Zurich - 09 heures 27
Racisme ordinaire en gare de Zurich : c'est par la peur qu'on manipule les embourbés du béret, les flippés de la différence. C'est par la peur qu'on fait cracher au bassinet les tourmentés de l'effraction, qu'on leur vend des systèmes d'alarme, des couvertures multirisques, et des spray au poivre. La peur fédère, et les partis politiques, gangrénés par leurs promesses sans lendemains, l'ont bien compris â et font de l'angoisse fond de commerce.