GE - Une photo par jour
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New York: ballons sur Brooklyn Bridge

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New York: le quartier d'Il était une fois en Amérique

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New York: parc de la mairie

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Zurich: nouveau concept italien de bar-pizzeria-self

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Paris: un verre de trop au Harry's Bar et j'essaie les fonctions créatives de mon nouvel Olympus...

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Paris: petits plaisirs parisiens

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Paris: nuée de pigeons poétiques

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En route pour le boulot

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Si tant tellement ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

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À la recherche du soleil du matin par -38. Mais comment se fait-il que les branches ne se brisent pas sous le poids par ce froid ? Ça deumeure un mystère pour moi

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Bonjour les Cadillacoises et les Cadillacois :)

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Collectif des enfants de Preissac

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La vie rien de moins

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Rivière Kinojavis à Preissac

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Day 4 - Aura

Dans le réfectoire, après la session de yoga du matin, une allemande d'une cinquantaine d'années est assise sur le sol. Sur un tapis de yoga bleu. Elle est blonde, porte un tee-shirt bleu, ses cheveux sont courts. Le soleil qui filtre à travers la moustiquaire crée des éclats de lumière bleue et dorée. Ses cheveux lui dessinent alors comme une couronne de lumière autour du visage. Sa peau blanche est éclairée par des éclats de bleu.

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Day 5 - From the Top

(hors champ)
A l'ashram il y a un endroit où tous les yogis peuvent trouver un peu de réconfort : on peut y acheter, entre autres, des salades de fruits, des jus, des noix de cajous, des amandes. Bien entendu, l'ensemble est sensé suivre le régime stricte prescrit par l'Ayurveda, mais finalement, on trouve beaucoup plus de monde que prévu à la Health Hut.
Même le chien vient s'y reposer.

(Into the frame)
Au premier plan une natte de bamboo, deux petites tables avec des sièges de plastique rouge. On dirait qu'elles attendent des clients, mais personne ne vient.
Au lointain on aperçoit la colline, verte, verte, verte.
Au deuxième plan, au centre de l'image, un dattier. Sur la gauche, un bananier qui a l'air de sourire avec ses larges feuilles qui donnent de l'ombre à son pied.
Au troisième plan, sur la gauche, on peut distinguer le toit d'une petite maison. Le rouge orangé du toit se détache du reste de la jungle.

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Day 6 - Jay

(hors champ)
Aujourd'hui j'ai pu acheter à la boutique de l'ashram une nouvelle tenue pour me changer. Je vais pouvoir laver mes vêtements de yogi pour en passer de nouveaux : Jay (victoire).

(into the frame)
Un fil à linge jaune traverse la moitié supérieure de l'image. Sur le fil, pendu, un pantalon blanc. À l'arrière blanc, un mur fait de feuilles de coco tressées.

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Day 7 - The astral traveller

(hors champ)
Plan d'ensemble : le Hall de méditation. Je suis assise au fond, sur le côté droit de la salle. A la gauche, mon amie Lucy, ma compagne d'asana. Lucy, comme son nom l'indique, est lumineuse. Elle illumine le jour de fulgurances qui me font éclater de rire.
Ce soir, comme chaque soir à 20 heures, l'ensemble des yogis se rend au Hall de méditation. On s'assied en silence pour une trentaine de minutes, dans le noir. A la fin de ce long silence, on rallume les lumières et la foule chante « Hare Krishna, Hare, Hare... ».

(into the frame)
Devant moi, quatre cent pèlerins à tee-shirt jaune et pantalon blanc. Au fond une scène. Au centre de la scène se trouve une immense statue de Shiva en bronze. Devant Shiva, trois divinités de pierre noire, recouvertes de tissu orange comme si elles étaient habillées.

Un peu en avant, de chaque côté, les portraits des gurus et leurs statues.
Sur la scène, quatre swamis. Un vieux tamoul, une jeune Orya, deux britanniques.
Lucy soudain éclate de rire et me dit :
- « je soupçonne celui du milieu d'être un astral traveller : il ne bouge pas d'un pouce ! »
Je photographie la scène en éclatant de rire. L'image est floue. J'ai perdu toute ma concentration.

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Day 8 - La petite fleur aux pieds de la Déesse

(hors champ)
Ce matin, me rendant aux bords du lac pour rejoindre le cours de yoga, je me suis aventurée dans la pénombre. A l'entrée du hall, aux pieds de marches on trouve deux statues de Bhagavati. Elles sont à l'échelle un et demi de la taille humaine. Ce matin, sur ce pied plus grand que nature, se trouvait une offrande. Une petite fleur de jasmin blanche déposée sur une feuille verte. J'ai trouvé la trace du geste adorable.

(into the frame)
Gros plan sur le pied de la statue taillée dans du granit noir. Au centre, un couple de fleurs disposé sur une feuille verte. On distingue clairement les ongles de la statue, tout comme ses bijoux de cheville.

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Day 9 - L'hippocampe

(hors champ)
Dans le hall de la cantine, alors que je pratique l'asana du poisson, je regarde, tête retournée, les fourmis monter une colonie à travers la moustiquaire. Le trou déchiré dessine comme un hippocampe.

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Day 10 - Suraji

(hors champ)
En allant se baigner au lac, je photographie Suraji, yogi des himalayas, qui vient, chaque jour à la même heure. Il veut apprendre à nager mais il a peur. Il ne respire pas entre deux brasses. C'est comme s'il était incapable de faire usage de la technique du yoga pour apprendre à nager. Chaque jour, il demande alors conseils à des européens pour apprendre la brasse. Depuis que je suis arrivée, il progresse à une vitesse incroyable.

(into the frame)
A l'arrière plan, des montagnes dont la couleur tire sur le bleu.
Au centre gauche, Suraj, un indien dont les traits sont admirablement dessinés. Il a de grandes oreilles et le nez tout à fait droit. Ses cheveux lui tombent au milieu du dos. Son corps, mince et élancé, ressemble à celui d'une femme. Planté dans le lac comme au milieu de l'image, son corps fait des ondes. Il me sourit.

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Genève

A quand les lunettes Google pour Streetview que nous puissions déchiffrer les sms des passants ?

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Il y a 30 ans, il m'avait pris en stop entre Berne et Zurich. Aujourd'hui, il habite sur un bateau dans le port de Barcelone

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Genève

Manifeste pour libérer l'ocytocine

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Genève

Coins de rue et images immondes

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What about if she only wears Chanel No 5 ?

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Genève 17h15

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... or longer: that is the question

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Carnet de route d'un UPjiste -Un hiver indien - 14 - Le sommeil, c'est sacre pour une vache

JOUR DE FETE À BAGESHWAR

Bageshwar est une agréable petite ville se trouvant au fond d'une vallée qui se situe au confluent de la Gomti et de la Sarju. C'est une ville où tout au long de l'année des pèlerins indiens viennent se recueillir dans l'ancien Bagnath Temple, un temple de pierre consacré au dieu Shiva, ornés d'impressionnantes sculptures. Important carrefour de transport, cette agglomération possède aussi des ghats (marches au bord de la rivière) où le pèlerin vient y faire ses ablutions. Des crémations ont lieu à l'endroit où les deux rivières se rencontrent, l'eau et le feu sont deux symboles indissociables de la vie religieuse de l'hindoue, depuis sa naissance jusqu'à sa mort. Qui dit pèlerins, dit aussi « marchands du temple », plusieurs bazars sont éparpillés dans toute la ville.

Ce que j'ignorais en arrivant à Bageshwar, c'est que la ville était en ébullition, car avait lieu l' « Uttrayani Mela Festival » une des plus importantes fêtes qui se déroule chaque année à la fin janvier. La ville était envahie par des milliers de personnes venant de tous les coins de la région. Les marchands avaient installé leurs étales partout dans la ville tandis que les bords de la rivière étaient squattés par une centaine de camelots qui avaient étalé leurs babioles partout où le terrain le permettait. On avait aménagé deux ponts pour rejoindre l'autre rive, contrôlée par la police, qui réglait le mouvement de foule qui s'agglutinait dans le désordre pour se rendre au « Luna Park » où les diverses attractions foraines les attendaient. Se déplacer dans cette multitude était particulièrement difficile.

Après avoir trouvé une chambre à l'hôtel Annapurna, (300 roupies, 4,80 frs) je suis allé faire un tour dans cette foire. Inutile de dire qu'une des grandes attractions de cette fête ce fut moi. Seul touriste étranger au milieu de ces milliers d'indiens, je ne suis pas passé inaperçu. Beaucoup d'Indiens voulaient se faire photographier en ma compagnie. On m'interpellait de partout, me demandant: «You comme from ?», « Switzerland », « Oooh ! Switzerland, very beautiful country». Les plus jeunes se moquaient de moi, les vendeurs voulaient me vendre leurs camelotes et les saddhus me courraient après me demandant « bakchich ! bakchich ! ». Par contre une chose m'a étonné, parmi toute cette masse, je n'ai vu qu'un mendiant qui se trouvait devant l'entrée du temple de Bagnath, qui ne quémandait même pas l'aumône, se contentent d'attendre qu'on lui donne une piécette dans le bol qui se trouvait devant lui.
En fin de compte j'étais heureux de me trouver dans cette foule bariolée, m'amusant de les voir s'amuser, de me dire qu'ils en ont de la chance de pouvoir encore se divertir avec cette candeur qui leur est propre. Mais pour combien de temps ? Leurs enfants, ont déjà un pied dans ce monde illusoire du marché de consommation dans lequel, nous autres occidentaux, avons vendu nos âmes au diable !

« Mais il doit apprendre qu'accumuler n'est pas réaliser. Ce qui le révèle à lui-même, c'est la lumière intérieure, et non les objets extérieurs. » Rabindranâth Tagore

Le lendemain, je suis retourné voir les attractions au « Luna Park »; il y avait moins de monde que la veille. Les fêtes foraines indiennes, c'est quelque chose d'incroyable. Moi qui viens d'un pays où pour ce genre d'activité les contrôles de sécurité sont d'une rigidité maladive, ici, en Inde, un fonctionnaire de l'Etat du canton de Vaud responsable de la sécurité, s'il voyait l'état des différents manèges, il demande immédiatement sa retraite anticipé, retire son deuxième pilier, va s'acheter un appartement dans les montagnes valaisannes pour pouvoir promener son chien qui laisse des merdes partout dans la rue du vieux village, pendant que sa femme regarde à la télé « Top Modèle » en se demandant si Brook, la quarantaine passée, enceinte du mari de sa sœur, va avoir une fille ou un garçon, ou peut-être des jumeaux.
Je suis moi-même sidéré par l'état du matériel sur lequel les indiens se divertissent. Et pourtant ça tourne, ça grince, mais ça tourne, ça branle, mais ça tourne, c'est rouillé, mais ça n'empêche pas de tourner. Il y a des forains qui ont des génératrices pour faire tourner leurs installations, d'autres qui sont branchés sur le réseau électrique de la ville. Comme il y a souvent des pannes de courants, ceux qui sont branchés sur le réseau, font moins d'affaires, car ils ont leurs attractions souvent immobilisées. Les gosses déjà installés, attendent que ça démarre ! Au bout d'un moment les parents perdent patience et retirent leurs enfants du manège demandant à être remboursés. Et c'est le commencent des palabres avec le forain. Les plus heureux sont ceux qui ont des manèges pour les petits, les carrousels n'ont pas de moteur, donc ils les tournent à la main, comme ça au moins ils ne risquent pas de tomber en panne.

J'ai eu envie à un moment donné de trouver un lieu calme. Je suis donc allé me promener sur la colline qui domine la ville et sur laquelle se trouve un temple. En montant, j'ai rencontré des policiers qui surveillaient à la jumelle le secteur où se déroulait la fête. Ils surveillaient d'éventuels trafiquants ou fauteurs de troubles, en les signalant à leurs collègues qui se trouvaient dans la foule.
Je me suis assis près du temple où l'on pouvait admirer une partie des majestueuses montagnes himalayennes, appréciant le calme qui régnait autour de moi. Ensuite je suis retourné à l'hôtel.
Durant une panne d'électricité, je suis descendu boire un chai dans le dhaba juste à côté de l'hôtel. Je regardais la colline où l'après-midi j'étais allé me promener. Une vingtaine de rapaces tournoyaient au-dessus de l'endroit où j'avais contemplé les montagnes, j'étais intrigué par le comportement de ces oiseaux de proie. Les indiens se sont mis eux aussi à regarder la colline en pointant leurs doigts en-dessous du vol des rapaces : un léopard des neiges et deux de ses petits venaient d'apparaître furtivement.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 15 - La semeuse

SEUL AU MILIEU DE LA MULTITUDE

Voilà bientôt 15 jours que je suis arrivé en Inde et je n'ai rencontré que trois touristes étrangers appartenant à ma race. En faites, je les ai entrevu, car ils étaient en train d'admirer un magasin de casseroles dans le bazar d'Almora, je n'ai pas voulu les déranger. Pas le moindre touriste occidental dans tout l'Uttaranchal, c'est assez surprenant, mais je suis le dernier à me plaindre de cette situation. Il faut dire aussi que tous les endroits que j'ai visités dans l'Uttaranchal ne sont pas adaptés au confort que recherche en général le touriste venant de pays européens ou nord-américains pour ne citer qu'eux.

Par exemple je n'ai trouvé qu'une seule banque dans toute la région, qui changeait mes francs suisses. La ICICI BANK d'Almora est la seule qui change la monnaie, la Bank of India, ne change que les Traveller chèque. Quand j'ai effectué mon change, on aurait dit que c'est la première fois qu'ils voyaient des francs suisse. Il m'a fallu trois quart d'heure pour changer 200 frs. Trois personnes ont trituré mes 2 billets pour voir s'ils étaient authentiques. Mais par contre tout le monde a été très aimable et très gentil en s'excusant pour toute la paperasserie qu'il me faisait subir. J'étais déjà content d'avoir trouvé une banque qui veuille bien faire le change car j'aurais dû écourter mon voyage dans l'Uttaranchal car je n'avais pas assez changé à Delhi. Le voyage nous apprend aussi à être patients.

Autre difficulté pour le touriste qui ne voyage pas en « bande organisée », c'est que tout est indiqué en hindi. Ici, à Bageshwar pas le moindre panneau inscrit en anglais. Les menus sur les cartes sont tous inscrits en hindi, si vous ne connaissez pas les plats indiens vous êtes mal barrés. Il y a 20 ans, j'aurais eu du mal à me faire à cette situation, mais heureusement j'ai évolué dans ce sens-là. Le grand progrès que j'ai fait, c'est de m'être adapté à la cuisine indienne et de l'apprécier. Avant j'étais « Continental food », je n'aurais pas tenu une semaine dans l'Uttaranchal. Aujourd'hui, dans un dhaba j'ai voulu essayé un plat à base de pommes de terre que je ne connaissais pas. Le cuisinier m'a averti trois fois qu'il était très fort car il contenait beaucoup de chili. Pour qu'un indien t'avertisse que le plat est fort, c'est qu'il doit vraiment être fort. Il était effectivement très fort, mais j'ai fini mon assiette. Après ça il ne faut pas embrasser votre partenaire, sinon vous lui brûler l'œsophage, faites exploser son estomac et lui pulvériser la tuyauterie et le pot d'échappement.

Par contre les avantages, c'est que les hôtels ne sont pas chères à cette saison. Le prix le plus élevé que j'ai payé c'est 7,10 frs et c'est l'hôtel « Uttaranchal Deep » « All types Rooms Are Available » à Pithogararh. Il ne faut pas être regardant sur la qualité des chambres qu'on vous offre, mais apparemment les indiens apprécies ce genre d'établissement, du moment qu'ils ont la télé.
Justement il se fait tard et mon moment de distraction, c'est l'heure de mon zapping sur les chaînes indiennes. Il y a tous et n'importe quoi. Si la télévision c'est le reflet de cette société indienne, je comprends pourquoi les Grands Sages sont partis se réfugier dans les recoins les plus reculés de l'Himalaya.

« Dans le désert, la jungle ou sur les hautes montagnes, l'adepte trouve la paix lui permettant la contemplation sans interruptions extérieures » Sirdar Ikbal Ali Shah

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 16 - Jeune paysanne de Baligath

EN LONGEANT LA RIVIERE

Ce matin je décide de quitter les bruits assourdissants de la ville pour aller me promener dans la campagne environnante de Bageshwar. Depuis ma chambre d'hôtel, j'ai repéré un village qui est à environ 5 km et j'en fais le but de ma ballade. Pour y arriver il faut suivre la rivière Gomti par des petits chemins qui traverse des champs en escalier. Je pars toujours au hasard, je choisis en général un point qui domine la vallée, qui est souvent un temple ; quand je ne suis pas sûr du sentier que j'ai emprunté, je montre le temple à une personne que je rencontre et elle me m'indique le bon chemin. Les gens sont contents de t'indiquer le chemin et pour moi c'est rassurant, et même si on ne parle pas la même langue c'est un petit moment d'échange. Quand on part au hasard on ne peut pas être déçu puisque l'on s'attend à rien. Dès qu'on est loin du bruit des klaxons la campagne devient un vrai havre de paix.

Arrivé à environ 1 km du village de Balighat, j'aperçois les toits colorés d'un temple qui se trouvait sur une presqu'île de la rivière. Un prêtre était sur le balcon, il m'aperçoit et me fait signe de venir. Il m'indique le chemin que je dois prendre pour le rejoindre. Arrivé à la porte du temple je me déchausse, et constate qu'à part les deux prêtres, il n'y a que des femmes qui font leurs dévotions. Dans l'enceinte il y a plusieurs petits temples qui renferment chacun un dieu ou une déesse, le dévot va rendre son culte dans le temple où trône son dieu favori. Les Hindous pensent qu'être en présence d'un homme saint, d'un dieu, ou bien voir l'un ou l'autre, les toucher, leur rendre hommage, suffit à vous conférer une partie de leurs vertus.

Comme à chaque fois, je demande au prêtre à quelle divinité le temple est consacré. Il me répond que ce lieu sacré est dédié à la déesse Devi, épouse de Shiva. Décidément je fais tous le tour de la famille du dieu Shiva, après avoir connu sa mère au mont Dhwaj à Pithoragarh, voici maintenant son épouse qu'on me présente.
Je dois avouer que je m'y perds un peu dans la cosmogonie hindoue, pour quelqu'un qui n'a pas baigné dans ce monde de dieux et de déesses depuis sa tendre enfance, il n'est pas facile de s'y retrouver. Et puis l'hindouisme, est l'une des plus vieilles religions du monde, elle n'a pas de fondateur humain, même légendaire. Cette religion repose sur un vaste corpus de textes nommé : Véda. Ces textes sont réputés avoir été exhalés par l'Absolu (Brahman) à l'origine des temps et « entendu » par des sages appelés rishis, qui l'auraient ensuite transmis de bouche à oreille à leurs disciples.
À la différence de notre religion chrétienne, elle ne comporte aucun article de loi auquel les fidèles seraient tenus de croire sous peine de tomber dans l'hérésie. L'Hindouisme ne s'organise pas en une Eglise avec à sa tête un personnage comme le pape ou le dalaï-lama, elle n'a pas de hiérarchie. On compte aujourd'hui plus de 800 millions de personnes adeptes.

Après la visite de Devi Temple, je continus ma promenade et arrive à un petit hameau d'une dizaine de maisons. Voyant un magasin je m'arrête et demande s'ils ont du chai (Thé au lait épicé). Il s'empresse de me faire assoir et m'apporte au bout de quelques minutes mon thé. Il était délicieux, le meilleur que j'avais bu jusqu'à présent. Je sors mes roupies pour payer et l'homme me dit que c'est offert et qu'il refuse mon argent. Devant ce geste je suis confus et le remercie. Que de bonnes vibrations ! Que de bonnes vibrations !

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 17 - Erotisme d'un temple sacre, erostisme de la publicite

EROTISME EPICE À L'INDIENNE

Pour ma dernière journée à Almora, je m'en vais flâner à Lalal Bazaar, une rue piétonne bordée de devantures richement sculptées, qui constitue un lieu de promenade agréable. Mes pas me mènent jusqu'au Nanda Devi Temple, datant de la période chand, qui est couvert de sculpture, dont certaines à caractère érotique à faire rougir une grenouille de bénitier.

C'est un paradoxe, l'Inde réprime la sexualité comme peu d'autres sociétés dans le monde, mais nombres de ses temples vénèrent l'érotisme et l'ont immortalisé dans la pierre.
Nous habitons la « Région du Désir », cette planète où ce sentiment, pour notre malheur, règne en maître. Les bouddhistes, particulièrement, l'affirment : Désir des biens du monde, désir de puissance et d'argent, désir d'immortalité, désir aussi du corps de l'autre. Notre but dans cette existence est justement de vaincre le désir, de se détacher de ce matérialiste qui nous emprisonne afin de nous délivrer de la souffrance.

« La roue est brisée. Le plan sans désir est atteint
Le lit du fleuve est à sec, l'eau ne coule plus
La roue brisée ne tournera plus
Ceci est la fin de souffrance. »
Udâra Sutta

Rien d'étonnant si Kama, la divinité de l'amour, à la fois cosmique et sexuel, est un des dieux les plus puissants et les plus anciens de l'Inde. Le Rig-Veda, le plus ancien texte rédigé en sanscrit, assurent même qu'il est le plus puissant des dieux.
L'Inde est aussi le pays des traités d'amour, dont le plus célèbre, le Kâma Sûtra. C'est sous l'empire de la dynastie Gupta (milieu du 2ème siècle apr. J.-C. – 585), apogée de l'Inde classique qui vit l'énigmatique Vâtsyâyana compiler cette antique traité de l'art d'aimer. C'est dans un univers oisif et raffiné où la bourgeoisie urbaine se vouait, avec ses serviteurs, entremetteurs, eunuques et prostituées, à réaliser tous ensemble, « Les trois but de la vie » : La Vertu (Dharma), la Prospérité (Artha) et l'Amour (Kâma), soit la vie rêvé d'une civilisation saturée de religion.
Bien loin d'un livre pornographique ou ésotérique, comme on le croit, le Kâma Sûtra se veut une étude « technique » des soixante-quatre positions de l'amour physique, hétérosexuel, impartial et systématique de cette dimension essentielle de l'existence. Les Indiens du 21ème siècle s'abreuvent encore de cette grande œuvre de civilisation.

Pour ceux qui sont blasés et qui ont déjà expérimenté le Kâma Sûtra Suisse, c'est-à-dire les positions du missionnaire, de la levrette, de la brouette et de la raclette, voici quelques façons d'épicer à l'indienne vos folles nuits d'amour.

Le bas du corps de la femme qui soulève ses cuisses est pris de travers par le garçon qui la pénètre ; c'est ce qu'on appelle la Grande Ouverture.

Entourant les flancs de la femme avec ses deux cuisses, les genoux sur le côté, il l'élargit. Cette posture exige de la pratique est appelé la Reine du Ciel.

Le garçon est debout, adossé contre un mur. La fille s'assied sur le siège formé par ses deux mains. Entourant son cou de ses bras, elle déploie ses jambes le long du mur, l'emprisonnant entre ses cuisses. C'est la Posture Suspendue.

Tenant enlacée par-derrière la femme qui lui tourne le dos, il la retourne. C'est la Tournante, qui demande de la pratique

Et pour terminer, la Pose du Clou, avec une jambe sur la tête et l'autre en extension, le garçon la pénètre. Mais attention cette position nécessite une certaine expérience, au risque de vous retrouver bloqué. La tête de votre assureur quand vous lui annoncez que vous êtes en arrêt de travail maladie à cause de la Pose du Clou.

« Je salue aussi les anciens sages qui ont exposé les conceptions de leurs temps concernant notre sujet (...) Parmi eux, Nandi, le compagnon de Shiva, mit à part les mille chapitres concernant la sexualité créant le Kâma Sûtra. »

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Carnet de route d'un UPjiiste - Un hiver indien - 18 - Alors chef, qu'est-ce que tu nous mijotes aujourd'hui ?

GOODBYE, MISTER SHAH

C'est le départ d'Almora, je quitte le Kailas Hotel et son sympathique propriétaire Mr. Jawarhar Lal Shah. J'en avais fait ma base, laissant ma valise dans ma chambre afin de n'être pas trop chargé pour visiter la région du Kumaon dans l'Uttanranchal. Ce n'est pas facile de devoir dire adieu à une personne âgée de 96 ans qui se trouve proche du Grand Voyage. En tout cas je lui souhaite d'arriver centenaire comme son vieil hôtel qui porte le nom d'une montagne considéré par les Hindous comme la demeure de Shiva, le Kailkash au Tibet. Je rêve d'en faire un jour le tour avec les pèlerins tibétains, mais pas dans les conditions actuelles. Tant que la Chine aura la main mise sur le Tibet il n'est pas question que je mette un pied dans ce pays occupé.
Le Kailas hôtel porte les traces d'un passé qui n'a pas dû être triste. Il n'y a qu'à voir les peintures qui ornent les murs que les clients ont laissés. Pour certaines, copies de pochettes de 33 tours des années 70, pour les autres celles des dieux qui peuplent les montagnes de l'Himalaya, des paroles d'Amour et de Sagesse et des compliments pour l'amabilité et la gentillesse de Mister Shah qui a marqué ses hôtes par son ouverture d'esprit et sa bonté qui se lit sur son visage. C'est peut-être le seul banquier au monde que je connaisse qui me parait sincère et honnête, il mérite tout le respect, car sa confrérie ne peut pas en dire autant.

Mr. Shah me présente le portrait de son père. « Il est mort » qu'il me dit. Si le père était encore vivant et que son fils à 96 ans, alors là, je leur demanderais la recette de l'élixir de longue vie, et j'en achète tout de suite un litre.

Je suis venu à Almora pour deux raisons, premièrement c'est que c'est une des seuls régions des contreforts de l'Himalaya que je ne connaissais pas, et la deuxième, c'est ici, non loin de Kasar Devi Temple, où médita Swami Vivekananda, que passa une partie de sa vie le Lama Govinda, auteur du livre « Le Chemin des nuages blancs ». J'ai visité un petit temple tibétain qui lui est en parti consacré, en tout cas son portrait trônait en compagnie d'autres personnalités religieuses tibétaines. J'aime voir les endroits où des personnages qui m'ont marqué, ont vécu, afin de sentir l'esprit du lieu, de comprendre pourquoi ils sont venus s'installer dans cette région, qu'est-ce qui a pu les inspirer, etc. J'ai été rarement déçu, car j'ai trouvé souvent des réponses à certaines de mes interrogations. Cherche et tu trouveras, dit l'adage.

Grâce à eux, je n'ai pas découvert l'Inde des guides touristiques, mais une autre Inde, celle qui peut encore vous faire rêver. Il suffit de vous brancher sur certaines longueurs d'onde et de temps en temps vous recevez un message « apporté par le Vent des Himalaya».......
Grâce à tous ces mystiques, ces Maîtres de Sagesse, ces écrivains, ces explorateurs, ces peintres, ces aventuriers, j'ai parcouru le Cachemire légendaire qui recèle encore bien des mystères, le Ladakh, où seul, j'ai assisté à la danse des Mystères durant 2 jours dans la vielle gompa de Chamray, le Spiti, le Kinnaur, Shimla, ancienne capital d'été de l'époque coloniale, Mac Léod Ganj, résidence du Dalaï Lama et du Gouvernement tibétain en exil, la vallée de Kullu et notamment Naggar, où vécurent Héléna et Nicolas Roerich, une vallée où les esprits sont encore en activités, Rishikesh, Gangotri, Katmandou, Darjeeling, Kalimpong, Bénarès la sainte au bord du Gange, Jaisalmer au Radjasthan, etc.
Tous ces voyages m'ont fait découvrir un autre univers, un autre monde que je ne soupçonnais pas et ont changé ma perception et ma vision de l'esprit qui ont conditionné ma vie. Mais tout cela c'est personnel, on ne commente pas son voyage intérieur. Il y a autant de religions qu'il y a d'hommes et de femmes sur terre, chaque Être humain à son Chemin à parcourir, c'est à chacun de découvrir la voie qui le mènera vers l'Esprit de Vérité. Ce qui touche le Cœur, on le garde pour Soi, car s'y on se mettait à parler les gens ne vous croirais pas et vous passeriez pour un illuminé, sujet à la moquerie des imbéciles qui eux, ont tout compris et de haine pour ceux qui en ont fait un commerce.

Parler beaucoup est source de danger
Le silence est le moyen d'éviter l'infortune.
Le perroquet bavard est enfermé dans une cage,
D'autres oiseaux ne sachant pas parler volent partout librement

Trésor Précieux des Discours Elégants, Stance 118

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver Indien - 19 - Manœuvre militaire d'une unité du régiment du Kumaon

RANIKHET, PASSE COLONIAL, PRESENT MILITAIRE

Ranikhet, dernière étape de mon escapade hivernale dans la région du Kumaon, avant de redescendre vers des cieux plus cléments au niveau de la température.
Ranikhet est une station climatique à 1849 mètres d'altitude. En quête de fraîcheur au plus fort de l'été, les Britanniques avaient construit des stations climatiques sur les contreforts de l'Himalaya. Certaines d'entre elles, ont survécu à l'Empire et conservé un cachet colonial et c'est le cas de Ranikhet.

Ici le paysage est superbe, tout à fait typique des montagnes himalayennes, couvert de cèdres déodars, de majestueux cyprès, de pins centenaires et de chênes. De Ranikhet, la vue sur les cimes neigeuses de la Nanda Devi (7816 m.), du Tsishul (7120 m.) et dans le lointain du Panchachuli (Cinq Cheminées) est encore plus éblouissante. (Même si je suis frustré au point de vue photo, forte luminosité et ciel voilé.) Ce n'est pas un hasard si dans les alentours, cette nature à receler dans le passé des abris et des refuges pour les sages, notamment à une trentaine de kilomètres, la grotte du célèbre Yogi Christ Babaji, le Maître immortel qui a initié en 1861, le grand adepte Lahiri Mahasaya.

Aujourd'hui Ranikhet, ce n'est pas la sagesse qui domine la ville, mais plutôt la force, car elle accueille en son sein le régiment du Kumaon. Partout les militaires sont présents et il est difficile de savoir ce qui est autorisé de photographier et ce qui ne l'est pas, la police militaire est présente partout et mon appareil photo constitue un sujet d'interrogation et des regards soupçonneux.

Je me souviens en 1999 d'avoir rencontré à Rishikesh un militaire de ce régiment qui effectuait un pèlerinage durant une permission, après s'être battu à Kargil dans l'un des nombreux conflits qui opposent l'Inde et le Pakistan. Les deux armées s'étaient affrontées pour un bout de rocher, dans une région montagneuse recouverte de neige située entre le Cachemire, le Pakistant et le Ladakh. Cette bataille de Kargil avait été un véritable massacre pour les deux belligérants et avait marqué les esprits, tant du côté indien que pakistanais. Le cinéma bolywoodien s'est même emparé de cet épisode tragique pour en faire un film célèbre à la gloire de ces soldats qui se sont battus héroïquement pour un bout de caillou dédié à la grandeur de l'Inde.
Le militaire, tireur d'élite dans son régiment, avec qui j'ai partagé un chai, n'avait rien d'un héros. Il y avait de la tristesse dans son regard, marqué de temps en temps par de long moment de silence. Il devait retourner dans la région de Kargil, ça ne l'enchantait guère car là-bas, ce qui se passait, ce n'était pas du cinéma.

Depuis la déchirure de l'Inde en deux, puis en trois lorsque le Bangladesh naquit dans le sang, le Pakistan est l'ennemi héréditaire. Inutile ici de discuter. Le matin, quand ils vont au toilette faire leur besoin, les indiens disent : « Je vais au Pakistan.»

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 20 - – Loin du bruit et de la pollution, forêts et montagnes sont devenues le refuge des Sages.

THE TIMES OF INDIA

Aujourd'hui, c'est jour de fête en Inde, c'est le jour de l' « Indépendance de la République Indienne ». Le temps est mitigé et la grande partie des magasins sont fermés, il n'y a pas grand-chose à faire aujourd'hui. Comme demain j'ai un long trajet en bus jusqu'à Haridwar, la ville sainte au bord du Gange, j'ai décidé de me reposer et de ne rien entreprendre de spécial. J'achète le « Times of India », un des plus gros tirage en Inde, afin de me reconnecter au monde, avant de retrouver Rishikesh où je vais passer la deuxième partie de mon voyage.

AVALANCHE KILL'S SWISS IN J&K'S GULMARG
Vendredi 24 janvier, un homme de nationalité Suisse a été victime d'une avalanche à Gulmarg, station de ski au Cachemire indien. Les secours sont intervenus, mais malheureusement le skieur Suisse n'a pas pu être sauvé.

Pourquoi venir mourir sous une avalanche en Inde, alors que nous en avons pleins en Suisse ?

$2'500 BAIL FOR BIEBER AFTER DRUNK DRIVING ARREST
Justin Bieber, 19 ans, a été arrêté par la police à Miami Beach en état d'ébriété au volant de sa voiture. Le juge la condamné à une amende de 2'500 $.

Si Justin Bieber regarderait www.uneparjour.org il aurait pu suivre mes conseils : « AFTER WHISKY DRIVING RISKY » « Conduire c'est risqué après un whisky »

FRENCH FIRST LADY HEADING TO INDIA TO BACK CHARITY
Son mari président crée de la pauvreté et sa première dame crée des œuvres de charité pour venir en aide aux pauvres !

J'ai l'impression de lire « Le Matin », si je continus je sens que je vais me déclencher une grosse déprime avant de retourner dans ce monde si charitable. Mais la dernière page du « Times of India » me laisse perplexe ! Une page entière de publicité est consacrée à Narendra Modi, le pire candidat possible du BJP, le parti nationaliste hindou. Ce populiste autoritaire deviendra Premier ministre de l'Inde si le BJP, principal parti d'opposition, remporte les législatives de 2014. Premier Ministre au Gujarat, Narendra Modi est l'artisan des pogroms antimusulmans qui ont ensanglanté sa région sous son gouvernement en 2002. Il est soupçonné de les avoir commandités ou tout du moins d'avoir laissé faire ; résultat final, près de 2000 personnes sont mortes.
Ces massacres – peut-être en Inde les premiers de l'ère de la retransmission télévisée en direct – ont provoqué un type de réaction différent de la part des minorités : utiliser les bulletins plutôt que les balles. Une prise de conscience a eu lieu dans la population indienne modérée ; au lieu de s'abstenir simplement de voter pour le BJP, les gens se sont mis à voter pour le parti le mieux placé pour battre le BJP.
Cette page de publicité pour ce nationaliste me fait penser à nos partis nationalistes européens et suisses. Ils promettent tous la même chose afin de toucher un maximum d'électeurs assez crédules pour croire en des promesses que ces ordures ne tiendront pas : Lutter pour la corruption, lutter contre l'inflation, pour un gouvernement fort, pour la sécurité dans le pays, pour une éducation pour nos enfants, pour l'emploi des jeunes, pour l'honneur des femmes, pour la prospérité et la force de l'industrie indienne, etc.... La seule chose qu'il ne parle pas c'est de l'asile. L'Inde ne possède en fait aucune loi sur les demandeurs s'asile.

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Le Kram (Tunisie)

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Testour (Tunisie)

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Rades (Tunisie)

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La Goulette (Tunisie)

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Meysse (Ardèche)

L'acrobate et la danseuse

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Matin après la pluie.

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Graf très discret.

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Il faut toujours courir même pour des oeuvres charitables ! L'accélération des flux serait très rentable même pour la charité...

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En bas de l'échelle sociale : affiche d'Emmaüs; il y a comme un écran entre la pauvreté grise et l'avenir coloré. Ce dispositif visuel rappelle d'autres écrans.

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Pub pour un 4G ; de nouveau un écran qui fait passer l'individu d'un monde dans l'autre. Quel serait l'écran le plus utile?

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Pluie du matin: -Vieil étang- au plongeon d'une grenouille l'eau se brise -Sous la pluie d'été raccourcissent les pattes du héron -Aux admirateurs de la lune les nuages parfois offrent une pause -Pétrifiée sous mon cheval- mon ombre glacée! Matsuo Bashô (17ème s)

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Il fait tellement mauvais que les pixels fuient l'image et viennent se coller sur la vitre...

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Ange

Ange dans le studio du sculpteur, Bucharest, Roumanie.

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Champignons

Aujourd'hui dans ma cuisine, Bucharest, Roumanie

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le cochon jaune

graffiti sur le mur de l'Université de Bucharest, Roumanie

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journée d'hiver

Dans le atelier du sculpteur Mihai Marcu, Bucarest, Roumanie.

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watercolour

Poissons exotiques dans le lac, Bucharest, Roumanie

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journée d'hiver

journée d'hiver à Bucarest, Roumanie.

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Couleurs d'hiver

Couleurs d'hiver, Bucharest, Roumanie

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Genève - 07 heure 11

Elle dort depuis des mois devant l'entrée des magasins H&M. Au matin empaquète ses couvertures, s'assied dessus en se poussant un peu de côté, fume, quand elle n'harangue pas le flux des gens que déverse la gare. Disparait parfois avec tout son barda pour revenir se blottir le soir contre les portes du magasin fermé. Dit merci en anglais quand on lui fait l'aumône. Peut plaisanter avec un policier et l'envoyer valser subitement en poussant un hurlement.
Que faire ? Comment protéger cette femme d'elle-même ? Comment tendre la main à quelqu'un qui la repousse?

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quadrophénie : huppe, matière, suspension, ciel

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quadrophénie : crépuscule artifex, aube vraie, café direct, silhouette artifex

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quadrophénie : ange bleu, feu, bouton manquant, centre

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quadrophénie : la chambre, le magasin, le patio, la porte

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quadrophénie : rouge, noir sur blanc, sable en rigoles, barbe sur blanc

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quadrophénie : café, chaises, cordes, lunettes

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exhibition in tunisia

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Yverdon les Bains, janvier 2014

"Give thy thoughts no tongue" - William Shakespeare

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Genève, janvier 2014

"Outside of a dog, a book is a man's best friend. Inside of a dog it's too dark to read" - Grouch Marx

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Genève, janvier 2014

"The only fence against the world is a thorough knowledge of it" - John Locke

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Watching the movie "Jobs"

"I get asked a lot why Apple's customers are so loyal. It's not because they belong to the Church of Mac! That's ridiculous" - Steve Jobs

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Dreaming of India, janvier 2014

"Krishna taught in the Bhadavad Gita: Be active, never be inactive, and don't react to the outcome of the work"

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Rêvant de chaleur, Genève, janvier 2014

"Some say the world will end in fire, some say in ice" - Robert Frost

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Genève, janvier 2014

"L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant" - Blaise Pascal

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commande à b darnal #3

je te demande une réinterprétation d'un extrait de ton choix parmi cette série d'images d'enfance, à ta pure guise, dans toute direction qui te paraîtrait porteuse de sens ou de non-sens, admettons que l'érotisme soit un désir de se retrouver transformé par l'autre, réinterprété, élevé et trahi, recréé, redétruit, redécouvert ! ... avec renonciation explicite à toute protection ou limitation, sans mièvrerie superflue autour de l'image enfantine, merci !
et que tout autre qui se sentirait l'envie de répondre à cette commande le fasse à sa guise sur ce site
max

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Commande de John

Tendre Abyssinie... my home...

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allez ! un p'tit cadavre exquis

cuisine : le morceau ci-dessous a une partie supérieure que je ne te montre pas
et toi tu ajoutes par le bas
après je réunirai les 2 images ou je t'enverrai la complète du haut

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RECHERCHE ARTISTE MYSTÉRIEUX

Voilà : j'ai pris cette photo à la biennale de Venise 2009.

Je cherche désespérément le nom de l'artiste qui n'est ni Duane HANSON, ni Charles QUINN, Charles RAY, Charles AVERY, Patricia BUENO, ni Ron Mueck. Sauf si vous en êtes sur de sur.

C'est pas à l'Arsenal, c'est pas aux giardinis.
Comme ça je dirai c'est à proximité du grand canal.

QUI EST CE ?
LE GAGNANT AURA UNE PHOTO DEDICACEE

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Casons-nous

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Ingrédients d'une même recette... Etonnant mais vaut la peine!

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Défouloir

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Clin d'oeil caché!

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Genève - 11h01 - Elle m'a dit tant de choses qu'il ne faut pas que je te répète, que je ne sais plus par où commencer !!! " Kiraz "

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France - 19h51.

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Monochrome de Whiteman - Genève - 15h34.

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Genève - 16h42.

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Gland - 20h28 - Le plaisir de se retrouver entre potes.

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Et si on partait ... 01h08.