GE - Une photo par jour

La semaine uneparjour... 12 décembre 2010

lu 06.12.2010
ma 07.12.2010
me 08.12.2010
je 09.12.2010
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sa 11.12.2010
di 12.12.2010


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Zinal - Le prince des glaçons

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Zinal - Ballade du petit Chaperon Rouge

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Zinal - Au bord de la Navizence

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Zinal - Le méditant

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Zinal - Emiliano, Grand Chef du restaurant de la Ferme

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Zinal - L'hiver est arrivé tellement vite, on a pas eu le temps de ranger les vélos !

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Zinal - Bosquet de mélèzes

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Genève

Ha ouais...c'est déjà Noël !?

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Genève

Retrouvailles avec son frère, Cooper!

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Genève

Vas-y Spark, fais le mort!

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Genève

Quel joli manteau que tu as là!

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Genève

Tout va bien Spark! On essaie juste de faire une photo! Bouge pas!!

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Genève

on the road again

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Genève

Ah la belle Escalade !

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Tentative de tricotage de fils téléphoniques...

mais quelqu'un s'est enfui avec la pelote de fils.

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Le prix des Mouettes section sculptures...

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les communications étant interrompues,

les ondes passent par les poteaux!

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Eva Demarelatrous dans une de ses robes-sculptures

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inauguration de la salle Bernard Giraudeau.

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Colère...

il y a un an nous étions confiants...

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Oh ! Un visiteur

Montbouchet (Drôme).

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L'univers de Marco

Montbouchet (Drôme).

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D'or et de sang

La Bastide (Ardèche).

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Au fond de l'oeil

Privas (Ardèche). Extrait d'une peinture de Mathieu Randon.

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Dégustation

Montbouchet (Drôme).

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Derrière le hublot

Valaurie (Drôme).

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Chiffres à gogo !

La Bastide (Ardèche).

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Genève - 12 heures 55

Comment lutter contre la monochromie ?

Peindre la neige en couleur?

Se retirer en soi?

Foutre le camp?

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Yangon - 06 heures 55

Long vol sans encombres - plus de 12 heures, quelques turbulences au levé du jour - passionnantes discussions avec un commerçant arménien, charmant et séducteur - Zaven, est son nom - qui me propose de partager la voiture qui l'attend à l'aéroport de Rangoon. Après des formalités douanières que Zaven a transformé en partie de rigolades, au milieu du formidable chaos de l'arrivée, une limousine noire nous attend. Une jeune femme, empanachée d'un vêtement de coton couleur abricot, d'une élégance inattendue s'installe au volant, sourit et démarre. Zaven et la jeune femme ont une conversation que j'écoute distraitement, tout étourdi par la vitesse avec laquelle j'ai été propulsé dans cette nouvelle réalité - en si peu de temps. Zaven décide de m'héberger chez lui, sans me laisser ni même protester. Je pense à la phrase de Brel : « Le plus dur ce n'est pas d'aller en Chine mais de faire le premier pas pour sortir de Vesoul ».

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Rangoon - 08 heures 47

34 degrés ! Aux abords du palais Karaweik près du lac Kandawgyi, une cinquantaine de marmots de quatre à six ans, en course d'école sans doute, chantent en chœur, en colonne par deux, au pas, en suivant leur maîtresse - qui a plutôt des airs d'adjudant.

Un chien passe, tient dans sa gueule une poule vivante qui proteste.

Une haleine de goudron, de fruits pourris et de mazout, m'imprègne, m'enveloppe, je ne sais plus si ce sont mes tripes qui exhalent ce que je respire où si c'est Rangoon tout entière qui m'infiltre.

Hélicoptère dans le ciel, tchok, tchok, coupe l'air chaud en lamelles qui rebondit sur les toits de la ville pour finir de dégouliner sous mes aisselles.

Je loge chez Zaven, près du lac Kandawgi, dans une somptueuse maison coloniale. Le personnel dévoué à l'excès, semble sortir d'un casting Bollywood. Je désamorce ces overdoses de prévenances en enfourchant un vélo pour partir explorer la ville avec mon appareil photo.

Portrait d'Amira.

Demain, je quitte Rangoon pour Letkokkon au sud-ouest, en bord de mer.

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Letkokkon - 13 heures 16

Letkokkon. Visite d'une usine textile tenue par un ami Birman de Zaven. Dans un immense hall, au milieu d'un vacarme assourdissant, travaillent des centaines de personnes, toutes générations confondues. Des étagères remplies de boîtes d'étiquettes de marques prestigieuses attendent d'être cousues dans des morceaux de chiffons désarticulés. Je ne peux m'empêcher de penser à X. qui, une semaine auparavant, me montre « une superbe affaire », un veston payé 50 euros, « …j'en ai acheté quatre, qu'est ce que t'en penses ? pourquoi on trouve pas ce genre de truc à Genève ? non mais t'es d'accord ? regarde la coupe me va, elle me va, non ? ». X qui ne jure pourtant que par la qualité et pavane son statut social en Mercedes, défend avec force d'arguments le commerce de proximité. En fait, X ne voit pas plus loin que son intérêt, se fout comme d'une guigne de la provenance de ce qu'il consomme, de qui produit, de comment c'est produit. Faire une bonne affaire est son leitmotiv, aller se servir dans les magasins d'usines, c'est se persuader qu'on est un peu moins cons que ceux qui payent plein pot.

...

Des gargotes multicolores sur le point de s'effondrer proposent des poissons aux formes étranges.

...

En fixant longuement la mer lécher le sable avec sa langue râpeuse, je suis soudainement débordé par la nostalgie : la neige me manque - moi qui rêvait de paysages polychromes je me surprends, sans raisons particulières, à penser à Rougemont, à sa magnifique église et à son château - les aiguilleurs du ciel sont en grève et c'est la gabegie dans l'espace aérien de ma tête… Je ne sais plus si je rêve, ne sais plus où je suis, je plonge alors dans l'écume et lessive les odeurs de Rangoon dans l'eau chaude et fais fondre mon désir de neige….



Acheté un vélo, m'élance sur la route, slalome entre nids de poules, qui sont parfois des cratères lunaires, et les cadavres d'animaux - écrasé par mégarde un chien mort - les camions, balles de revolver, me frôlent à la vitesse de TGV. Un casque serait aussi inutile ici qu'une carte de crédit dans la jungle en Papouasie.

….

Femme sur la route à bicyclette avec une charge énorme sur la tête. Fébrile, je dégaine mon appareil, lâche le guidon, déclenche et me casse la figure dans un massif de fleurs qui borde un talus. Mais je tiens mon image… La femme que j'ai photographié n'a rien remarqué, elle continue impassible son chemin… et moi le mien avec l'image d'un moment qui n'aurait peut-être jamais existé si je m'étais attardé un peu plus, ailleurs, avant...

Etre là ou ailleurs, qu'importe, c'est lâcher le guidon plus souvent qu'il faut - pour mettre le nez dans les fleurs.

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Whabalaukthauk - 14 heures 22

Les contorsions de l'instinct de survie :

…dénicher un bol de riz, chercher un travail, arnaquer un naïf, vendre son corps pour le plaisir d'un autre, se faire flic, ou mieux soldat, faire carrière dans la banque - si on peut - fouiller les poubelles, vendre des gris-gris, du rêve, des cailloux, du vent, ou alors, simplement fumer un cheerot, le cigare du pauvre:

Deux grands-mères, aveugles, fument toute la journée à l'entrée d'un temple. Les touristes éblouis par cette très photogénique incongruité en perdent la boule, exultent, s'excitent entre eux, se rapprochent bafouillants : « Photo ! Photo !…Yes ? Yes ! ». C'est la dignité des deux vieilles, sûrement parce qu'aveugles, qui force les touristes à ce sursaut de politesse. « Oh yes, yes… » et clic et claque, Zipp et Vlan et Chlokk. Alors bien sûr, lorsque les pièces tintinnabulent dans les sébiles, les deux grand-mères crachent leurs nuages de fumées comme de veilles locomotives, et tout le monde est content.

Un peu plus loin, accoté au temple, un homme surveille tout ce cirque avec un beau sourire carnassier. Probablement l'imprésario des deux grand-mères.

Alors voilà, moi aussi je fais la queue, ne suis pas dupe, non, mais vais-je photographier comme les autres ? J'hésite. Cette image vaut-elle le prix à payer, pas en pièces de monnaie bien sûr, mais en contradictions avec ses idées de dignité. Merde. Dilemme. Je donne d'abord une pièce sans faire d'image. Puis me ravise, me replace dans la queue, fais une image sans donner de pièce, mais le bel imprésario me lance, injonctif : « Money, give money… ». Alors comme un con je give money, et comme un con, queue entre les jambes je détale en souhaitant être ailleurs mais un rire puissant, qui provoque simultanément celui des deux grand-mères, me fait me retourner :

« Thank you ! Thank you very much ! » me lancent-ils tous en chœur…

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Vallée de Pagan -18 heures 33

Dans la vallée de Pagan, jetés comme une brassée de dés d'or par une main divine, une kyrielle de temples bouddhistes tendent leurs clochetons vers les azurs. C'est marrant comme dans toutes les cultures, l'architecture au service du spirituel a toujours été verticale. C'est toujours vers en haut qu'on force le regard du vermisseau - vermisseau que je suis, natürlich (beaucoup d'allemand par ici !). L'ampleur de la cathédrale de Séville, par exemple, l'altitude de ses voûtes nous fait immédiatement prendre la mesure de notre petitesse. Les catholiques m'auront enseigné qu'il n'y a pas de pouvoirs sans mises en scènes.





Ca s'active dru autour des temples et de petites calèches déversent des cargaisons d'assoiffés d'exotisme et de paysages immémoriaux, d'assoiffés tout court - il fait un bon 35 degrés aujourd'hui - d'assoiffés en transhumances touristiques, Leica et Nikon suspendus en cloches de vaches autour des cous, inélégants, moches et mal fagotés qui ne se saluent même pas, pourtant membres de la même et grande tribu du Lonely Planet.


Une allemande, la quarantaine, qui pavane sa poitrine conquérante sanglée dans un gilet mutlipoches kaki, s'insurge alors qu'elle pointe son objectif vers l'horizon :

-Was ? Qu'est ce que vous voulez… ?

-Moi, manger, faim, dit une Birmane qui tend un colifichet triste à la touriste, buy please, buy, me children, hungry children…

-Nein, nein…Et qui s'inquiète de moi ? Hein ? Qui s'inquiète des mes problèmes de surpoids, hein… ? qui… ?

Marmonne-t-elle auf deutsch sans se douter que je speak l'allemand…Ach Gott !

...et recolle l'œil contre le viseur de son Nikon pour vite jouir de la lumière qui déjà décline.

Et laisser nos capteurs accrocher les lambeaux de ce que nous avons cru être réel.

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Kyaukpadaung - 09 heures48

Je trimballe un chapelet de comiques désillusions glanées ces derniers jours, trop occupé à survoler les espaces plutôt qu'à les laisser m'investir. Voyager n'est pas affaire de lointains, de paysages et d'espaces traversés, sinon la révélation qu'on est de partout, que le soleil toujours se lève où qu'on soit, que si on va à l'Est on restera toujours à l'Est de quelque part…

Si on voyage comme une valise, mieux faire le tour du monde à vélo d'appartement.

Non, le vrai voyage, le seul, c'est l'Autre… C'est l'Autre qui me révèle, il faut que j'apprenne le birman, vite…

Voilà ce que j'ai découvert, en route, sur ma bicyclette.

….

Failli oublier que la junte jugule, ici. Qu'un troupeau de crapules s'en fout plein les coffres, que les pauvres ne peuvent s'indigner qu'aux chiottes, que partout ailleurs ont les réprime. Pense à Zaven resté à Rangoon. Il est forcément compromis avec la dictature militaire, je m'en rends compte un peu tardivement.

« Zaven, who are you ? Please, tell me the truth ! »

Voilà ce que je vais lui demander, avant de reprendre l'avion à Rangoon, qu'il me dise la vérité, merde, la vérité ! Je ne veux plus vivre dans le mensonge, dans l'illusion, dans la fiction. Mais qu'est-ce que la vérité ? Qu'est-ce que le réel ? Ne plus se raconter d'histoires, embellir, ne plus envelopper mes rencontres dans le papier cadeau de la fabulation, ne plus rajouter de la netteté avec Photoshop, ne plus saturer un ciel un peu pâle, ne plus mentir. Mais oui, l'image est un mensonge vaniteux, une prothèse à produire de la mythologie, la brosse à reluire de l'orgueil. « Regardez, regardez comme j'étais près du tigre, regardez comme je me vautre dans le bain mousse du bonheur, comme je conquiers : les regards, les sommets, les femmes, proclament à chaque fois l'image. C'est léger, c'est futile, c'est faible la photographie. De surcroît, et c'est ça le pire, le plus grave, le plus affligeant : Cadrer c'est exclure. Cadrer c'est rejeter. Rejeter le reste du monde.

Pauvre. Pauvre photographie !

Au plus fort de ces tortueuses réflexions - je suis assis sur un bord de route, sous un manguier - explose un fracas abominable au-dessus de moi. Le ciel s'ouvre en deux comme une femme qui accouche et déverse le fruit de ses entrailles sur le monde.

Le réel, ouf, me fesse, me rappelle à lui. Sonné et mouillé comme un nouveau né, je pousse un cri joyeux, me remets en route…

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" What ? "

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" Grande soeur future maman "

hOo!! :D
Bientot Tataaaa !!!

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"Beautiful"

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"fumer tue"

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"Jacot ultime"

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"Voyageur"

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Un soir de; je n'sais voir!

« Le mieux serait un suicide. Donc tirer un coup de revolver, mais pas n'importe où, pas dans l'armoire à glace ou au plafond, viser un endroit où ça ne ferait pas trop de dégâts, viser le lit, voilà. La balle se logerait dans le matelas sans trop de dommage. Le bruit la ferait accourir et il lui expliquerait que sa main avait tremblé et que le coup avait dévié. Alors elle comprendrait enfin la vie qu'elle lui faisait, combien elle le faisait souffrir. » A. Cohen, Belle du seigneur (Gallimard)

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Light And Rain

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"I'm kinda lost, can you show me the way?"

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Agent 0014 et Gilles

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Oh, Katerine!

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My Nerves And Your Curves

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Of Archangels

« À ce moment précis passa le carrosse royal, dont les chevaux avaient besoin d'être ferrés. Lestement, le Tzigane leur coupa les jambes et commença à les ferrer. Pendant qu'il travaillait, les chevaux perdirent tout leur sang et tombèrent inanimés…
À cet instant, par chance, le saint archange revint. Il vit le Tzigane, eut pitié de lui et fit ce qu'il fallait : il souffla sur les chevaux, qui reprirent vie. L'archange dit au Tzigane :
- Ne refais plus jamais ça! Je suis un saint, et toi, simple mortel. Tu ne dois imiter ce que je fais. »

Le Tzigane, l'archange, le Christ et les autres dans Aux origines du monde, Contes et légendes tziganes (réunis par Galina Kabakova

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Genève

A quoi reconnait-on un pro de l'hypnose?

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Genève

Jamais seule avec son BB

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Genève

if you say so

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Genève

Chez le banquier, les kleenex ne sont jamais très loin du lingot

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Genève

Innovation du jour: un fonds de placement qui investit dans le cuivre. Sa particularité: le métal rouge sera stocké dans les sous-sols de la société de gestion.

Une stratégie compréhensible avec l'or, mais quelle est l'utilité de retirer du marché un métal à usage exclusivement industriel ? Entretenir sa rareté ?

Nous espérons que le gérant va se prendre les pieds dans le tapis avec le problème dit du "contango", cette particularité qui veut que le prix à terme d'une matière première soit supérieur à son prix courant.

With my 200 pairs of shoes, I could pick the one that enables me to dance on thin ice.

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Nyon

Les poissons rouges n'ont pas été oubliés

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Mossel (Fribourg)

Manu, ré-incarnation de Massoud ?

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Les MACHINES efficaces

La lâcheté c'est désirer résoudre les difficultés
à l'aide d'une mécanique bien huilée:
" installer une MACHINE à éliminer automatiquement les étrangers indésirables "
une de ces MACHINES qui font bander monsieur Blocher
Depuis des années, il propose toujours de nouvelles MACHINES

Les MACHINES, les nazis en ont construites beaucoup
Les MACHINES, les soviétiques en ont construites
Toutes les dictatures construisent des MACHINES
Le libéralisme, nettement entré dans sa phase soviétique, construit des MACHINES à un rythme accéléré
Les procureurs "boule à zéro" construisent des MACHINES
Les politiciens catogantés et bottés de brun construisent des MACHINES
L'armée américaine possède les MACHINES les plus efficaces

Pourquoi donc les peuples aiment-ils obéir à des MACHINES ?
Parce qu'elles évitent de penser ?
Parce qu'elles évitent de ressentir les réalités dérangeantes ?

Mais surtout les MACHINES sont devenues tellement érotiques !
... les MACHINES apple à communiquer hystériquement ...
... les MACHINES tazer, ces "taiseurs" pour réduire automatiquement au silence toute pensée différente ...
... les MACHINES nike à courir sans effort ...
... les MACHINES à surveiller la normalité, dans chaque rue, dans chaque magasin, sur chaque lieu de travail, bientôt dans chaque lit ...
... les MACHINES canon à photographier à la place de l'humain ...
... les MACHINES facebook qui te fabriquent des simulacres d'amis ...
... les MACHINES financières qui te fabriquent des profits bandants et t'es pas obligé de regarder en face les dégâts ...
... les MACHINES adobe qui améliorent automatiquement les images ...

Là où se trouve une MACHINE, se trouve toujours une lâcheté

Un peuple qui s'est volontairement castré en remettant systématiquement ses pouvoirs intérieurs, physiques et psychiques, à des MACHINES, est un peuple sans courage , tout prêt bien sûr à toutes les dictatures à venir et déjà tout délicieusement soumis.

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dans les annonces à Marie de la Renaissance, les armoires sont grandes ouvertes...

[la part d'ombre dans les objets]

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flou dans notre pain quotidien

[la part d'ombre dans les objets]

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l'imprécision des choses fait terriblement de bien dans les corps après la précision chirurgicale des machines

[la part d'ombre dans les objets]

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"acousmonium"

[la part d'ombre dans les objets]

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isolement des silhouettes dans un espace hybride

[la part d'ombre dans les objets]

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les lumières de l'illusion venaient amoureusement caresser le noir infini du rien

je restai longuement accoudé, penché au-dessus du fleuve

cernées tout en haut de ma vision, il y avait les zones lumineuses de l'illusion
je ne les regardais pas

toute proche de mon corps, se mouvait lentement la région noire de la mort
sans la regarder, je ne sentais qu'elle

mais c'est droit devant moi que mes yeux restaient fixés
là où les lumières de l'illusion venaient amoureusement
caresser le noir infini du rien

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Aujourd'hui, il pleut

Il aurait pu neiger mais comme tout lundi pourri qui se respecte...

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La fourchette

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Le titre de l'image est obligatoire !

Mais ça n'en mériterais pas.

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J'écoute de la soupe, elle a bonne odeur.

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Sergent Papou

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Cette photo est de la grosse daube

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'La même heure'

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Et toutes ces promesses qu'on ne tiendra jamais

Celles oubliées
Celles prononcées sans réfléchir
Celles qu'il faut oublier.

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une journée sombre ... et une lueur d'espoir ...

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pluie annoncée

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Macheschou

Le bonheur est dans le bois ...

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je les festonne à l'occassion de cette rencontre

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Balayer l'intérieur de son crâne d'une brise légère
Après quelques passages …
Evoquer les cimes ,
Fermer les yeux
le ruisseau sous la glace bondit, joyeux
nettoyant tout sur son passage

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Lunettes de vue #1

Inspirée par les visions de Max, j'ai sorti mes lunettes de soleil en prévision d'un imminent voyage sud oriental. J'ai donc imaginé une petite série jusqu'au départ (15 dec) sur ces secondes vues...

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Lunettes de vue #2

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Lunettes de vue #3

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Lunettes de vue #4

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Lunettes de vue #5

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Lunettes de vue #6

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Lunettes de vue #6

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