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La semaine uneparjour... 19 décembre 2011
- productions uneparjour
moi aussi je pourrais, vieux et fatigué, revenir et parcourir les ruelles de Zanzibar
"play it again, Sam !"
il y avait du "play it again, Sam !" dans cette histoire
une sorte d'erreur de citation ou de casting
un mélo mensonger à l'américaine
il y a encore le vêtement, la silhouette, la posture... mais le visage s'efface peu à peu
dans cet espace vide, s'infiltre lentement autre chose...
une autre zone de l'histoire...
une autre fiction
voler les images de mes ancêtres !
j'aime ce sentiment religieux et barbare que l'image est une agression contre le plus intime de l'humain
je l'aime quand il s'agit d'une peur profonde, d'une peur primale, d'une peur du ventre
mais quand il s'agit d'une confortable irritation de surface, refuser qu'on me photographie, alors que je rêve de passer à la télévision comme personne célèbre, prétendre à une sorte de petit droit au confort et à la privatisation de mes apparitions publiques, quand on joue au petit jeu du "alors je vais vous demander des droits !" ou "attention je vais vous envoyer mon avocat !"
alors ceux-là ! je pisse sur leurs souliers bien cirés, sur leurs vestes de lycra anti-pluie pour être au chaud l'hiver, sur leurs petits visages crispés, sur leurs avocats à l'américaine, sur leurs caméras de surveillance, sur leurs...
mais la vrai peur, la grande peur, la peur profonde de la pensée, de la pensée qui ne comprend pas, qui fuit la technologie, qui craint d'être diluée, emportée avec l'image, alors celle-là je l'aime
je l'aime et je la recherche dans mon travail de photographe
et pour avoir emporté un morceau de quelqu'un, un morceau vrai, un morceau de quelqu'un de vrai, je veux bien me faire casser la gueule et shooter dans les couilles, recroquevillé sur le goudron mouillé, avec au loin le bruit vague des derniers passants de la nuit, et la mort qui te guette peut-être...
la mort est-elle une chose sérieuse ?
il y avait définitivement trop de morts
trop de morts autour de Casablanca
je décidai de partir plus à l'est
Genève
A 24 balles le ticket de cinéma, ça vaut bien de voir la salle, vide, à l'écran non ?
Genève
- Sir, you wouldn't have a newspaper to spare ?
- What kind of newspaper ?
- Anyone will do. I need it to wrap up my little fish
- Today's great ideas are tomorrow's wrappings for fish & chips
Genève
Michel J, banquier-photographe-chroniqueur, à l'instar de Michel G., alias Michel B.
Nyon
Les Tambours de l'Usine préparent leur dernier concert après 20 ans de délires musicaux: rendez-vous à l'usine à gaz de Nyon le 28 janvier 2012
Genève
La paix et la photo comme exutoires à l'eau glacée du lac dans laquelle ils s'apprêtent à plonger
Genève - 15 heures 58
Il pleut, là où parfois le ciel pénètre mon slip. Ma selle de moto, cent mille trente quatre kilomètres d'intimité partagée.
Genève, 14 heures 25
Du vrai bruit, des vrais trous et de la poussière, comme ça fait du bien...
Genève - 08 heures 00
Vu une poubelle s'affoler comme le drapeau d'une armée avant la bataille...
Vaison-La-Romaine- 15 heures 59
Mais que fait-elle au lit à presque quatre heures de l'après midi ?
Elle dort comme un livre ouvert qu'il faudrait retourner pour savoir à quel chapitre nous sommes.
Dans la chambre d'à côté un homme, la trentaine proclame : On est sur un circuit, on a pas le choix, tu peux pas en sortir, il faut foncer…
Ailleurs :
ASK ME IF I AM LIKE YOU
CHUT FICTION
SANS DIEU JE VIS MIEUX
Petit bastringue d'Art Contemporain à l'hôtel Burrhus : Supervues 011
Joyeuses fêtes, n'oubliez pas!
Cie Les Frères Duchoc, Christian Nury et Jean-François Pascal, dans le spectacle musical "Gomme-Gomme".
Zinal - Ouverure de la saison d'hiver pour la patronne et le patron de l'Alpina
Zinal - Il est tombé cette nuit un mètre de neige, le village de Zinal est coupé du monde, les autorités de la vallée ont fermé la route à cause du grand risque d'avalanche.
Cette tour reste une énigme ; je n'en connais pas grand chose ? D'ailleurs comme dirait un écrivain contemporain: "je ne connais pas plus ma vie, que la machine à laver ne connait son linge"...
Ici ce n'est pourtant pas Beyrouth ! Mais la pelleteuse se prend pour le père noël...
