work in progress in Sérgio de Moraes atelier.
trabalho em andamento no ateliê de Sérgio de Moraes.
la bergerie s'enfonçait sous le lierre,
inutile peur les yeux de verre
s'agglutinaient dans l'humus chaud
où le père faisait battre le coeur
La maison en ruine, ô mes yeux
siégeait en haut du Prado
la mère était heureuse alors
elle n'avait jamais
ces yeux en escaliers profonds
La maison en ruine
une vaste géographie
d'offrandes aussi illisibles
que des pierres de jade
L'horizon est défait et l'ardeur revenue
pied glissé dans le sable
entre les cuisses
granule
verre
lettre
O
Deux gros arbres sis le Rhône
coulent de lenteur
coeur pleurant images et mots
volés à la fin de l'été
La tour vomit des cascades
Hommes, femmes
et bulles de couleurs
Grenade en flamme
Soirée "suites d'opéras" sur le miroir d'eau du jardin de William Christie avec les Arts Florissants et Emmanuelle de Negri.
Magnifique lumière du soir entre l'île d'Aix et le fort Enet. Le lendemain matin il pleuvra.
va savoir
de son corps
ce qui ouvre
et ce qui ferme
et combien
s'emboîtent
medium désir
media
guérilla
une nuit
deux rues
deux corps
une rue pleine
une vide
ou
chaque rue
son corps
une nuit
pleine de corps
corps clowns
lâche le sens !
C'EST FACILE ÊTRE CONTRE L'ESTABLISHMENT
Le producteur Harry Ellison laisse dans le film "Swimming with the sharks" Kevin Spacey dire:
'J'ai été jeune aussi. J'ai ressenti la même chose que toi. J'ai haï l'autorité, haï tous mes patrons, pensant qu'ils racontaient tous de la merde. C'est comme ils disent: si tu n'es pas un rebelle à 20 ans, tu n'as pas de cœur mais si tu n'as pas retourné l'establishment à 30, tu n'as rien dans la tête. (...) Alors avant de partir et de changer le monde, pose-toi cette question: qu'est-ce que tu veux vraiment?' Et?
L'ESTABLISHMENT NOUS FOURNIT DES GADGETS SYMPA ET NOUS EN PROFITONS DE PLEIN GRÉ, MAIS ON RESTE QUAND MÊME CONTRE L'ESTABLISHMENT, ET AVEC RAISON, MALGRÉ QU'IL NOUS ENVAHIT
Le phoenix
Il est toujours là! Il a bien changé, deux mois que je ne l'ai pas photographié! Touffu, ebouriffé, pleins de seve et de rejets, de branches mortes aussi, d'ombre et de lumière et il mue, comme un serpent. Il m'a manqué, je lui tire un joli portrait pour la peine!
