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« ?Quand les bateaux s'en vont'
Des enfants rêvent-
Des adolescents hésitent-
Des adultes regrettent-
Des vieillards rêvent-
Et les sages maisons surveillent
Du haut des remparts » Simone Hudon, Au fil des côtes de Québec (1967)
"Le destin quel ami en ces moments d'hiver parmi le printemps. Ma nudité sur la neige couchée effleure mon sentiment de vouloir marcher. J'aimerais laisser une trace inoubliable pour que le peuple se souvienne et pleure sans retenue, Ce matin c'est l'hiver sur mon petit coin de terre, et je me suis réveillée avant l'aube, essayant de lui jouer un tour. Mais sans peine, j'ai trouvé mon âme d'enfant sur un sapin habillé de neige. Oui mon ami, mon frère l'hiver est revenue pour que nous nous retrouvions?" RM
(L'oeuvre est de l'artiste Vanessa Roberge)
At the Service commemorating the Passing of the beloved wife that cancer claimed, he concluded the eulogy, as Cree Elders say: "Ash djishtaw ouda-bitshiwinn, Alayne! Alayne has finished her work!"
Ooooops, je voulais mettre celle-ci le 22, merdre!
Tes solitaires pleures
Ta plume sans peur
?
Le peuple, le chef, le territoire
l'histoire
N'embraseront que nos souvenirs
Si l'indifférence reste notre Destin
?
Même en contemplant la nudité de votre tremblante nature
Je devine
Je devine
Ta marche, sans repos
?
"'I don't want to go among mad people,' said Alice. 'Oh, you can't help that,' said the cat. 'we're all mad here.'"
"Toute femme est un pays, un univers
Toute femme est une mer, un mystère
Toute femme est une parole, une chanson
Toute femme est un sourire, une joie
Toute femme est un esprit, une vie?
Toute femme qui touche à la Terre
hume le parfum qui livre son nom
par les échos mêmes des montagnes
je rampe pour sentir la vie
je rampe pour l'autre
je rampe maintenant en partageant ma pensée?" RM
"?I shall remain your humble servant." J Saganash, 1926
On se délivre comment
Dis-moi?
J'ai caressé ma terre comme
Toi tu l'as humé
En rampant
Pour?quoi, qui, quand?
"Spring has returned. The earth is like a child who knows poems." RM Rilke
Moi, je danse le Tango avec ma forêt boréale, savais-tu?
?
Je regarde ces corbeaux perchés sur ces cimes
Et qui remarquent qu'il y a des routes avec tant de numéros
Alors que les nôtres n'évoquent que des souvenirs, tant
Le dernier cri d'une crie la nuit
Me pointait vers l'horizon même pas lointain
Innue Eeyou en fait, me dit-elle, n'est seulement que le reflet
De l'un et l'autre
Je sais que le Printemps nous dansons le Makoushan
Connait-elle, elle, seulement ces pas, ces rythmes, ces?déhanchements?
Dirigés lascivement vers
Que sais-je, moi?
L'envoûtement?
Dans ce pays de lamentations
C'est avec toi qu'on trouve ces contrées de tentations?
?
?On that cold and sunny winter morning under 30! I cried thinking it was for me, thinking of me.
Ne veux pas!
J'avais quelques mots pour M. Image, Il a refusé de me parler! Pourtant.
The Old, but lovely, Nabesh crosses the park whenever possible, doomed to hesitated ambivalence and desire in mind. His courting consisted of forbidden behaviors.
It took him one night to stroke her feet that evening commencing, four to kiss her lips, tenderly.
"Fascinant pouvoir de la terre mère
Je n'ai jamais douté
Même un seul instant
Qu'elle était la plus belle
Je me suis assoupie sur son dos
J'ai cherché à trouver le sommeil
Croyant que demain je serais plus forte.
Mon tourment c'est l'homme
Qui n'a plus d'esprit
Mon désir c'est l'homme
Qui chasse encore
Mon soupir je le dois à la mer
Qui m'a vu grandir.
Quant à la rivière qui plonge dans mes rêves
Je chante pour elle avec mon c?ur qui gronde.
Je regarde le torrent qu'a creusé le temps
Et le vent le vent le vent
Je le prends dans mes bras
Il m'enlace et moi je danse avec le printemps." Correspondances RM-RS
?
Laisse tes paroles couler dans leurs veines
Tes mots ne seront jamais assez faibles pour qu'ils entendent
Tes souffles auront la force de leurs espoirs, leurs rêves purs
L'écho si puissant de vos tambours
Le pouvoir mystérieux de vos désirs tendres
L'illusoire cri de vos chefs, ne peuvent traduire vos soupirs
La révolution n'est jamais venue avec des cris silencieux!
Et que ferez-vous de tous ces vents de possibles changements
Qui soufflent sur vos temples de sagesse
Qui ne peuvent effacer tous vos pas assurés, même avec le temps qui passe
Alors que ces même temps sculptent des tadoussacs dans ses tourments
Tu n'es pas la rivière qui murmure ni chante
Tu es le torrent qui gronde, une puissance latente
La révolution please, c'est le printemps!
T'entends la débâcle?
"Quand je pense à la révolution
Je pense à vous
À cette tenacité silencieuse dans vos yeux
Je pense à nous
À ce peuple encore fascinant
Car la terre parle encore de nous
Et nos pas peu importe où ils se posent
Cherchent encore à savoir la vérité?
J'ai aimé vos paroles sages
Vous avez marché dans la tranquilité
Vous avez pleuré dans le silence
Vous avez dansé avec la lune
?" Correspondances RM-RS