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La semaine uneparjour... 26 octobre 2009
- productions uneparjour
Grève de rentrée de la SNCF,
un mardi comme il se doit. Le TGV devient hérisson.
Changement d'heure.
Il y a 33 ans que cela a commencé: en hiver on est à l'heure de l'Europe de l'Ouest, en été on est à l'heure de l'Europe centrale et orientale.
Il paraît qu'on économise ainsi 100 à 300 mille tonnes de pétrole. En fait on n'en sait trop rien. Mais si c'est vrai le changement d'heure a permis de compenser le pétrole égaré dans les mers à la suite des naufrages des pétroliers. Alors?
portrait optimiste
l'exposition EXIL s'achève. Elle a beaucoup ému.
Je mets en exergue ce portrait souriant d'une cambodgienne pour souligner que l'espoir et l'optimisme sont les moteurs de ceux qui doivent migrer pour s'en sortir.
Dans les hauts de Zonza - 15 heures 15
Pin tenace donnant une magistrale leçon aux Akoibonistes*
*un akoiboniste est quelqu'un qui abuse de l' à quoi bon…
Bonifacio - 10 heures 42
Voyager, c'est changer le slip à son point de vue. (Le string pour certains…)
Palombaggia - 14 heures 36
Petit-déjeuner paisible. Il faut le souligner. Pas même une abeille pour mettre un peu d'ambiance.
Palombaggia - 11 heures 31
Jeunes ados débarrassés de leur chrysalide s'essayant à l'envol hors de l'enfance…
Sanary sur mer - 08 heures 08
Savoureux petit-déjeuner dans un paysage carte postale.
A Sanary les bateaux des pêcheurs sentent le neuf, pas la mer. Les fruits du marché sont beaux comme sur les photos du magazine Plein-Sud, et la tomme de brebis est à presque 40 Euros le kilo.
Genève - 15 heures 38
La ville…
…et ses pigeons, ses vendeurs de salades, ses macros aux canines étincelantes. La ville et ses troupeaux de consommateurs chargés de cabas, ses bataillons de contractuels, de vigiles, de flics, ses trottoirs usés par les balayeuses. La ville et ses artères encholestérolées par les bagnoles. La ville et son dernier cinéma porno « version française ». La ville, décidément, enchantera inépuisablement mon regard. Mais jamais autant que les vagues de la plage de Palombaggia.
La Spezia (Italie)
Tu ne veux pas photographier plutôt la baie des poètes là ?
l'araignée, mon amie, trace des contrepoints à ma pensée et capte la lumière
Rishikesh Shiva et le Gange
Ville « autoproclamée capitale du yoga », Rishikesh est un important centre de pèlerinage, situé sur le bord du Gange. Des centres de méditations et de nombreuses écoles attirent les touristes.
Les touristes occidentaux, entre deux diarrhées, font des exercices de yoga. Ils essayent de mettre leurs pieds derrière leur tête ou alors de mettre leur tête entre leurs pieds. Il paraît que ça équilibre le corps et l'esprit !
Rishikesh. Purification et offrande dans l'eau du fleuve sacrée
"L'eau du Gange est aussi pure que Brahman. Même un agnostique parvient à la dévotion s'il vit sur les rives du Gange". Shri Ramakrishna
Rishikesh " Chai Sir !?"
Mon Tea Shop préféré où je rencontre saddhus et pèlerins afin de partagé un délicieux chai.( thé noir indien où on ajoute du lait, des épices (cannelle, gingembre, cardamome, poivre noir, clous de girofle)et du sucre. Cette petite place est un véritable théâtre. Tous les jours, avant le couché du soleil, je me régale du spectacle qui s'offre à mes yeux.
Laxman Jhula La forêt des Saddhus
"Toi qui amasses des possessions, réfléchis à leur qualité!"
Laxman Jhula
C'est en silence que s'accomplit l'action des énergies subtiles. Un vieux proverbes dit : le sage connaît la parole, connaît la pensée, connaît les écritures, connaît le silence.
La Lulu me disait …
…pour un peu de tendresse:
je changerais de visage,
je changerais d'ivresse,
je changerais de language !
La cuisine de monsieur Claude !
Rien de tel qu'un plat mijoté pour se ravigoter …!
Verfeuil
Par dessus le mur de l'automne, je revois ce qui reste caché aux passants, aux curieux, et qui résonne encore tant de nos rires ensoleillés, ivres et debout dans le farniente de nos matins, quand, écrasés de chaleurs et de baisers nous ignorions encore que chaque instant est une machine à souvenirs.
Saintes-Maries
Comme j'aime des bords assister à ce que je redoute au large.
Arles
Il y a 121 ans, au printemps, Van Gogh peignait un pont qui, depuis, est devenu davantage un sujet d'histoire de l'art et de son marché qu'il n'est resté un simple pont.
Jour du poisson - 34
Depuis quand pourrait-on dire «comme toujours», et même ici depuis le 6 mars dernier, et tous les vendredi?
Plateau
Il suffit de peu qu'une maquette devienne un lieu, qu'un salon devienne un hôpital, peut-être juste quelqu'un au bord de l'entourage.
Pitoëff
Jean-Charles, Fonfon, voilà des décennies que tu m'as laissé, le premier avec une toute petite poignée de comédiens, entrer dans les décors, monter sur la scène, faire ce que je voulais faire dans vos spectacles, construire mes vues. C'est un bonheur cette retrouvaille aujourd'hui sous les projecteurs.
Hochschulstrasse
C'est totalement hors-cadre que je réalise ici le portrait d'un grand patron d'une entreprise nationale.
Merci au cyclope bleu et cloué qui me sauva de justesse du petit carré noir…
N'hésite surtout pas à encore passer chez moi en sortant de ton stage de pâtisserie, ma porte t'es toujours ouverte!
Cowboy
Prêt à dégainer, le cowboy de ma rue surveille les environs tandis que son cheval s'abreuve…
Mains
Comme deux cygnes noires
Comme deux sœurs jumelles
aux maux extrêmes sans repos ni cesse
organes de vos douleurs
organes de vos douleurs
tétant comme des sangsues
vos désirs et rêves d'Apollon
