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On déchiffre la rumeur dans la finesse des frontières
A l'écoute des bruits de couloir
Sous l'uniforme sans couleur
L'ennui de ce qui meurt
Malgré les regards indiscrets
Rien ne va plus
Les jeux sont faits
Cela défit l'entendement au point de générer du doute dans ce qui parait limpide
Panne de carburant dans un futur ordinaire...
Low signal
Presque inaudible
Sur écoute de la forêt qui pousse
En alerte des voyages en surplomb
Je cultive le privilège de ne pas m'adapter
Je claironne l'exclusion tacite des mots cruels
Ou la légèreté de s'oublier
Dans une nuit sans lune qui réconforte
A l'épreuve des lumières condensées
Le poisson navigue dans l'aliénation des symboles
Rattrapé par les carnassiers cruels
Vêtu d'un excès de fatigue
Il rejoint le troupeau des scarabées bâtisseurs
Habitant de la mer qui refoule la parole indiscrète
En évitant la catastrophe des promesses
Les sauvages craintifs sont aujourd'hui à l'abris
J'opte à la contemplation des lucioles
Malgré la rareté
Le poulpe a sauvé la noce
Manifeste d'une occupation saine
Appétence au futur proche
Comme si les pachydermes se contentaient de médiocre
Ou de carburant d'un instinct ordinaire
Je m'ennui aussi dans l'effort de convaincre
La chute renonce aux héros
Dans l'isolement des chemins qui se méritent
La solitude des assemblés qu'on espérée
S'est soldé d'une inutile folie
Cela tombe bien
Car elle est essentielle
Autant l'inutile
Que la folie de vivre
Je vous souhaite un bon dimanche
Vivre dans le temps passé
C'est comme vivre avec les cadavres
Essuyer des étés qui se fondent dans des hivers desséchés
Cela permet de libérer l'espace disponible
Espace libre pour s'assurer que les hirondelles iront bien à Kaboul
Dans un langage qui habite le vide
On reprend les empreintes de la caverne
Imprégnée du chaos du lointain
Des témoignages légers sur papier éphémère
S'imposent à la cornée sensible de celui qui s'arrête
Instant de répit qui épaissit la lecture du monde
Terrifié de l'insignifiance de la trace
De l'impertinence du propos
Déposé quand même sur un coin de table
Geneviève, Alsacienne, 91 ans et son petit chien qui vivent à Douarnenez