- premier jour
vers la première semaine du site uneparjour, en juin 2006 
semaines
-
mois
-
années
- aujourd'hui
vers la semaine en cours / dernières images chargées
La semaine uneparjour... 02 janvier 2011
- productions uneparjour
affiche des voeux de la municipalité;
en cherchant bien on arrive à trouver le Carré-Amelot, seule galerie photographique permanente de la région......
TGV surpeuplé,
ordinateurs sous les tables du bar; l'ordinateur ne rapproche pas comme un bon verre.
le 01-01-2011-1 heure du matin,
on joue à l'école, tout espoir n'est pas perdu!
Genève, le 28 décembre 2010
Causerie parallèle à une séance &/%"*=)`="% de mouches
Genève, le 31 décembre 2010
Tradition ritale: porter quelque chose de neuf et rouge.
Si besoin était, fait les choux gras des vendeurs de lingerie transalpins.
Despite You
"Je vis parmi, dans, à travers et malgré vous.
Fasciné.
Assassiné.
Assis." P.Desbiens, L'homme invisible/The Invisible Man
Orvonnaz
Chez Piazzola, le tango est joué comme dans un bordel, par des musiciens à moitié ivres. Mais toujours debouts.
Ovronnaz
Chez Albano, le muscat coule à flots. Il remplit les verres sans vous demander votre avis. Au moment de payer, la facture est purement symbolique. Albano se moque bien de faire des affaires, et c'est ainsi qu'il en fait. Albano est un artiste. Brut.
Ovronnaz
Retour chez Albano, payer le muscat. La veille, le patron s'était endormi sur un banc, dans son bistrot.
Genève
Les économistes essayent de résoudre ce casse-tête par la dérivée d'une équation de Lagrange qui cherche à maximiser nos besoins infinis sous la contrainte de nos moyens qui le sont, eux, nettement moins.
Genève
Ma fille me demande si telle résolution ne figurait pas déjà dans la liste pour 2010 ...
vue de village flamand, signé de vlaminck
[faux notoire, heureusement aisément reconnaissable aux voitures anachroniques parquées sur le bord de la rue]
"Evite de montrer ce qui est profondément mystérieux !"
placard vide derrière le retable l'Agneau Mystique des frères van Eyck à Gent
A Knokke-Heist, exposition de la collection d'art africain de Joseph Schelfhout, mis en scène par Wesley Meuris.
Rangées de portes de laboratoires techniques n'ouvrant sur rien.
"UNKNOWN" inscrit sur les étiquettes de parois entières de rayonnages vides.
Aucun tri entre les pièces authentiques ou fausses.
Accumulation de statues sans rangement, comme dans des pièces de stockage.
En vrac et sans protection.
Et finalement une seule salle mettant en vitrine les 10 pièces préférées du collectionneur.
Le risque accepté.
Le vide.
Le faux.
Le visiteur seul devant sa propre inquiétude.
Tout ce dont le courage nous manque exactement pour exister.
Peut-être le curateur nous parle-t-il de nous plutôt que de l'art africain.
la jeune fille ne semblait pas répondre excessivement à mes sollicitations amoureuses
merde ! qu'est-ce que j'aime les cathédrales ! belles comme de calmes et silencieux hippopotames verticaux dont le corps serait serti d'infinies et fines dentelles de folie
J'ai pissé sur le Père Noël !
Rouge, couleur de Noël...
Père Noël, la joie des enfants...
Père Noël, illusion commercial faisant la joie des commerçants.
Mais on oublie l'essentiel, on oublie l'esprit de partage.
Ou est l'intérêt de cette fête, que de s'assombrir dans un maigre repas de famille ?
On ne devrait pas inviter les gens isolées ?
Rouge, couleur de Noël ?
Rouge, couleur de Coca Cola ?
Coïncidence ?
Rappelons que le Père Noël a été réinventé par cette chère marque capitaliste...
Préférant claquer des mille et des cent dans des jouets fabriqués par des Chinois payés trois coups de fouet par heure.
Préférant gaver des canards pour nourrir des portes-monnaies mal gavées.
Les enfants deviennent de plus en plus capricieux.
Les jouets deviennent de moins en moins solides.
Et moi, j'ai pissé sur le Père Noël.
Photo en plus grande taille : http://www.flickr.com/photos/gabicheminimal/5298030923/lightbox/
Plainpalais et Pleins-manèges
De temps en temps, il faut rentabiliser l'électricité inutilement utilisé.
"Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier" Jacques Brel
Choulex 09 heures 02
…la lumière est belle, se dit-il dans sa tête, sans vraiment être porté sur les effusions, ... elle est belle parce que je vais voir Simone après dîner, elle est belle parce que la commune m'a augmenté. Les bons cantonniers courent pas les rues, et puis les jeunes c'est au bureau qu'ils veulent travailler.
Il pilonne la terre avec sa barre à mine, plante un pieu.
…tien la femme du poète - Bonjour Madame - elle a l'air si triste. On dit qu'elle va le quitter, qu'on les entend crier la nuit. L'Elise qui la coiffe aurait même confié à Margot que le poète reproche à sa femme de ne pas pouvoir écrire à cause d'elle, alors il s'emporte et la frappe. Ecrire sur les oiseaux qui piaillent et battre sa femme, quelle idée, faut-il vraiment pas aimer les gens.
…
Voilà ce que m'a raconté cette barrière, alors confidente du cantonnier en 1989, au moment de son installation
28 décembre 2010
Airbus en approche au-dessus de l'aéroport International de Genève Cointrin.
...
Aujourd'hui, embrassé quelqu'un qui a embrassé J.M.G. Le Clézio.
...
Vu un loup à travers une loupe.
Genève - 14 heures 40
Consommer
ou être
consommé
that is the fucking question
Genève - 09 heures 14
Le voilà ! Petite moustache en guidon de vélo. Désordonnée ce matin. Yeux de furets qui cherchent le journal. Une fois repéré, il l'empoigne, s'assied à côté de sa femme déjà sur la banquette, toujours la même, salue l'entourage, met les deux mains sur le canard pour ne pas qu'il s'envole, fait un 360 sur lui-même pour accrocher la serveuse, commande, toujours la même chose, continue de parler avec un voisin tout en rejoignant sa femme dans la lecture de la feuille de chou, qu'ils épluchent à deux en continuant de babiller par intermittence.
Cette belle accoutumance aux rituels me fascine, et je me demande comment ça se traduit sexuellement…
Lit-on comment on se couche ?
Genève - 16 heures 14
Résolutions deux mille onze :
Jouer le hasard au dé
Essayer d'embrasser un papillon en vol
Paner dans l'opium le mot amour
Apprendre à lire les nuages
Empêcher le chat d'empêcher les oiseaux de voler
Epouser un rêve et promettre fidélité
Brasser la terre avec les mains avant d'en être
Ne plus faire semblant de faire semblant sérieusement
Jouir du souffle de l'univers qui tourne sur lui-même
Jouir
Susurrer à l'oreille de l'aimée qu'elle est une cathédrale
Renouer avec la mer, mon berceau
Rouler, caillou, emporté par le courant de la rivière
Accepter le rôle de Pinocchio dans la Comédie Divine
Rire
Affûter la connaissance dans le taille-crayon de la curiosité
Donner, comme si, le la et le sol flottaient hors de portée
Jongler avec les mots et les images avec la liberté d'un phoque
Aimer
Schoenried - 19 heures 57
«…chéri ! Ne pleure pas à cause de moi ! Je t'aime terriblement et pour toujours ! Je vais rentrer, c'est promis. Je le ferais tout de suite si ce n'était pas si gênant. Attends-moi !
Ne me trompe pas !!!
J'en ai tellement peur. Je te suis ABSOLUMENT FIDELE. Je connais beaucoup de monde, à présent. J'ai même des admirateurs, mais pas un qui me plaise. Comparés à toi ce sont tous des idiots et des avortons ! Tu es mon chéri, un point c'est tout ! Tous les soirs je t''embrasse sur la truffe ! Je n'en touche pas une goutte. Pas envie. Bref : tu serais content de moi. Mes nerfs vont beaucoup mieux. A mon retour je serai gentille. »
L.B.
