Santo Domingo, Republica Dominicana
levé du jour…depuis la fenêtre de ma chambre
Santo Domingo, Republica Dominicana
une plongée… depuis toujours le même endroit
Santo Domingo, Republica Dominicana
Il y a dans cette vie des choses inexplicables !
Genève - 20 heures 33
Mafieux de la pizza et de la cravate en polyester s'autoportraiturant.
Genève - 09 heures 05
Les fish cake au chocolat de Philippe à la conquête du quartier, qui, à l'endroit où il harangue joyeusement les quelques passants engoncés dans leurs doudounes, devraient rappeler que le lac, dans sa fougueuse jeunesse, s'étalait jusqu'ici.
Genève - 08 heures 01
Ca fait deux ans et demi que c'est demain.
Aujourd'hui serait le moment!
Bien que pour certains, demain c'est toujours.
Genève - 19 heures 30
Rolywholyover ou la petite cure d'expérience esthétique.
-Qu'en pensez-vous ?
-J'aime cette confrontation entre le banal et le rien, ça donne à penser.
-…ne pas convoquer la culture seulement mais donner sa place à l'émotion
-J'aime bien, mais ne comprends pas.
.-Comment prendre partie sans culture. Je n'ai rien à dire.
-Il faudrait que l'œuvre s'efface au profit de l'expérimentation.
-Mais ces photos, j'aurais pu les faire moi-même, l'artiste se fout du monde et en plus touche du fric.
-On n'a pas le droit de juger, c'est réac, c'est con.
-Je crois qu'il ne faut pas toujours chercher là où il n'y a que de l'émotion.
-Les terrains d'expérimentations esthétiques dans l'art moderne sont comme les parkings des supermarchés le samedi : saturés.
Extrait de scène magazine :
Subversion :
Ces expositions s'offrent aux regards et aux sens comme une composition florale aux parfums et couleurs très variés, elles suscitent autant d'émerveillement que d'inquiétude sur l'état de notre monde contemporain – et corollairement sur soi-même – que l'art tour à tour fustige ou célèbre. De manière générale, le propos sous-jacent de chaque monographie véhicule une forme de subversion, celle-ci pourtant se pare d'une rhétorique plastique avenante et bigarrée, ce qui permet à l'artiste de traiter son désenchantement de biais, nous évitant par la même occasion (on les en remercie au passage) les poncifs de la contestation politicienne et médiatique.
Le MAMCO ouvre un nouveau cycle d'expositions sous le titre d' « onamatterpoetic », terme énigmatique qui est un mot-valise crée par James Joyce dans Finnegans Wake.
Le premier épisode de cette époque s'intitule « rolywholyover » (autre mot-valise de Joyce) avec cinq expositions monographiques.(…)
Nomad's Land
"We are also trying to better ourselves, by getting in better trapping grounds, if we can, so as to be on a better footing next year to help ourselves, so as not to be dependent on relief, that is the younger generation, and well and able, as my ambition is to try and make the Indians more self supporting." Chief Joe Shaganash, In a letter to the Dep't of Indian Affairs dated August 3rd, 1936
Hiver qui perdure et se vit!
Mais, pas tellement grave, dans quatre Lunes, aura lieu le solstice de Niibinn…Et les jours se raccourciront de nouveau! Cycle des six saisons incontournable!!
Genève
Un guérisseur payé CHF 2000.- … de l'heure (authentique) devrait sentir le regard du photographe dans son dos, non ?
Genève
Une tirelire suffit pour se mettre à la portée d'Amsterdam, la "low-cost city" par excellence. Et quand on se retrouve au milieu du troupeau de touristes qui se traîne sur le dam, on aimerait bien n'être que quelques privilégiés à profiter de zizijet.
Genève
C'était une des tulipes les plus prisées durant la "Bulbe spéculative" qui a sévit aux Pays-Bas pendant 3 ans dès 1634. L'irrégularité des couleurs qui donnait l'impression de flammes était en fait l'apanage d'un virus. L'oignon était déjà vendu lorsqu'il était encore en terre et son prix avait littéralement explosé de 1 à 60 florints jusqu'en février 1637, lorsque la bulle éclata. Ce fut la première crise financière. Il y en a eu plus de 100 depuis lors.
Genève
De quoi se gratter la tête effectivement. Mais ne soyons pas dupes: les attaques moralisantes contre la Suisse et sa place financière cachent mal la volonté par les Pays anglos-saxons de la détrôner de son rôle de leader, et de récupérer un maximum d'argent, financement des plans de relance oblige.
Sauf que l'arroseur risque bien d'être arrosé: sur les 31 paradis fiscaux recencés par l'OCDE, 9 sont des territoires britanniques et 14 des ex-colonies de la couronne. Et lorsqu'on connaît les pratiques bancaires des Etats de Delaware et de la Floride, on se dit que c'est l'hôpital qui se moque de la charité.
La maquette complète de la ville de Zürich, chaque maison, chaque bâtiment
y est. Peter, architecte pour la planification du dévelopement de la ville, en aura encore du travail…
Une petite excavatrice dans une rue de Zürich.
Je me souviens d'une petite histoire, que l'oncle Alfredo m'avait raconté lors d'une de nos promenades à Dietlikon, jadis petit village paysan, ou il était né et avait passé son enfance: Dans les années 30 du siècle passé, la rue cantonale était goudronnée pour la première fois, avec l'aide d'un gros rouleau compresseur à vapeur. A la fin du travail le soir, le machiniste quittait la grande machine, qui était encore sous pression. Moyen de la fermer à clé n'était pas prévu, dans ces jours. ç'était le moment pour les petits galopins Piatti, ils montaient le compresseur et le conduisaient tout à travers le village. "La pression tenait jusqu'à la gare, là, on la laissait", il disait laconique.
Essayez un peu aujourd'hui…
Moins deux degrés à Zürich, et il neige…
Que l'espresso est mieux au sud des alpes, on le sait. Et avec quelques rayons de soleil, ç'est le moment de bonheur parfait
Le dernier-né des temples de consommation à Zürich, le Sihl-City,
me rappelle des sinistres illustrations "Carceri" de Piranesi
après 22 ans, une nouvelle chaise pour mon bureau.
On ne le dirait pas, mais la nouvelle a droite est vraiement comfortable
on a beau être un succédané de mythologie grecque, presqu'un demi-dieu,
on a beau avoir capturé le gros poisson qui nous fera probablement entrer au guiness book des records, n'empêche qu'on se les gêle quand même (enfin ce qu'il en reste après la censure du sculpteur) à poil dans ce jardin par un foutu dimanche qui s'éternise sous le regard des mémés promeneuses de chiens…
"le bleu du ciel"
il existe des photographes qui voyagent de pays en pays, se lèvent à 5 heures du matin pour photographier un bleu du ciel parfait.
bien sûr c'est embêtant quand quelqu'un a déjà fait le gag avant toi !
j'observe que dans les écoles d'art, les élèves passent de plus en plus de temps à s'assurer que personne n'aurait par hasard déjà fait ce pour quoi ils se sentiraient soudain une passion.
un peu comme si, tombant amoureux d'une femme, tu devais t'assurer que quelqu'un d'autre ne serait pas déjà tombé amoureux, dans ce siècle ou dans un autre, d'une femme semblable…
logique de cons, qui ne lient pas l'art au réel ni à la vie!
prend deux furieux passionnés de photographies de ciels bleus: l'un est mineur dans un pays pourri et passe comme son père et son grand père avant lui quinze heures par jour sous terre, tandis que l'autre passionné est un rentier installé dans le sud méditerranéen pour lézarder ses journées dans un transat au soleil.
leur mêmes photographies uniformément bleues ne me disent pas du tout la même chose et je pourrais les tenir toutes les deux côte à côte sur mon mur des années durant sans me lasser de comparer les deux bleus tellement semblables et si violemment opposés…
bien sûr, si l'art n'est plus qu'un investissement, il vaut mieux assurer ses arrières afin de ne pas se faire enculer par une baisse de cote.
prend garde à ton derrière, investisseur de mes deux !
Accordéon
Il est rentré dans mon wagon en jetant un tonitruant « scouzez li dourangement » avant de massacrer à tel point «Emporté par la foule» que la grande Edith doit encore en piaffer d'indignation dans sa tombe. J'ai compris alors sa précaution initiale : c'était en effet très dérangeant…
Assis sur le strapontin à sa gauche, j'ai discrètement sorti mon appareil photo pour témoigner de ce meurtre musical. Puis, mon humanisme protestant ayant repris le dessus, je lui ai donné une pièce d'un euro qu'il a empoché avec satisfaction. C'était bien payé…
Closerie
Déjeunant à la Closerie des Lilas avec un chanteur légèrement autiste et un riche héritier Suisse franchement débonnaire, je me trouvais à la place de Paul Eluard, André Gide, Jean Giraudoux et Romain Rolland.
C'était très convivial, mais on était un peu serré quand même…
Parisien
En bas, fin de la descente en marche arrière (et sans chauffeur, s'il vous plaît) du parisien aux pneus lisses dont la voiture vide était bloquée à mi-hauteur de la côte verglacée…
En haut, dans la voiture aux quatre roues motrices et pneus d'hiver, les deux Bernois sarcastiques se marrent encore comme des bossus…
euh
Si tu me le dis tout le temps… …oui
Pour toujours… …oui
Avec tes tripes … oui
Avec humour …oui
mais faut pas mettre tous les euh dans le même pas niés
