Ils parlaient sous les platanes
et ça comptait pour les bambous
chaque perle de rosée tombait
Le monde s'enroule sur un mur
De mur en mur
Je l'entend
petit coup frappés frais
Tes reins en souffrent encore
des petits coups frappés
mais le ressac t'apporte
des vérités d'enfant
Car ils avaient posé
pudiquement un feutre
violet sur sa voix
un filtre de deuil sur son chant
Jamais cela ne s'ouvrait tout à fait
son chant au pépiement éteint
espérait le baiser
Les dix hommes avaient la voix
le mur du monde tenait la lumière
sa gorge éteinte portait le filtre
Le pêcheur se penche et fouille
dans la vase
le désir de chant s'éteint
et meurt aux pieds ensablés
Les petits mutants sont partis en laissant leurs vieilles peaux derrière eux...
Les philosophes voyaient dans l'étonnement et l'émerveillement le commencement de la sagesse. Einstein disait : "Il n'y a que les imbéciles qui ne s'émerveille pas" Le monde est peuplé en majorité d'imbéciles !
Les primevères et les paysages ont un défaut grave : ils sont gratuits - Aldous Huxley
Champ de pommes de terre au pied d'un cerisier qui domine une partie du Val d'Hérens
14 juillet - Le monde compte trop de héros au service de toutes les causes, il lui manque des saints, quelle que soit leur religion - Hubert Beure-Mery
Arbres vacances
Voici le premier arbre d'une séquence vacances dans laquelle j'abandonne mon arbre fétiche car je suis loin et je présente des arbres rencontrés lors de nos pérégrinations. Celui-ci est extraordinaire car il pousse sur les collines de travertins de Pamukkale en turquie.
