GE - Une photo par jour
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Calgary: les montagnes tout au loin...

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Vancouver: un être christique chante au Railway Club

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Vancouver: premier distributeur de bitcoins au monde

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New York: Ciel bas, lourd et neigeux au-dessus du New Jersey

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New York: Union Square au petit matin

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New York: ballons sur Brooklyn Bridge

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New York: le quartier d'Il était une fois en Amérique

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Jour de neige - Prise deux

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Le temps d'un rosé

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Rien que la paix

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Une visite chez Estelle

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Église St-Raphaël de Preissac vue du complexe récréatif Jacques Massé

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En route pour le boulot

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Si tant tellement ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

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PRINCEPS - Day 1 - Le portrait du Swami

Change for good,
Don't give up.

Parce que je viens de m'installer à l'Ashram dans une retraite semi-méditative, j'ai décidé de laisser de côté ma vie d'avant. Tous les objets technologiques dont je me sers, au jour le jour. Tout ce qui pourrait me connecter à autre chose qu'à moi-même.

J'ai décidé de poursuivre le projet une par jour en le rendant autre. Celui du renonçant. Un « une par jour » de la méditation. Chaque image sera noire. Il n'y aura plus que le texte. L'image sera racontée.

Je reviens aux principes d'un certain type de photographie. La photographie narrative du reportage. Je mènerai donc ce reportage à l'aveugle. Je raconterai mes images.

Chaque jour, je continuerai de prendre, mentalement, une image. Chaque jour je noterai sur le carnet la photographie du jour à faire.

DAY 1
Le portrait du Swami

(hors cadre)
Dans le Hall de la cantine, des centaines de yogis avalent leur repas en silence. Assis à même le sol, sur des nattes de paille.

(Into the frame)
Sur la partie gauche de l'image, prenant les deux tiers du cadre, on voit Shivananda Guru. Celui-là même qui a fondé l'ashram. Dans le tiers restant on voit une fenêtre en arc de cercle qui donne sur la forêt illuminée par les dernières lueurs du jour.
La fenêtre n'a pas de vitre. Une moustiquaire sert d'écran entre l'intérieur et l'extérieur du réfectoire.
Dehors, les dernières lueurs illuminent les branches des arbres. A l'intérieur, le mur peint de mauve s'anime selon les mouvements du jour. Le portrait du Guru est une reproduction de peinture. Il est assis sur une peau de bête. C'est un plan qui serait un plan américain s'il n'était pas assis, les jambes croisées. La taille de son visage est disproportionnée. La représentation de son corps est recouverte d'un châle rouge. Il sourit. On dirait un grand papa.

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Day 2 - Jungle Trip

Sur la rivière au bord de l'Ashram tombe le jour. Depuis l'avant du bateau je photographie la montagne. On dirait un tableau d'Hokusai. Sur la gauche, une branche morte sort de l'eau. Sur cette branche, en pagaille, une conférence de cormorans. On dirait qu'ils parlent. Au premier plan, un héron. En arrière plan, la montagne, verte, qui laisse se dessiner les multiples formes de branches. La forêt est dense. Elle est vierge ou tropicale.

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Day 3 - I am not cute

(hors champ)
Il y a un chaton d'à peine deux mois qui court tout le jour à travers l'ashram. Il coure d'un espace à l'autre et passe de mains en mains. Et chaque fois il s'échappe :
- « Leave me alone ! I am not cute ! ».

(into the frame)
Au premier plan, le portrait d'un garçon de dos en tee-shirt bleu avec un chaton sur l'épaule. Sur sa droite, une armoire Goodrej bleue avec un miroir. Le garçon regarde une fille qui passe près de lui. La fille regarde le chaton. Le chaton se regarde dans le miroir.

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Day 4 - Aura

Dans le réfectoire, après la session de yoga du matin, une allemande d'une cinquantaine d'années est assise sur le sol. Sur un tapis de yoga bleu. Elle est blonde, porte un tee-shirt bleu, ses cheveux sont courts. Le soleil qui filtre à travers la moustiquaire crée des éclats de lumière bleue et dorée. Ses cheveux lui dessinent alors comme une couronne de lumière autour du visage. Sa peau blanche est éclairée par des éclats de bleu.

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Day 5 - From the Top

(hors champ)
A l'ashram il y a un endroit où tous les yogis peuvent trouver un peu de réconfort : on peut y acheter, entre autres, des salades de fruits, des jus, des noix de cajous, des amandes. Bien entendu, l'ensemble est sensé suivre le régime stricte prescrit par l'Ayurveda, mais finalement, on trouve beaucoup plus de monde que prévu à la Health Hut.
Même le chien vient s'y reposer.

(Into the frame)
Au premier plan une natte de bamboo, deux petites tables avec des sièges de plastique rouge. On dirait qu'elles attendent des clients, mais personne ne vient.
Au lointain on aperçoit la colline, verte, verte, verte.
Au deuxième plan, au centre de l'image, un dattier. Sur la gauche, un bananier qui a l'air de sourire avec ses larges feuilles qui donnent de l'ombre à son pied.
Au troisième plan, sur la gauche, on peut distinguer le toit d'une petite maison. Le rouge orangé du toit se détache du reste de la jungle.

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Ma meilleure amie

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Définition du Ras bord...

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Parce qu'on est des rois et reines toute l'année!

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Casons-nous

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Carnet de route d-un UPjiste - Un hiver indien - 9 - Un soutien-gorge, un slip, une jupe froissee, un maillot de corps, un pull en laine, des boudeilles d'alcool vides, du sang...... Tous les symboles apparents d'un viol.

UNE RENCONTRE TROUBLANTE

Ce matin je me suis levé avec une bonne résolution. Cette nuit, je me suis réveillé et mon subconscient m'a suggéré qu'il fallait que je mange des fruits. C'est important d'écouter son subconscient. C'est vrai que depuis que je suis arrivé en Inde, je n'ai pas mangé de fruits. Sachant que l'esprit est le créateur et le contrôleur du corps, quand il vous chuchote un bon conseil et bien on l'obéit. Dans notre vie stressée de tous les jours, on a perdu l'habitude d'écouter cette petite voix intérieure. On ne l'entend plus, et c'est bien malheureux, parce ça nous éviterais bien des traquas et nous pourrions éviter bien des maladies. (Et faire baisser nos assurances maladies).
Donc je suis allé au marché acheter des fruits. Je suis ensuite passé dans le dhaba très sympathique boire un Chai et manger quelques oranges et bananes. Ensuite j'ai décidé d'aller me promener au petit bonheur la chance, mais surtout quitter la ville pour aller dans la forêt qui se trouve sur le coteau de la montagne. En chemin je rencontre des étudiants qui allaient pique-niquer, ils me conseillent de prendre un chemin dans la forêt. Cherchant un peu de calme, je m'empresse de les écouter. En montant le sentier, dans une clairière j'aperçois en haut d'une montagne une énorme croix qui domine la vallée. C'est la première fois que je vois une croix en Inde de cette nature. J'en fais le but de mon excursion. Gravissant un joli petit sentier bordé d'un petit muret de pierres je tombe sur quelque chose qui allait me mette mal à l'aise.
Sur le bord du sentier il y avait des habits éparpillés et en regardant de plus près je vois un soutien-gorge, un slip, une jupe froissée, un maillot de corps, un pull en laine, un bracelet, des bouteilles d'alcool et des tâches de sang. Immédiatement toutes les horreurs que j'ai lu sur les viols en Inde qui se sont passés l'année dernière me viennent à l'esprit. J'aimerais me tromper mais il y a bien eu à cet endroit un viol. L'esprit ne peut être que troublé par cette vision et ce qui me fait penser à des sévices sexuels, ce sont les bouteilles d'alcool qui sont abandonnées tout autour. La majorité des viols qu'il y a eu en Inde étaient perpétrés par des hommes sous l'effet de l'alcool.

Dans un bus, le 16 décembre 2012 à New Dehli, six hommes ivres violentes une jeune indienne devant son compagnon, et l'agressent sexuellement avec une barre de fer rouillé avant de la laisser morte sur le trottoir. Elle a été battue et violée dans une rue peuplée, surveillée par la police dans une banlieue de New Delhi. Malheureuse, cette jeune indienne de 23 ans, devait mourir quelques jours plus tard. Ce viol va horrifier tout le pays et va déclencher une vague de protestation et de colère dans la capital de l'Inde.
Dans ce pays, ou le mot viol ne figure pas dans le vocabulaire hindi, 22 000 viols ont été recensés en 2012. Mais en l'absence de plainte, une agression sexuelle ne figure pas dans les statistiques et on estime que le nombre de cas qui ne sont pas déclarés à la police indienne est nettement supérieur.
Les journaux indiens accusent la police de ne pas faire son travail, car les policiers refusent systématiquement d'enregistrer les plaintes après les viols. Au lieu d'aider ses pauvres femmes victimes de violence, les policiers leur font des remarques humiliantes, comme de leur reprocher de sortir en ville ou de s'habiller de manière voyante. Même si depuis que la presse mondiale a divulguée toutes ces sales affaires et sous la pression de l'opinion la police indienne a changé d'attitude vis-à-vis des victimes, les journalistes indiens doutent que la guerre contre la misogynie soit gagnée.

La Constitution indienne garantit l'égalité de tous devant la loi, mais les femmes demeurent inférieures aux hommes. Comme par hasard, cette infériorité est d'origine religieuse.
« L'épouse unique, totalement confiante, considère son mari comme un dieu et lui est complètement dévoué », dit le Kâma Sûtra, un texte écrit vers le 4ème siècle av. J.-C.
Dans l'imaginaire indien, la femme reste un objet sexuel, et qu'en l'homme s'en sert en la violentant il ne se sent même pas responsable.
Attention, il ne faut pas mettre tous les hommes indiens dans le même panier, car fort heureusement, cette société évolue. Dans les manifestations massives qui ont eu lieu, il n'y avait pas que les femmes qui protestaient, mais également beaucoup d'hommes, preuve que les temps changent.

Juste au-dessus de l'endroit où se trouvaient les habits éparpillés, il y avait un petit temple dédié à Shiva. Je m'y suis arrêté, l'endroit était calme et la vue était magnifique, le lieu idéal pour calmer mon esprit. Ensuite j'ai repris ma marche et je suis monté jusqu'à la croix qui dominait la vallée. Juste en dessous, à environ 500 mètre, il y avait une léproserie qui était administré par une mission chrétienne, ce qui explique l'édification de la croix à cet endroit.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 10 - Dans la montee du pelerinage de Sanjeev ki Akassnsha

PLUS C'EST HAUT, PLUS C'EST BEAU

Ce matin je me suis levé dans l'intention de gravir une montagne qui domine toute la vallée de Pithoragarh. C'est un lieu connu de pèlerinage et comme tout endroit sacré se situant en haut d'une montagne, on est sûr en principe de ne pas être déçu par la vue qui nous attend. Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas pu profiter de la beauté de la chaîne himalayenne, toujours couverte de nuages, et je compte bien, vu le temps splendide, découvrir ses fameux sommets enneigés que l'on peut admirer sur une centaine de kilomètres.

Le départ du pèlerinage se trouve à 20 kilomètre de la ville, et comme toutes les indications sont en hindi, je me réserve la surprise de découvrir quelle divinité habite en haut de cette montagne. La montée est rude et particulièrement pénible à cause de la chaleur. Moi qui m'attendais à trouver cette année de la neige et du froid, je suis comblé, car j'ai l'impression d'être en été, même si les indiens n'arrête pas de me dire qu'il fait froid. Après une heure et demie de marche en solitaire, j'arrive enfin à destination. Après m'être déchaussé, j'entre dans la cour du temple et je suis pris par la splendeur du panorama et par les bhajans, chants sacrés pleins de ferveurs et de vénérations, qu'une dizaine de jeunes filles ont entonné. Le prêtre m'accueille et me dit que cet endroit s'appelle « Sanjeev Ki Akashsha » et qu'il est dédié à la Mère du Dieu Shiva. Ensuite il m'offre des fleurs, une banane et des sucreries et me présentent le temple. Quand je visite un temple hindou je suis toujours un peu gêné car je ne connais pas bien leurs rites et je ne sais jamais comment me comporter. Certaines fois, dans d'autres temples, le regard sévère du prêtre brahman me donnait pas envie d'entrer. Par contre ici je me sens bien. C'est un pèlerinage qui est très fréquenté par les femmes qui viennent rendre hommage à la Mère. Trois cent mètre plus bas, un autre temple s'élève, mais celui-là est dédié au Fils, le Dieu Shiva. Là, le prêtre, m'offrira des oranges et les servants du chai. Tous les gens que j'ai rencontrés là-haut ont été d'une gentillesse et d'une amabilité et je remercie Shiva et sa Mère de m'avoir fait découvrir cet lieu sacré.

Le seul petit regret, c'est que la luminosité était très forte, et les montagnes enneigées légèrement voilées ce qui ne permet pas de faire des photos de qualité de l'Himalaya. Il faudrait venir tôt le matin. Le soir c'est trop tard, les nuages sont de retour.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 11 - Petard du matin, reveil le pelerin

INTERLUDE

« En quittant son propre pays et demeurant en terre étrangère, l'on doit acquérir la connaissance pratique de non-attachement » (Auteur inconnu)

Il est particulièrement difficile pour un occidental, d'être loin de ses proches et de ne pas avoir de nouvelles d'eux. Mais heureusement, aujourd'hui, il a internet qui vous permet de recevoir et d'envoyer des mails et par conséquent être au courant de ce qui se passe chez vous dans l'heure qui suit. Voilà plusieurs jours que je suis en Inde, et tout naturellement j'ai envie d'avoir des nouvelles de ma famille qui est restée en Suisse. Je me rends donc dans un Internet Café.

Voilà donc que je commence par introduire Madame Hotmail dans mon moteur de recherche. Quelques secondes plus tard, apparaît Monsieur Outlook, qui depuis quelques mois a épousé Madame Hotmail et qui vive sous le même toit pour le meilleure et pour le pire. Monsieur Outlook, très poliment, me demande d'introduire mon adresse E-mail, puis de taper mon code. Il n'y a pas de problème, car voilà des années que j'effectue cette même opération. Quelques secondes plus tard, m'attendant à voir apparaître mes mails, je constate qu'il y a quelque chose qui cloche. Monsieur Outlook, très sérieusement me fait savoir : « Verify your account ». Bien, je ne vois pas d'inconvénient à ce que vous vérifiez mon compte E-mail. Encore quelques secondes d'attente, j'ai le temps, je suis en vacances. Monsieur Outlook, me demande d'inscrire dans une case réservée à cet effet, les 4 derniers chiffres de mon téléphone portable. J'inscris les 4 derniers chiffres de mon téléphone portable, comme me le demande Monsieur Outlook. Je tapote sur « next ». Les secondes défilent, et Monsieur Outlook me prie d'introduire le code. Quel code Monsieur Outlook ? Monsieur Outlook, calmement, m'explique, que je dois introduire le code et les 4 derniers chiffres de mon téléphone portable. J'ai bien compris Monsieur Outlook, mais quel code je dois introduire ? Monsieur Outlook commence de perdre patience, et il m'explique, que le code vient d'être introduit sur mon téléphone portable.

- MONSIEUR OUTLOOK ! IL Y A UN PETIT PROBLEME, C'EST QUE MON TELEPHONE PORTABLE SE TROUVE DANS MA CHAMBRE À COUCHER EN SUISSE, ET QUE MOI, JE ME TROUVE DANS LES MONTAGNES EN INDE !!!!! EXPLIQUER MOI, COMMENT JE FAIS POUR SAVOIR QUEL CODE VOUS AVEZ INTRODUIT DANS MON TELEPHONE PORTABLE, JE SUIS À 8000 KM DE MA CHAMBRE À COUCHER ?

Monsieur Outlook ne pourra pas me répondre et me laisse désappointer devant cet écran imperturbable.

Monsieur Outlook, je pense que se serait plutôt à nous de « verify your account », car l'informaticien Edward Snowden,comme vous le savez, à confesser à la planète le joli rôle d'hyper-voyeur que joue la CIA et la NSA, en déclarant : « Je ne peux, en âme et conscience, laisser gouvernement américain détruire la vie privée, la liberté d'internet et les libertés essentielles pour les gens tout autour du monde avec ce système énorme de surveillance qu'il est en train de bâtir secrètement » Comme ça les américains, sous prétexte de lutter contre les terroristes, surveillent le globe entier via les réseaux sociaux. Monsieur Outlook, c'est pour vous donner bonne conscience, que vous décidez de « verify your account » au moment où je me trouve en Inde et que j'ai le plus besoin de mon compte E-mail.

Arrêtez vos conneries et arrêtez de nous prendre pour des idiots ! Ceci est aussi valable pour vos petits amis, les soi-disant géants de l'Internet, les Yahoo, Google, Facebook, Microsof, AOL, Youtube et j'en passe et des meilleurs qui sont également de sinistres collabos. Naturellement, tous démentent de peur d'y perdre des plumes, plutôt dire des milliards, et de voir leurs clientèles s'envoler.
Pour en terminer avec vos magouilleries, qu'est-ce qu'Edward Snowden sous-entendait quand il disait : « Vous ne pouvez pas savoir tout ce qu'il est possible de faire, l'ampleur de leurs capacités est horrifiante ». Je constate que l'avenir de nos enfants est entre de bonnes mains !
Le Seigneur est avec vous ! Et avec votre Esprit ! Que Dieu protège l'Amérique.

Vous avez rendu utile l'inutile, uniquement pour engranger du fric. Vous nous avez transformé en numéros, mais Monsieur Outlook, vous savez bien qu'un numéro ça n'a pas d'âme, qu'un numéro ça n'a pas de cœur. D'ailleurs Monsieur Outlook vous en avez un de cœur ? Vous avez les capacités et le pouvoir de communiquer avec nous en nous envoyant des conneries, mais nous, les numéros, quand on a besoin de vous, à quel numéro doit-on vous contacter ?

Moralité de cette histoire.

En faites Monsieur Outlook vous me rendez service. Les Sages de l'Himalaya nous disent : « Toutes choses qui peuvent sembler être des obstacles au développement spirituel peuvent être utilisées comme aide sur le Sentier. » Et pour cela, cette méthode est appelée « L'utilisation des obstacles comme aide sur le Sentier ».

J'ai beaucoup de choses à apprendre. Je voyage déjà sans montre, sans téléphone portable et maintenant sans E-mail. Je dois apprendre à me détacher de tous ces obstacles qui peuvent nuire à mon développement spirituel car il est dit : C'est quand la poule est au repos qu'elle produit beaucoup » Et quand on a la chance de pouvoir voyager, il faut profiter, l'esprit calme, d'acquérir des biens spirituels et se détacher des biens matériels.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 12 - AFTER WHISKEY DRIVING RISKY Conduire c'est risque apres un whisky

GOOD LUCK IN THE ROAD

Les trois choses dont il faut savoir en Inde quand on part voyager en voiture, c'est : « Good horn, good brakes and good luck » ce qui signifie « Un bon klaxon, de bons freins et de la chance ».

Rouler sur les routes indiennes est un spectacle permanent et toujours un départ pour mille surprises. Cette année, j'ai opté pour les petits taxis Susuki plutôt que les bus encombrés qui s'arrêtent tous les kilomètres pour prendre des passages et qui entament les descentes vertigineuses sur-bombés.
Quand vous prenez le bus dans les montagnes indiennes, éviter de vous assoir à côté d'une femme, non pas par misogynie, mais parce que vous pouvez être sûr que dans les premiers virages, elle va vomir. C'est pour cette raison qu'elles se mettent toujours près des fenêtres et c'est peut-être la seule fois où les hommes sont galants et se déplacent vers le siège central. Vous observez un bus arriver à la gare routière, vous pouvez être sûr qu'il est crépi de vomi, mais chez les indiens c'est tellement naturel. Sur la route de Pithoragarh, mon taxi a embarqué une famille qui se rendait à un pèlerinage 10 km plus loin. À peine partie, l'enfant vomissait sur les genoux de sa mère, et 1 km plus loin s'était la grand-mère, tout ça sur fond de musique bolywoodiennnes.

On compte en moyenne 80 000 morts sur les routes indiennes par an. Pour éviter et prévenir les accidents le gouvernement a recours à un jargon publicitaire en mariant une forme populaire et à des visées didactiques. Ses bons conseils figurent tantôt en traits de pinceau jaunes sur des roches sombres, tantôt en lettres blanches sur des panneaux bleus. Je vous en donne un florilège :

LIVE FOR TODAY, DRIVE FOR TOMORROW - « Vivez le jour présent, conduisez en pensant à demain. »
KEEP YOUR NERVE ON A SHARP CURVE - « On se calme dans le virage en tête d'épingle ».
ACCIDENTS BREEDS WHEN YOU OVERSPEED - « Les accidents se multiplient quand sur le champignons tu appuies ».
MOUTAINS ARE A PLEASURE ONLY IF YOU DRIVE WITH LEISURE - « La montagne c'est le pied, seulement quand tu le lèves ».
LICENCE TO DRIVE, NOT TO FLY - « Permis de conduire, pas de voler » (Juste au bord d'un précipice)
WATHT'S THE HURRY ? RELAY, ENJOY AND PROCEED – « À quoi bon courir ? Sois zen, profite et ciurcule.

Sur les routes on rencontre énormément de camions qui approvisionnent les vallées reculées. Les camions, fleuris et peints, crachent une fumée abominable et leur moteur pétarade lourdement en donnant l'impression qu'il va caler à chaque changement de vitesse. Les chauffeurs sont généralement courtois, de la main ils font signe d'attendre ou de passer. À l'arrière du camion qui roule devant vous, souvent deux mots reviennent assez fréquemment, peint en lettres majuscules « HORN PLEASE » « Klaxonnez, s'il vous plaît ». Et mont taxi ne se gêne pas d'utiliser son klaxon puisqu'on lui demande si gentiment.
Il n'est pas rare, de rencontrer sur le bord de la route, des camions renversés ou bien en panne, l'essieu cassé tellement ils sont chargés. Très souvent les chauffeurs essayent de réparer eux-mêmes. En plein milieu de la chaussée, ils font une barrière de pierre autour de leur véhicule et travaillent pendant des heures, les pièces du moteur éparpillés autour d'eux espérant réparer avant la nuit. Parfois ça marche.

Je suis de retour à Almora, j'y avais laissé une partie de mes affaires au Kailas Hotel. Monsieur Shah m'a dit avant de partir pour Pithoragarh « Ferme la porte de ta chambre, prends les clés avec toi et tu me payeras quand tu reviendras ». La dessus il me tend une petite fleur rouge et me souhaite bon voyage. (Une petite pensée à nos hôteliers suisses, si commercialement aimable !)

La neige tombe sur Almora

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 13 - Le grand frisson a la fete foraine de Bageshwar

NEIGE ET VERGLAS SUR ALMORA

Il a neigé durant la nuit sur Almora, une neige lourde qui a causé pas mal de dégâts, notamment aux arbres, cassant leurs branches sous le poids de la neige. S'ajoute à cela, une panne d'électricité qui depuis douze heures, paralyse la ville. Toute la nuit, les génératrices qui alimentent les principaux bâtiments administratifs, dont l'hôpital, nous ont bercés de leurs chants mélodieux.
Les coupures d'électricité sont très fréquentes en Inde, en tout cas dans la région où je me trouve en ce moment, c'est pratiquement tous les jours, surtout à la tombé du soir, quand la demande énergétique est très forte. L'Inde est un gros consommateur d'énergie électrique, le milliard d'indiens évoluent et devient de plus en plus gourmand. Cette nouvelle société de consommation émergeante, si elle ne se calme pas, risque d'avoir à résoudre des problèmes qui, dans un futur proche, deviendront insolubles.

Ce matin, je quitte à nouveau le Kailas Hotel. Partant pour Bageshwar, je vais saluer Mr. Shah afin de régler les formalités, il me dit de garder la clé de la chambre et pour le paiement on verra dans 4 jours, après mon retour. (J'ai une pensée pour les hôteliers suisses, sourire commerciale, complet veston qu'une flatulence risque de péter les coutures de leurs pantalons). Arriver près de la zone taxi, il y avait du monde qui se pressait autour des véhicules. Ce n'était pas pour prendre le taxi, mais pour recharger leurs téléphones portables sur l'allume-cigare, vu que la coupure d'électricité n'était pas terminée. Mon conducteur avait un branchement pouvant alimenter cinq téléphones portables.
Autre souci, la route ce matin était partiellement enneigée, voir à certains endroit gelées. Vu l'état des pneus de quelques-uns des véhicules, je me suis posé la question : « À quelle divinité devais-je m'en remettre ? » Sur le tableau de bord de mon taxi, trônait un Ganesha vert fluo devant lequel brûlait un petit bâton d'encens. La cause était entendue, je décide de remettre ma vie entre les mains de Ganesha pour ce voyage de 80 km vers Bageshwar. D'autant plus que Ganesha, le dieu à tête d'éléphant et au corps d'homme est « Celui qui efface les obstacles ». Sa devise est « No problem ». C'est un dieu bienfaisant et très populaire, qui est invoqué par ceux qui se déplacent sur les routes, par les marchands, les caravaniers, mais aussi les voleurs qui sont perpétuellement en danger.
Quoi qu'il en soit, l'effet Ganesha commençait à porter ses fruits, quelques rayons de soleil perçaient la brume matinale et venaient réchauffer le bitume enneigé. Les premiers dix kilomètres furent épiques car nous devions monter dans une forêt qui avait subi bien des dégâts, le petit col qui mène à Devi Kazar toujours dans l'ombre, n'avait pas encore totalement dégelé. Certaines voitures patinaient, d'autres se mettaient de travers et certains véhicules étaient immobilisés au milieu de la route, leurs chauffeurs tétanisés par la peur.
Si l'enneigement de la route était le côté négatif de la situation, le côté positif était que tout le long du parcours, les indiens construisaient des bonhommes de neige, dont certains étaient décorés comme des divinités. Une grande partie des indiens sont de grands enfants, un rien les amuse. Cette neige tombée durant la nuit était pour eux un évènement et la joie s'exprimait sur leur visage, malgré toutes les difficultés qu'elle pouvait engendrée. Chez nous c'est le contraire, dès qu'il nous arrive quelque chose qui perturbe notre quotidien, on pousse la gueule, moi en premier. Chaque fois que nous passions devant un bonhomme de neige, notre chauffeur klaxonnait et l'on nous répondait par de grands signes amicaux.
À partir de 1000 mètres d'altitude, il n'avait pas neigé, la route devint agréable. À part un des passagers à l'arrière du taxi qui a pratiquement vomi tous les 10 km sur fond de musique bollywoodienne, le trajet c'est très bien passé. No problem, merci à Toi Ganesha.

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Carnet de route d'un UPjiste -Un hiver indien - 14 - Le sommeil, c'est sacre pour une vache

JOUR DE FETE À BAGESHWAR

Bageshwar est une agréable petite ville se trouvant au fond d'une vallée qui se situe au confluent de la Gomti et de la Sarju. C'est une ville où tout au long de l'année des pèlerins indiens viennent se recueillir dans l'ancien Bagnath Temple, un temple de pierre consacré au dieu Shiva, ornés d'impressionnantes sculptures. Important carrefour de transport, cette agglomération possède aussi des ghats (marches au bord de la rivière) où le pèlerin vient y faire ses ablutions. Des crémations ont lieu à l'endroit où les deux rivières se rencontrent, l'eau et le feu sont deux symboles indissociables de la vie religieuse de l'hindoue, depuis sa naissance jusqu'à sa mort. Qui dit pèlerins, dit aussi « marchands du temple », plusieurs bazars sont éparpillés dans toute la ville.

Ce que j'ignorais en arrivant à Bageshwar, c'est que la ville était en ébullition, car avait lieu l' « Uttrayani Mela Festival » une des plus importantes fêtes qui se déroule chaque année à la fin janvier. La ville était envahie par des milliers de personnes venant de tous les coins de la région. Les marchands avaient installé leurs étales partout dans la ville tandis que les bords de la rivière étaient squattés par une centaine de camelots qui avaient étalé leurs babioles partout où le terrain le permettait. On avait aménagé deux ponts pour rejoindre l'autre rive, contrôlée par la police, qui réglait le mouvement de foule qui s'agglutinait dans le désordre pour se rendre au « Luna Park » où les diverses attractions foraines les attendaient. Se déplacer dans cette multitude était particulièrement difficile.

Après avoir trouvé une chambre à l'hôtel Annapurna, (300 roupies, 4,80 frs) je suis allé faire un tour dans cette foire. Inutile de dire qu'une des grandes attractions de cette fête ce fut moi. Seul touriste étranger au milieu de ces milliers d'indiens, je ne suis pas passé inaperçu. Beaucoup d'Indiens voulaient se faire photographier en ma compagnie. On m'interpellait de partout, me demandant: «You comme from ?», « Switzerland », « Oooh ! Switzerland, very beautiful country». Les plus jeunes se moquaient de moi, les vendeurs voulaient me vendre leurs camelotes et les saddhus me courraient après me demandant « bakchich ! bakchich ! ». Par contre une chose m'a étonné, parmi toute cette masse, je n'ai vu qu'un mendiant qui se trouvait devant l'entrée du temple de Bagnath, qui ne quémandait même pas l'aumône, se contentent d'attendre qu'on lui donne une piécette dans le bol qui se trouvait devant lui.
En fin de compte j'étais heureux de me trouver dans cette foule bariolée, m'amusant de les voir s'amuser, de me dire qu'ils en ont de la chance de pouvoir encore se divertir avec cette candeur qui leur est propre. Mais pour combien de temps ? Leurs enfants, ont déjà un pied dans ce monde illusoire du marché de consommation dans lequel, nous autres occidentaux, avons vendu nos âmes au diable !

« Mais il doit apprendre qu'accumuler n'est pas réaliser. Ce qui le révèle à lui-même, c'est la lumière intérieure, et non les objets extérieurs. » Rabindranâth Tagore

Le lendemain, je suis retourné voir les attractions au « Luna Park »; il y avait moins de monde que la veille. Les fêtes foraines indiennes, c'est quelque chose d'incroyable. Moi qui viens d'un pays où pour ce genre d'activité les contrôles de sécurité sont d'une rigidité maladive, ici, en Inde, un fonctionnaire de l'Etat du canton de Vaud responsable de la sécurité, s'il voyait l'état des différents manèges, il demande immédiatement sa retraite anticipé, retire son deuxième pilier, va s'acheter un appartement dans les montagnes valaisannes pour pouvoir promener son chien qui laisse des merdes partout dans la rue du vieux village, pendant que sa femme regarde à la télé « Top Modèle » en se demandant si Brook, la quarantaine passée, enceinte du mari de sa sœur, va avoir une fille ou un garçon, ou peut-être des jumeaux.
Je suis moi-même sidéré par l'état du matériel sur lequel les indiens se divertissent. Et pourtant ça tourne, ça grince, mais ça tourne, ça branle, mais ça tourne, c'est rouillé, mais ça n'empêche pas de tourner. Il y a des forains qui ont des génératrices pour faire tourner leurs installations, d'autres qui sont branchés sur le réseau électrique de la ville. Comme il y a souvent des pannes de courants, ceux qui sont branchés sur le réseau, font moins d'affaires, car ils ont leurs attractions souvent immobilisées. Les gosses déjà installés, attendent que ça démarre ! Au bout d'un moment les parents perdent patience et retirent leurs enfants du manège demandant à être remboursés. Et c'est le commencent des palabres avec le forain. Les plus heureux sont ceux qui ont des manèges pour les petits, les carrousels n'ont pas de moteur, donc ils les tournent à la main, comme ça au moins ils ne risquent pas de tomber en panne.

J'ai eu envie à un moment donné de trouver un lieu calme. Je suis donc allé me promener sur la colline qui domine la ville et sur laquelle se trouve un temple. En montant, j'ai rencontré des policiers qui surveillaient à la jumelle le secteur où se déroulait la fête. Ils surveillaient d'éventuels trafiquants ou fauteurs de troubles, en les signalant à leurs collègues qui se trouvaient dans la foule.
Je me suis assis près du temple où l'on pouvait admirer une partie des majestueuses montagnes himalayennes, appréciant le calme qui régnait autour de moi. Ensuite je suis retourné à l'hôtel.
Durant une panne d'électricité, je suis descendu boire un chai dans le dhaba juste à côté de l'hôtel. Je regardais la colline où l'après-midi j'étais allé me promener. Une vingtaine de rapaces tournoyaient au-dessus de l'endroit où j'avais contemplé les montagnes, j'étais intrigué par le comportement de ces oiseaux de proie. Les indiens se sont mis eux aussi à regarder la colline en pointant leurs doigts en-dessous du vol des rapaces : un léopard des neiges et deux de ses petits venaient d'apparaître furtivement.

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Carnet de route d'un UPjiste - Un hiver indien - 15 - La semeuse

SEUL AU MILIEU DE LA MULTITUDE

Voilà bientôt 15 jours que je suis arrivé en Inde et je n'ai rencontré que trois touristes étrangers appartenant à ma race. En faites, je les ai entrevu, car ils étaient en train d'admirer un magasin de casseroles dans le bazar d'Almora, je n'ai pas voulu les déranger. Pas le moindre touriste occidental dans tout l'Uttaranchal, c'est assez surprenant, mais je suis le dernier à me plaindre de cette situation. Il faut dire aussi que tous les endroits que j'ai visités dans l'Uttaranchal ne sont pas adaptés au confort que recherche en général le touriste venant de pays européens ou nord-américains pour ne citer qu'eux.

Par exemple je n'ai trouvé qu'une seule banque dans toute la région, qui changeait mes francs suisses. La ICICI BANK d'Almora est la seule qui change la monnaie, la Bank of India, ne change que les Traveller chèque. Quand j'ai effectué mon change, on aurait dit que c'est la première fois qu'ils voyaient des francs suisse. Il m'a fallu trois quart d'heure pour changer 200 frs. Trois personnes ont trituré mes 2 billets pour voir s'ils étaient authentiques. Mais par contre tout le monde a été très aimable et très gentil en s'excusant pour toute la paperasserie qu'il me faisait subir. J'étais déjà content d'avoir trouvé une banque qui veuille bien faire le change car j'aurais dû écourter mon voyage dans l'Uttaranchal car je n'avais pas assez changé à Delhi. Le voyage nous apprend aussi à être patients.

Autre difficulté pour le touriste qui ne voyage pas en « bande organisée », c'est que tout est indiqué en hindi. Ici, à Bageshwar pas le moindre panneau inscrit en anglais. Les menus sur les cartes sont tous inscrits en hindi, si vous ne connaissez pas les plats indiens vous êtes mal barrés. Il y a 20 ans, j'aurais eu du mal à me faire à cette situation, mais heureusement j'ai évolué dans ce sens-là. Le grand progrès que j'ai fait, c'est de m'être adapté à la cuisine indienne et de l'apprécier. Avant j'étais « Continental food », je n'aurais pas tenu une semaine dans l'Uttaranchal. Aujourd'hui, dans un dhaba j'ai voulu essayé un plat à base de pommes de terre que je ne connaissais pas. Le cuisinier m'a averti trois fois qu'il était très fort car il contenait beaucoup de chili. Pour qu'un indien t'avertisse que le plat est fort, c'est qu'il doit vraiment être fort. Il était effectivement très fort, mais j'ai fini mon assiette. Après ça il ne faut pas embrasser votre partenaire, sinon vous lui brûler l'œsophage, faites exploser son estomac et lui pulvériser la tuyauterie et le pot d'échappement.

Par contre les avantages, c'est que les hôtels ne sont pas chères à cette saison. Le prix le plus élevé que j'ai payé c'est 7,10 frs et c'est l'hôtel « Uttaranchal Deep » « All types Rooms Are Available » à Pithogararh. Il ne faut pas être regardant sur la qualité des chambres qu'on vous offre, mais apparemment les indiens apprécies ce genre d'établissement, du moment qu'ils ont la télé.
Justement il se fait tard et mon moment de distraction, c'est l'heure de mon zapping sur les chaînes indiennes. Il y a tous et n'importe quoi. Si la télévision c'est le reflet de cette société indienne, je comprends pourquoi les Grands Sages sont partis se réfugier dans les recoins les plus reculés de l'Himalaya.

« Dans le désert, la jungle ou sur les hautes montagnes, l'adepte trouve la paix lui permettant la contemplation sans interruptions extérieures » Sirdar Ikbal Ali Shah

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Genève

La poésie dans le monde de la finance est faite d'humains. De ces personnes qui se font remercier, comme ça, juste avant Noël. Les DRH privilégient les licenciements avant les congés, de préférence avinés: ça facilite l'indigestion.

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Genève

Parole de Dieudonné

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Genève

Toujours plus sensuelles, les courbes de Bruno

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Genève

Bientôt une nouvelle série, intitulée: "Mais je peux vous demander ce que vous photographiez là, Monsieur ??"

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Genève

Le fond du coeur est plus loin que le bout du monde.
Proverbe chinois

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Genève

A quand les lunettes Google pour Streetview que nous puissions déchiffrer les sms des passants ?

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Genève

Il y a 30 ans, il m'avait pris en stop entre Berne et Zurich. Aujourd'hui, il habite sur un bateau dans le port de Barcelone

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le petit nemrod d'après Tissot

commande à b darnal #1
je te demande une réinterprétation d'un extrait de ton choix parmi cette série d'images d'enfance, à ta pure guise, dans toute direction qui te paraîtrait porteuse de sens ou de non-sens, admettons que l'érotisme soit un désir de se retrouver transformé par l'autre, réinterprété, élevé et trahi, recréé, redétruit, redécouvert ! ... avec renonciation explicite à toute protection ou limitation, sans mièvrerie superflue autour de l'image enfantine, merci !
et que tout autre qui se sentirait l'envie de répondre à cette commande le fasse à sa guise sur ce site
max

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.., et je me suis senti heureux parce que le garçon venait de s'échapper. (Julio Cortazar)

commande à b darnal #2
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commande à b darnal #3

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Genève - 16h23 - Pas de pitié pour les cheveux!

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Genève - 16h20.

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Genève - 17h20.

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Genève - 21h26 - Amitié: Sentiment réciproque qui engage deux personnes l'une envers l'autre.

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Genève - 19h41 - Le riz au lait.

Pour 4 personnes :

120 g de riz rond à dessert ou riz arborio
100 g de sucre en poudre
75 cl de lait (entier de préférence)
20 cl de crème liquide
1 bâton de cannelle
1 gousse de vanille
une pincée de sel
Préparation : 5 mn
Cuisson : 40 mn
Repos : 0 mn
Temps total : 45 mn

1 - Dans une casserole, versez un litre d'eau avec une pincée de sel et portez à ébullition.
Ajoutez le riz et laissez-le cuire pendant 3 minutes avant de l'égoutter. Le but consiste à nettoyer le riz pour le débarrasser de sa poussière.

2 - Versez le lait et la crème liquide dans une casserole.
Grattez l'intérieur d'une gousse de vanille et ajoutez-la avec les grains dans la casserole. Incisez un bâton de cannelle dans la longueur et plongez-le avec le reste.
Portez le tout à ébullition.

3 - Versez le riz et le sucre dans la casserole.
Laissez cuire à feu doux pendant 30 à 40 minutes en surveillant et en remuant de temps en temps. Arrêtez la cuisson lorsque le riz est bien cuit et qu'il reste un peu de lait dans la casserole.

Pour finir... Servez le riz au lait tiède ou froid, en le saupoudrant de cannelle en poudre par exemple.
Aromatisez-le avec le parfum de votre choix en remplaçant la vanille et la cannelle par de la cardamome ou des écorces de citron.
Quand il refroidit, le riz au lait se fige. Pour garder une texture crémeuse, arrêtez la cuisson un peu plus tôt.

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Genève - 11h01 - Elle m'a dit tant de choses qu'il ne faut pas que je te répète, que je ne sais plus par où commencer !!! " Kiraz "

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France - 19h51.

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Montélimar (Drôme)

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Meysse (Ardèche)

Rencontre malheureuse.

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Tunis (Tunisie)

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Bizerte (Tunisie)

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Le Kram (Tunisie)

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Testour (Tunisie)

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Lausanne, janvier 2014

“To every word of love I heard you whisper, the raindrops seem to play a sweet refrain” - The Beatles

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Lausanne, janvier 2014

"Open your eyes, look within. Are you satisfied with the life you're living?" - Bob Marley

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Genève, janvier 2014

Manger est une nécessité - cuisiner est un art.

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Genève, janvier 2014

"A rolling stone gathers no moss, but it gains a certain polish" - Oliver Herford

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Genève

"Life's pretty good, and why wouldn't it be? I'm a pirate, after all" - Johnny Depp

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Yverdon les Bains, janvier 2014

"Give thy thoughts no tongue" - William Shakespeare

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Genève, janvier 2014

"Outside of a dog, a book is a man's best friend. Inside of a dog it's too dark to read" - Grouch Marx

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Le vide des perspectives 95

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Le vide des perspectives 96

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Le vide des perspectives 97

Voilà, enfin, le centre de la terre...

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Le vide des perspectives 98

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Le vide des perspectives 99

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Peupleraie sous la pluie.

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Oiron : toujours aussi remarquable , "365 Brûlures solaires" de Charles Ross.

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Lumière hivernale.

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A la bibliothèque.

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Restes de Noël.

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Matin après la pluie.

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Graf très discret.

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Anamorphose : ouvrir le corps

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quadrophénie: before the sea, after the sea, citrons, bleu

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quadrophénie: muezzin, mariage, chaises, chat

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quadrophénie: pizza, coiffeur, les huit boutons, annonciation

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quadrophénie: alpha ghetto, MKP7K, frontière, fermeture

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quadrophénie : huppe, matière, suspension, ciel

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quadrophénie : crépuscule artifex, aube vraie, café direct, silhouette artifex

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Ange

Ange dans le studio du sculpteur, Bucharest, Roumanie.

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Champignons

Aujourd'hui dans ma cuisine, Bucharest, Roumanie