Je ne parlerai pas du marathon
qui tourne en rond aujourd'hui découpant la ville en ondes concentriques; je jette juste un coup d'oeil
sur ce qui restera de nous dans le futur, sous le jaune bien accroché.
image de rêve électronique
captée lors d'un concert multimedia. C'est finalement ce qui en reste 3 jours après.
une aube prometteuse,
mais c'est la fin aujourd'hui de la maison de création flamboyante Christian Lacroix.
Grand-Lancy - 23 heures 15
…il nous raconte comment, embarqué à 20 ans dans le contingent des travailleurs forcés (les Fremdarbeiter), par les nazis en 1942, il se retrouve en Allemagne chez Leitz.
« Je devais monter les viseurs qui servaient à bombarder. Il fallait ajuster une loupe pas plus grosse qu'une pièce de cinq francs avec une petite croix qui permettait de cibler. Alors, le plus souvent possible, je décalais légèrement la croix pour que ça tombe à côté… »
Souvenir qui fait scintiller la malice dans ses yeux…
Choulex - 15 heures 32
Banana-brunch et brassées de petits bonheurs pour lutter contre la grisaille.
Genève - 08 heures 19
Mais qu'écrit-il? Je le lui demande. Et il me répond en criant :
"Vive le temps des shorts!"
Genève - 20 heures 50
Sur cette planète existent d'autres planètes dont je ne ferai qu'effleurer la périphérie, même en ayant lu avec assiduité l'oeuvre complète de Lévi-Strauss.
Genève - 17 heures 29
Il y a trois jours, à trois rues d'ici, une poignée de mômes ont incendié des voitures, fracassé des vitrines et écrit sur les murs d'une banque : « Détruir (e) ce monde est possible. »
Il y a deux jours, le peuple suisse, par les urnes, refuse aux Musulmans que leurs minarets côtoient nos clochers.
Ce soir, Marius, se fait un nez de clown avec une mandarine.
Décidément, chaque jour nous amène son lot de surprises !
Genève - 16 heures 59
La maîtrise parfaite de l'image au service du tiroir caisse c'est magique.
On nous tient vraiment par les boules.
Avec délicatesse.
Genève - 15 heures 08
Entre l'appel du décor et la beauté du réel, the fucking frustration…
TV
"I find television very educating. Every time somebody turns on the set, I go into the other room and read a book." Groucho Marx
Près du lac de la Pointe de Flèche
« Moi je crois, comme les Indiens, que la réalité existe mais que le rêve existe aussi. » Gilles Carle
Contact avec l'Extra-Terrestre
"Ils" sont parmi nous !
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Welcome Home !
Contact avec le Cercle
Bonne nouvelle :
« Avoir une personnalité borderline n'est pas un drame en soi… car après avoir acquis une bonne conscience de ses vulnérabilités, les traits de personnalité d'hier générateurs de difficultés (trouble relationnel, chaos intense, sentiment de vide, rage, etc.) deviennent des générateurs de potentialités (intelligence émotionnelle, hypersensibilité, passion, authenticité, spontanéité, compassion, etc.).»
wiki dixit
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F O O D ' C I R C L E !!!
We are a Circle
Within a Circle
With no beginning
And never ending
(Rainbow song)
Contact avec l'Air
Il est bientôt temps de prendre l'air
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Take off, open the wings and fly, Baby, fly !
Le Gouvernail
Il s'agit maintenant de trouver le Cap
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Ready to hold the Wheel
La Nef
Premier essai en noir et blanc et mât géant
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Black and White Sailor and too low Sky
Genève
L'action des 200 imbéciles du Black bloc fait le jeu des anti-antimondialistes.
Genève
Un financier américain qui appelle à la modération? Il va neiger, je le sens.
Genève
Je te dis maman que ce clebs me fait toujours aller là où je ne veux pas.
Paris
Je recherche les franchises dans le CAC 40. Mettre cette quête au singulier ? Voilà qui est plutôt … singulier.
il est délicieux de voir comment les briseurs de murs, dès qu'ils sont un peu lointains et ne troublent pas directement ton confort, t'apparaissent sympatiques, comment on les affiche en photos géantes, comment les familles viennent se prendre leur petit shoot d'émotion bien pensante…
ce jour-là, à quelques dizaines de mètres de là, des gamins habillés de noir cassent les murs qu'érige NOTRE société, brisent les vitrines de NOTRE luxe, déflorent NOS 4x4
alors là, gamin, attention ! si tu attaques MON luxe, Mon confort, MON fascisme, MES 4x4, MON système de destruction financière de la planète, tu n'es plus pour moi qu'un cafard qu'il faut écraser de ma botte luisante de propreté
ne rêves pas, tu ne seras pas affiché dans de belles expositions, la presse n'évoquera pas un instant les raisons de ta colère, les familles te cracheront à la face avec un beau sourire de satisfaction
alors là, briseur de murs, non seulement tu ne m'es pas sympatique du tout mais tu t'extraits à mes yeux de la race humaine et tu me donnes le droit entier de t'envoyer mes flics et de te détruire, médiatiquement, socialement et physiquement
nota bene: la votation de demain se prépare…
les jeunes casseurs… les musulmans terroristes… tous ces cafards à écraser, quel boulot !
je pourrais être un démagogue accessoirement légèrement politicien…
bien que nombre de mes amis portent érotiquement le crâne rasé, je tresserais mes cheveux en catogan… dans cette sorte de sexualité perverse du muscle, de l'idée malsaine qui fait mouche… je ne raterais jamais une occasion d'afficher mon mépris des femmes, qui doivent rester à la cuisine, des musulmans qui doivent rester chez eux et de beaucoup d'autres qui n'ont aucun droit à se prétendre à mon niveau ou à me côtoyer… après mes nombreuses et faciles victoires, je me tape à grandes bourrades avec mes amis les musclés diseurs de phrases simples, mes amoureux les lyncheurs en puissance, et les matins de victoire, j'admire dans le miroir mes traits lourds d'auto satisfaction et mes yeux luisants d'arrogance, tout celà, qui plaît tant aux femmes que je méprise…
parc des cropettes, avant-hier samedi, 17 heures, concert en fin de manifestation
ceux qui ont sorti de leurs habits noirs des marteaux ne sont plus là, ils ont poursuivi vers d'autres rues
les flics attaquent le parc, lancent des rideaux de grenades lacrimogènes, comme dans les mauvais films de guerre, ils tirent à bout portant sur tout ce qui est jeune et sans cravate
des enfants de dix ans reçoivent des balles caoutchoutées, un anniversaire de bambins suffoque sous les lacrimogènes
la grande opération marketing des politiciens, des flics et des journalistes sera réussie, comme toujours: laisser faire les quelques destructions nécessaires pour la galerie sans intervenir, puis semer la terreur comme régulièrement depuis une vingtaine d'années pour paralyser tous ceux qui pourraient ne pas être entièrement d'accord, qui oseraient ne pas aimer la finance, qui auraient l'impudence d'être dégoûtés par le luxe
18 heures, je m'éloigne de la ville sur ma bicyclette
au fond d'une ruelle, la rumeur me prend sous mon casque, et mes yeux sont envahis par des lueurs jaunâtres et mauves
au bout de la ruelle, l'espace semble en ébulition
mes pneus patinent dans la boue, je ralentis en approchant du portail en ferraille entrouvert sur ce chantier sourd et chaud
je m'arrête et me laisse capturer par ce grand corps vivant, murmurant, érotique, en transe
je ne peux me retenir de laisser monter les images de cérémonies religieuses sauvages
quelques heures plus tard, abondamment trempé par la pluie, j'entre dans la salle de concert
je traverse les corps, faufilant et bousculant jusqu'aux lueurs jaunâtres et mauves, la rumeur sauvage pénétrant mon corps et traversant les bouchons dont j'ai protégé mes oreiles
mes mains touchant la scène, je ressens longuement la puissance du bruit
puis mes yeux explorent, suivent des cables, des pieds de ferraille, des boîtes scotchées au sol, et plus loin une chaussure ridicule aux reflets mauves d'où s'élève une épaisse jambe nue lourdement secouée
plus haut une sorte de culotte de pijama, un t-shirt déformé par l'effort et la sueur
la tête du vieux batteur, sous des cheveux rares collés au crane, rayonne de passion…
au fond, la même boue que sur le chantier, la même noblesse épaisse que les ouvriers faisant charrette pour terminer le gros oeuvre
la même ébulition, le même grand corps vibrant d'une transe érotique
et surtout, je sens là tout ce qui manque cruellement à un occident du confort et du divertisement: la joie intense du ridicule dépassé dans la passion, le jeu théâtral avec la violence, et cette étonnante douceur dans le public - quand les corps fusionnent dans un événement sans stars et sans prétention, juste la musique et la pulsion, personne n'a plus rien à foutre de s'irriter contre son voisin qui lui marche sur les pieds…
évidemment les images seraient sublimes …
mais pas un seul instant je ne songe à sortir ma petite boîte technologique à images !
et j'en reste au respect de la "chose" et je laisse mon corps et ma pensée exister
Sangla. Catastrophe il neige!
Le jour où je devais quitter la vallée dont la route est considérée comme la plus terrifiante de l'Inde, il a neigé. Après avoir vérifié les pneus du bus qui devait me ramener dans la plaine, j'ai décidé de prolonger mon séjour et je suis retourné me coucher. Etant le dernier touriste qui visitait la vallée, le propriétaire de la guest house ne fut pas mécontent de me revoir. C'est toujours ça de gagné…
Calendrier de l'Avent J -24
La "Sagesse" disparait sous la neige fraîchement tombée. La Suisse a revêtu son blanc manteau. C'est pour mieux cacher sa misère.
Il y a 2000 ans un homme venait apporter à notre humanité un message de Paix et d'Amour. Qu'en ont-ils fait ? Ils se disent "chrétiens", mais en réalité ce ne sont que des *crétins" ! Amen (l'oseille)
AMOUR : Initiative "Contre la construction des minarets" OUI 57,5 %
PAIX : Initiative "Pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre" NON 68,2 %
Calendrier de l'Avent J -23
La campagne vous offre des moments bucoliques qui éloigne votre esprit des turpitudes de la vie.
Calendrier de l'Avent J -22
Même mon chat peut poser à poils en singeant le Père Noèl.
En plus d'aimer la Vie, j'aime aussi les surprises !
Calendrier de l'Avent J -21
Sur le sommet de la montagne, la déesse Terre dans une prière déchirante, suppliait les dieux d'intervenir.
"Une armée de démons grouille au-dessus du royaume des mortels. Jour et nuit les villes retentissent de hurlements, les campagnes sont en flammes. Démons célèbres à travers les yugas, ils sont nés à nouveau dans les familles de rois puissants et se livrent sans entrave à leurs méfaits…Mon corps est si accablé par ces iniquités que je ne puis les supporter plus longtemps…Ô Puissants, sauvez-moi ! Veillez, ou sinon je tomberai vaincue au fond de l'abîme…"
(Extrait des textes sacrés du Vishnu Purâna)
Les choses de la vie …
Il suffit parfois d'un regard nouveau pour comprendre !
Imaginaire… pas sur !
Souvent on croit à ce qu'on nous apprend parce que on a envie d'y croire !
Libellules
Alors nous nous sommes mis d'accord : voir une cravate s'envoler ne pouvait pas nuire au tableau et peut-être même cela pouvait s'accorder, en mineur, avec les nuages rapides et les couleurs au sol.
Gravière
Cette nuit je me souviens comment dans une autre nuit, ralentissant nos pas à l'angle Suipacha-Tucuman, lointaine déjà mais encore en sueur, ou déjà frissonnante, elle entrevoyait ce qui me sautait aux yeux et que je lui murmurais : le tango est la marche de deux solitudes qui tournent ensemble.
Conseil Général
Déjeuner suisse international un peu nerveux au lendemain d'une fin de semaine honteuse.
Jeunes
Je crois que je resterai toujours étonné, surpris conviendrait mieux ici, par le silence des nuages et celui, plus ample et peut-être sans histoire, de la lumière dans son "itinérance".
Berne
Et puis je lui dis ma surprise de voir comment les clichés les plus rébarbatifs continuent de contaminer le monde au point de nous obliger à assister ainsi à ce pauvre déluge d'images bêtes et de mots fades et hypersucrés lancé, déversé, déchargé par ceux qui, par exemple, aiment la nature, aiment l'autre, aiment la paix, aiment la douceur, aiment l'amour, aimer aimer, ou pire aiment la surprise. Ou voudraient!
Ciel
Comment taire la vulgarité, marchande, esthétique, égocentrique ou simplement commune, qui se cache parfois sous des images exquises et doucereuses, ou sous leurs jupes de commentaires formatés, dont la période raffole, comme par exemple ces calendriers qui, tout en nous rappelant l'hier et le demain ne font du jour qu'un chiffre sur lequel le présent, lui-même, ne saurait ni miser ni compter pour un peu de lumière dans la spiritualité ainsi dissoute de décembre.
Ah! Donner le mois, d'un coup, dans le désordre!
Jour du poisson - 40
Illustration chinoise de l'effet de l'eau sur les plumes d'un canard pour ce quarantième épisode du feuilleton tenu ici tous les vendredi depuis le 6 mars dernier.
Mercredi
'elise, ce serait bien si tu faisais de la biologie avec nous!'
'Mais j'écoute madame, j'écoute…'
Seulement un rayon est tombé sur ce monde que je créait et je ne peux pas résister.
Les profs n'aiment pas les appareils photos.
Capote
Et la palme de l'élégance revient à la Mairie de Paris pour l'affiche publicitaire de son opération annuelle “Café Capote” !
Imaginez, dix bières, dix capotes ! Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toutes ces bières ?
Clocher
Les anges haut perchés me susurrent d'éviter certains débats nauséabonds…
Manif anti-OMC
En les observant ainsi "harnachés" je comprends leur inefficacité contre les Black Blocks .
Monica Bonfanti (cheffe de la police) affirme que ses hommes avaient la situation sous contrôle.
No Comment …
Chaîne
La chaîne des évènements dont on avait multiplié les efforts pour s'en échapper, suspendue et rouillé par le temps.
Nature Morte
"Homme, tu as regardé la plus triste la plus morne de toutes les fleurs de la terre Et comme aux autres fleurs tu lui as donné un nom. Tu l'as appelée Pensée." Jacques Prévert"
Manège
Une affiche à coté de ce manège …
"Manège dangereux , interdit aux enfants"
!!!
