avec éclat. On en parle comme ailleurs de politique.
On rote en levant la tête comme le ténor qui pique son contre-la célèbre ; et l'on a soin d'y ajouter dévotement un « ôm Bhagavane » en manière de dédicace.
D'ailleurs les « vents-d'en- hauts » ont leur juste place dans les Ecritures Sacrées, ainsi que les « vents-d'en-bas ». Ils font eux aussi de leur mieux pour apporter leur note à ce concert. Il arrive qu'un personnage digne et courtois vous salue et puis profère en s'en allant un long pet articulé.
Notons d'ailleurs que les éternelles et infernales vociférations du plus assommant de nos voisins de chambrée gardent l'innocence d'un pet. Ni mauvaise parole, ni gros mot, ni injure, ni moquerie méchante, ni plaisanterie obscène, ni médisance, ni blasphème : c'est l'ébrouement d'un aimable peuple qui aime à communiquer.
La voie la mieux frayée
est aussi la plus trompeuse.
Sénèque
